THERION + GRAVE DIGGER + SABATON

29/01/07 - Lyon, Ninkasi Kao, France - Organisation : Goliath

Pas de surprise, ce concert a été sold-out! Il faut dire que programmer un groupe au succès croissant comme THERION dans l'exiguïté des murs du Ninkasi ne pouvait pas donner un autre résultat ou alors ce serais à désespérer! C'est donc 600 chanceux qui ont pu investir la salle leur précieux sésame en poche. Navré pour les quelques étourdis qui avaient oublier de réserver leur place et qui ont du faire demi-tour (je pense qu'ils se feront plus avoir une seconde fois!). Sur cette affiche outre le fait d'avoir THERION et leurs compatriotes de SABATON pour débuter, c'est mine de rien un mini-évenement que de voir les vétérans allemand du Heavy Metal GRAVE DIGGER! Leurs dates françaises se comptaient jusqu'alors sur les doigts d'une seule main, et pour les voir live pas beaucoup d'autres solutions qu'un festival (allemand cela va de soi!) ou franchir les frontières. C'est ce que j'avais fait en 2002 pour une date en pays basque à Bergara en compagnie de BRAINSTORM qui m'avait laissé un grand souvenir. Il faut dire que les espagnols sont très fort pour reprendre en cœur les refrains (mm si pour la plupart ils ne parlent pas un traître mot d'anglais!) ce qui justement fait la force des shows du DIGGER. Et quand le public ne connaît pas trop les paroles comme ce soir on a droit à des blancs plus ou moins importants, c'est pourtant pas faute d'avoir cracher mes cordes vocales!Passons rapidement sur SABATON qui a ouvert les hostilités avec un power metal bien en place mais des plus classiques avec des plans écoutés mille fois. Sans parler de la tenue du chanteur qui donne un croisement improbable entre une tortue Ninja et Oscar Dronjak d'HAMMERFALL! Rentré alors que le groupe avait commencé son set, on se contentera de 3-4 titres. La salle est déjà bondée et il est bien difficile de se frayer un chemin vers les premiers rangs pour être prêt pour la suite.

Ayant un peu décroché depuis The Grave Digger, c'est quand même un grand plaisir que de les revoir sur scène après un dvd live qui m'avais laissé sur ma fin. Côté déco, GD n'a jamais fait très fort, mais cette fois on aura droit en plus du traditionnel back drop à quelques décos de chaque côté de la batterie. Pendant un moment on aura même un étendard maison lancé par les premiers rangs ou l'on pouvait lire "France loves Grave Digger"! sympa et ça a bien fait marrer le groupe! Côté clavier, autrefois affublé d'une tenue de faucheuse, il vient maintenant habillé comme s'il allait acheter des clopes... la set list fait la part entre nouveaux titres et les classiques de la trilogie comme Morgane Lefay et son refrain imparable! Chris Boltendahl fait ici merveille même si avec ses cheveux grisonnants il fait un peu figure de papy metal mais cela ne l'empêche pas de bien occuper la scène, ou Manni Schmidt (ex-RAGE) à la guitare et Jens Becker (ex-RUNNING WILD) à la basse ont une attitude plus peinarde. Mais ils font bien le job et n'hésitent pas à participer avec les premiers rangs dans lesquels se mélangent les poils des fans qui trouveront l'occasion de faire une mini-farandole! Le genre de trucs qui doit complètement dépasser une partie des fans de Therion qui ont sûrement dû trouver cela long, très long car les subtilités du heavy allemand sont parfois difficile à saisir pour les profanes ;-)

On est pas loin du co-healining puisque GD jouera pas loin de 80 minutes avec en final avec le traditionnel Heavy Metal Breakdown à rallonge, idéal pour clôturer un très bon concert!

Set list Grave Digger :

* Liberty or death
* Dark of the sun
* Excalibur
* Valhalla
* Lionheart
* The Roundtable
* Raven
* Highland Tears
* Morgane Lefay
* Silent Revolution
* Knights of the cross
* Rebellion
--
* The last Supper
* Heavy Metal Breakdown


Sur la dernière tournée de THERION en 2004, j'avais fait la dernière date à Toulouse qui s'était avéré rempli de surprises (live report en ligne sur leprozy). Manque de bol cette fois les toulousains ont vu leur date annulée, le groupe étant resté bloquer en chemin à cause des intempéries…
S'il on compare les deux prestations, la grosse différence vient du line-up live complété par l'arrivée aux côtés de la valeur sûre Mats Leven de l'inimitable Snowy Shaw (leader de NOTRE DAME et dans DREAM EVIL, ex-KING DIAMOND et ex-MERCYFUL FATE en tant que batteur). Je trouve l'attitude scénique de ce mec tout simplement géniale, ce qui fait que Mats Leven omniprésent sur la dernière tournée apparaît aujourd'hui bien plus en retrait. Mais il peut encore nous étonner comme lorsqu'il prend à son tour une guitare pour donner une prestation de folie à trois comme dans Maiden! (mais en mieux il n'y a pas Gers =). Les deux nouvelles choristes féminines se dispose quand à elles de part et d'autre de la batterie, avec Mats Leven sur la droite du batteur et Snowy Shaw à sa gauche. Le concert débute comme sur Gothic kabbalah pour une setlist équilibrée qui doit être un véritable casse tête à élaborer vu la discographie! Voivin bénéficie a lui seul de trois titres et quels morceaux! Wine of Aluqah, Birth of Venus Illegitima et The Rise of Sodom and Gomorrah rien que ça…de quoi rendre complètement dingue surtout quand on voit avec quelle application le groupe occupe la petite scène du Ninkasi. La déco est limitée au minimum avec un backdrop qui rappelle que le groupe fête cette année ses vingt ans (1987-2007), pas de chandeliers ni déco supplémentaires présenté sur des scènes plus importantes (hormis les tenues soignées des musiciens), mais on ne se sent pas lésé car THERION n'a pas besoin de en mettre plein la vue à ce niveau là pour maintenir l'attention. Surtout que les nouvelles compos passent étonnamment bien l'épreuve de la scène (quatre titres joués ce soir), et les "anciennes" apparaissent sur un jour nouveau avec ce line-up où les frères Niemann et Christofer Johnsson ont l'air toujours aussi motivé. La seule fausse note vient peut-être du solo de batterie assez dispensable (comme souvent) si ce n'est l'occasion pour Snowy Shaw et Mats Leven de faire le show une fois de plus en frappant eux aussi sur des toms de batterie. La soirée file à toute allure et après un triple rappel qui se termine par le cultissime "To Mega Therion", le groupe finit par revenir pour cette fois nous achever avec la cover du Thor de ManOwaR! Snowy Shaw en frontman sur tout le titre, marteau en plastique à la main et final avec le signe du marteau! Le batteur chantera même son couplet lorsque Snowy Shaw lui tendra son micro! Génial, tout simplement! Une chose est sûr, ce line-up va tout fracasser en festival cet été! Hâte d'y être! Le temps de boire une bière Made in Ninkasi et de faire une photo avec des membres du Digger venu dédicacé leur album (la touche du batteur en jogging rouge, inimitable!) et il est temps de reprendre la route du retour, conscient d'avoir à coup sur vu un des meilleurs concerts de l'année! (Fully) thanks to Cindy, Patricia & Goliath


Set list Therion :

* Der MitternachtLöwe
* Schwartzalbenheim
* The blood of Kingu
* The Falling Stone
* An arrow from the sun
* Deggial
* Wine of Aluqah
* Perennial Sophia
* Son of the sun
* Son of the staves of time
* Birth of Venus Illegitima
* Tuna + Drum solo
* Muspelheim
* Rise of sodom and Gomorrah
* Ginnugagap
* Grand finale
--
* Lemuria
* Nightside of Eden
* To Mega Therion
--
* Thor (the Powerhead) (cover ManOwaR)

 

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NINE INCH NAILS

18/02/07 - Barcelona, Razzmatazz, Spain - Organisation : Iguapop


Fidèles internautes de Leprozy.com, j'ai le plaisir de vous annoncer qu'après trois ans de bons et loyaux services, le cultissime Kangoo " Metal Hammer " qui nous a permis de couvrir tant de grands évènements métalliques en France et en Europe depuis trois ans vient de prendre une retraite bien méritée et c'est désormais un Kangoo édition limitée " Nuclear Blast " qui prend la suite d'une aventure toujours aussi passionnante.

En ce dimanche de Nouvel An chinois, célébrant le passage dans l'année du cochon, rien de mieux pour en parfaire le rodage qu'une virée en terre espagnole, pour le premier des deux shows sold-out de NINE INCH NAILS au Razzmatazz de Barcelone. Vous comprendrez qu'étant moi-même du signe astrologique chinois du cochon, je ne pouvais rester devant la télé, d'autant que le groupe de Trent Reznor reste un des combos que je trépigne de voir sur scène depuis des siècles. C'est donc en bon Metal Pig que je prends une nouvelle fois la direction de la capitale catalane sous une pluie battante, mais gonflé à bloc à l'idée de la soirée qui m'attend.

Arrivé sur place à 18h00, je constate que le groupe est attendu de pied ferme. La file d'attente devant la salle est impressionnante et les traditionnels vendeurs de billets à la sauvette jouent à cache - cache avec une sécurité qui tente de faire régner un semblant d'ordre dans la rue. Une fois à l'intérieur, je me remets de mon trajet au bar, tandis que les lights s'éteignent une première fois pour laisser place aux Popo's, le groupe chargé d'ouvrir la soirée, et dont je passerai poliment sur la prestation.

Il est 21h00 lorsque enfin l'intro de " Pilgrimage " accompagne l'extinction des lumières sous les hurlements d'un public de fans ultimes. NINE INCH NAILS investit la scène pour un " Mr Self Destruct " atomique. Trent Reznor apparaît alors dans un brouillard de fumigènes sous un déluge de watts et de distorsion tandis que des stroboscopes installés en arrière plan accompagnent la tuerie sonore des américains. " Last " prend la suite, puis un fabuleux enchaînement " Terrible lie / March of the pig " qui me lamine le cerveau, avant que le planant et superbe " Something I can never have " ne prenne le public à la gorge. Alternant les titres ultra-brutaux et les passages atmosphériques, NINE INCH NAILS offre un spectacle à la fois envoûtant et terrifiant. Mené par un Trent Reznor en grande forme, semblant débarrassé de ses vieux démons, le groupe affiche une cohésion sans faille. Au fil des titres, l'ambiance froide et clinique s'amplifie, et un frisson me parcourt l'échine sur " Closer ", un de mes titres favoris.

Le climat d'autodestruction de NIN est installé dans le Razzmatazz, tandis que des lights blancs et bleutés alternent et rendent l'ensemble encore plus hypnotique. Piochant dans l'ensemble de son répertoire, de " Pretty Hate Machine " à " With teeth " en passant par les géniaux " Downward Spiral " et " Fragile ", NIN exécute chaque titre avec une énergie rare et Trent, toujours aussi hallucinant de présence, vit chaque instant du set dans une attitude de folie et de douleur bien caractéristique du personnage.

"Eraser" fait un malheur dans le public tandis que le groupe égraine ses plus belles perles. " The frail ", " The wretched ", " Wish ", " No, You don't ", la destruction auditive est en marche. Incontestable leader de la scène indus' avec ses compatriotes de MINISTRY, NIN enterre toute concurrence et affiche une maîtrise redoutable de la scène. Si Al Jourgensen et ses acolytes représentent le coté Métal de la musique industrielle, Trent Reznor s'est depuis longtemps imposé comme le maître de l'électronique, créant un univers de sadomasochisme et de violence psychotique inégalé et purement jubilatoire.

Déjà l'heure des rappels et le pilonnage s'amplifie. " Only ", " Gave up " " Hurt " me rentrent en force dans le crâne avant que le hit " The dance that feeds " n'enflamme la salle, relayé par le final post-nucléaire de " Head like a hole ". Les lumières se rallument et personne ne bouge. Le public semble sonné par le déluge de violence sonore dont il vient d'être la victime consentante. Une chose est claire, NIN est bien vivant et son programme pour l'année à venir est chargé. Un nouveau DVD ce mois-ci, un nouvel album au printemps et une tournée mondiale, il y a fort à parier que nos routes se croiseront à nouveau. Décidément, 2007 commence sous les meilleurs auspices. Mes meilleurs vœux à tous ! (Yvesz the Metal Pig).

Setlist :


· Pilgrimage
· Mr. Self Destruct
· Last
· Terrible Lie
· March Of The Pigs
· Something I Can Never Have
· The Line Begins To Blur
· Closer
· Burn
· Help Me I Am In Hell
· Eraser
· La Mer
· Into The Void
· The Frail
· The Wretched
· Wish
· No, You Don't
· Only
· Gave Up
· Hurt
· The Hand That Feeds
· Head Like A Hole


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DAGOBA + EYELESS + SECOND BREATH

09/03/07 - Montpellier, Le Rockstore, France - Organisation : La Taf


Pour vos serviteurs de LEPROZY.COM, l'annonce d'un show de DAGOBA au Rockstore de Montpellier est un évènement, et ce pour deux raisons. D'abord parce que chez nous, on adore les marseillais, dont les premières démos font parties des archives de la rédaction. Ensuite parce qu'étant basés sur Béziers, nous allons enfin pouvoir assister à un concert de ce fer de lance de la scène Métal française en éclusant quelques bières sans craindre de nous endormir au volant au retour. En effet, si vous êtes de fidèles internautes vous aurez noté que LEPROZY a méchamment taillé la route ces derniers temps pour vous ramener le meilleur des prestations scéniques du groupe, à Toulon, Clermont Ferrand, Barcelone, Nantes, et il est bon de se retrouver enfin à la maison !

Après une interview réalisée l'après midi même avec Franky (batterie) et Izakar (guitare) dans les loges, que vous aurez l'honneur de lire prochainement, je retrouve mon compère Phil dans un Rockstore honnêtement garni pour l'arrivée sur scène de SECOND BREATH. Les montpelliérains, qui jouent ici à domicile, bénéficient d'un son clair et puissant qui met en avant leur Métalcore " Hatebreedien " au plus grand bonheur de leurs fans, totalement déchaînés dans la fosse. Il faut bien se rendre à l'évidence, les métalleux se reproduisent (!), et leur progéniture est encore plus barrée et psychotique que ses fiers aînés des années 80. Finis les futals rayés et les vestes à patches dans les gentils pogos, bonjour les dreads et les moshpits furieux ! ça sent la sueur et le sang !

Pas le temps de souffler que déjà les lights s'éteignent à nouveau. Une intro inquiétante monte dans la sono tandis qu'EYELESS investit la scène. Le combo, mené par un Fred survolté, balance son thrash plombé et brutal à la face d'un public conquis d'avance et qui fait une ovation aux titres du récent et génial " The game of fear " pour lequel le groupe a bénéficié d'un superbe mix de Tue Madsen (le cas DAGOBA fait des émules !). Récemment signé chez Season of Mist, EYELESS se voit enfin gratifié d'un support et d'une couverture médiatique à la hauteur de son talent. Moments forts du set, " The game of fear " et " Sample of yesterday " atomisent la fosse et ce ne sont pas les premiers rangs qui me démentiront ! Carton plein donc pour ce gros espoir à qui l'on souhaite d'accrocher une grosse tournée européenne, histoire d'asseoir encore sa maîtrise de la scène.

Arrive enfin le gros morceau de la soirée. Dernier passage montpelliérain de DAGOBA, leur show en première partie de LOUDBLAST en 2004 est encore dans tous les esprits et nombreux sont les fans qui, dans le public, attendaient le retour des marseillais avec impatience. Force est d'admettre que cette attente n'aura pas été vaine tant le groupe va ce soir encore, démontrer toute sa force de frappe. Assurant depuis plus d'un an la promo du fabuleux " What hell is about " sur toutes les routes d'Europe, fort d'une tournée de près de 40 dates en ouverture d'IN FLAMES et SEPULTURA, de multiples concerts en tête d'affiche et quelques festivals dont le mémorable Hellfest 2006, DAGOBA est devenu redoutable sur scène. Engageant les hostilités sur le terrible " What hell is about / Die tomorrow " le groupe donne le ton de son show dès les premiers accords.

Professionnel en diable, ultra-carré, le set des marseillais démarre pied au plancher. Werther et Isakar ne tiennent pas en place et encadrent un Shawter magistral de maîtrise vocale. Franky, dont le jeu très visuel rappelle dans son attitude un certain Tommy Lee, est impérial et semble plus que jamais être la clé de voûte du son DAGOBA. La batterie est mixée encore une fois très en avant. L'effet est garanti et " The man you're not " fait trembler le Rockstore.

Petit retour dans le passé avec le surpuissant " Something stronger " avant que Shawter ne prenne une guitare bien maîtrisée sur " The things within ". Le chanteur, principal compositeur du groupe, prend alors une tout autre dimension, encore plus charismatique et pas loin d'un certain Rob Flynn. Une fan, certainement troublée par cette nouvelle aura lui volera même une bise sur la fin du titre. Si la popularité d'un groupe devait se juger au nombre de jolies filles dans le public, force est de constater que DAGOBA est sur la voie du succès !

La suite est tout aussi jouissive. Alors que le son s'améliore, " Living dead " puis le mélodique " Cancer " nous préparent au grand moment du set, le terrible " It's all about time ". Sur ce titre, la voix samplée de Vortex soutenue par les blasts démentiels de Franky me fait dire que le groupe a vraiment eu une idée de génie en conviant le grand norvégien à participer à leur dernier album.

La fin du show est tout aussi intense, avec un " Release the fury " sur lequel l'épreuve du temps n'a pas de prise, suivi du double volet de " The white guy ", enchaîné et qui conclut à merveille une heure d'un set d'une intensité rare.

Alors que la salle se vide progressivement, nous sommes quelques uns à retrouver lentement nos esprits au stand de merchandising en confiant nos premières impressions au groupe, qui à tôt fait de nous rejoindre. Franky, seul sur scène, affiche la solitude du batteur face à son imposant matériel qu'il faut désormais méticuleusement remballé jusqu'à la prochaine date, aidé par un de ses roadies Nous nous retrouvons enfin tous autour d'un verre. Une chose est claire, la relève du Métal français est bien vivante et elle a les crocs méchamment affûtés. On vous aura prévenu ! Leproz'Yvesz.

Setlist DAGOBA :

· Intro
· What hell is about …
· Die tomorrow
· The man you're not
· Something stronger
· The things within
· Living dead
· Cancer
· It's all about time
· Release the fury
· The white guy (and the black ceremony)
· The white guy (suicide).

 

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ROTTING CHRIST + MALEVOLENT CREATION + ROTTEN SOUND + SARDONIC

22/03/07 - Lyon, Marché Gare, France - Organisation : Hammers of Gones


Affiche alléchante proposée une fois de plus par Hammer of Gones et qui mérite de faire le déplacement vers Lyon, si ce n'est que cette fois ce sera de Bordeaux que sera donné le point de départ, le lendemain du concert de KREATOR/CELTIC FROST au Theatre Barbey. La journée sera donc consacrée à tailler la route, pour une arrivée pile à l'heure à la salle du Marché Gare, où avez eu lieu l'an passé le concert de BOLT THROWER (report en ligne). Le temps de manger un savoureux sandwich de grande surface et de pénétrer dans la salle que le premier groupe a déjà joué quelques titres. Incapable de me rappeler quand j'avais déjà vu ce groupe de Death allemand, dont l'attitude du chanteur me rappelle pourtant quelque chose... En fait c'était en première partie de VADER l'an passé sur la date de Limoges ! Ce groupe ne m'avait donc pas laissé un souvenir mémorable, mais plus à cause de leur Death des plus classique que de la conviction mise sur scène qui est remarquable. Si la salle se remplit peu à peu, l'affluence sera bien loin de BOLT THROWER où c'était sold-out (300 places), dommage car ce soir il y a vraiment du lourd, du très lourd même puisque derrière SARDONIC déboule le Grindcore des vétérans finlandais de ROTTEN SOUND ! Et première grosse baffe dans la tronche sans même avoir le temps de s'en rendre compte, avec un grindcore " nouvelle génération " où le chanteur balance ses vocaux avec une puissance impressionnante ! Le nouveau bassiste a une attitude franchement terrible, surtout chaussé de charentaises ! Bref, les finlandais ne mettent pas longtemps pour animer la fosse et la maintenir éveillée.

Set list ROTTEN SOUND :

* Decay
* VSA
* Follow
* Perfection
* Fear
* Suffer
* Loss
* Crime
* Corponation
* Units
* Mass Suicide
* Maggots
* Nation
* Slay
* Western Canc.
* GDP/CTC
* Targets
* Time
* Burden
* Sell your soul

MALEVOLENT CREATION va lui aussi ne pas avoir besoin de beaucoup de temps pour nous assener de brûlots death-thrash tout aussi séduisant les uns que les autres, le tout joué avec une grande décontraction et beaucoup d'humour et de complicité avec le public. Relever le défi de passer derrière un rouleau compresseur tel que ROTTEN SOUND n'est pas permis à tout le monde, mais la bande à Brett Hoffman ne fait pas dans la demi mesure avec des titres comme " Blood Brothers " ou " Slaughter of innocence ". Une valeur sûr en live, surtout avec un tel batteur ! Et pour ne rien gâcher le son sera très bon, comme tout du long de cette soirée.

Mais le groupe que j'attendais le plus c'est les grecs de ROTTING CHRIST qui viennent de nous pondre avec Theogonia un nouvel album magistral ! Et sur scène malgré la faible affluence le groupe se donne à fond avec en tête le chanteur/guitariste Sakis Tolis qui est véritablement déchaîné ! Tout est propre et carré, les nouveaux titres avec les intros sur bande passent très bien et les classiques comme In Domine Satana ou King of A Stellar War ne font que faire compter ce concert parmi les meilleurs de cette année 2007. On devrait pouvoir profiter d'ici la fin de l'année d'un nouveau dvd live retranscrivant cette tournée ce qui n'est pas du luxe vu la qualité de la prestation des grecs ce soir ! Prochaine étape Barcelone pour une nouvelle date de KREATOR/CELTIC FROST ! (Fully) ps : Thanks to Cindy & Hammer of Gones


Set List ROTTING CHRIST :

* Intro
* 5th Illusion
* Archon
* Athanatoi Este
* Enuma Elish
* The Sign Of Prime Creation
* Keravnos Kivernitos
* King of A Stellar War
* You my cross
* The sign of Evil existance
* Fmenth, thy gift
* He, the Aethyr
* In Domine Sathana
* Under the name of a legion
--
* Non serviam

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SAXON + MASTERPLAN

29/03/07 - Lyon, Transbordeur, France - Organisation : Base Productions


" The Inner Sanctum Tour ", la tournée qui voit SAXON se balader pour une cinquantaine de dates à travers l'Europe pose ses (grosses) valises à Lyon avec pas moins de deux tours bus et un semi-remorque affublés aux couleurs de SAXON ! Nous découvrons ces véhicules à notre arrivée sur le parking du transbordeur, où les roadies se détendent en pratiquant du tir à l'arc sur une cible improvisée, faisant bien marré Biff et Doug lorsque ceux-ci débarquent en taxi de leur hôtel. La veille était en effet une journée off sur Lyon, ce qui peut laisser espérer un groupe en pleine forme pour le concert de ce soir ! D'ailleurs juste retour des choses, car si pour la dernière date à Lyon cela se passait dans le Club transbo (Biff y fera allusion pendant le concert, pas leur meilleur souvenir…), cette fois c'est bien dans la grande salle que le groupe pourra déployer tout son matos ! En première partie on a droit à un MASTERPLAN new look, puisqu'en remplacement de l'ex-HELLOWEEN Uli Kusch c'est Mike Terrana (ex-RAGE) qui s'y colle (pour combien de temps ?), et le talentueux Jorn Lande à laisser sa place à Mike DiMeo (ex-Riot,The Lizards). Ce dernier à fort à faire pour assurer la relève mais le bougre a du métier et semble très à l'aise sur scène. Leur set m'aura rapidement lassé, car même si j'avais assez accroché sur leur second album Aeronautics (kro sur leprozy), le nouveau line-up et le dernier album ne m'ont pas vraiment convaincu, s'est pourquoi après quelques titres on écoutera la suite du concert (et l'inévitable solo de Terrana of course !) depuis le bar avec les connaissances lyonnaises. Je trouve juste dommage que le show du groupe soit limite sabordé avec des lights minimalistes et un son pas exceptionnel, surtout pour le chant que l'on peinait à entendre s'il on était mal placé…

Set list MASTERPLAN :

* Spirit
* Enlighten Me
* Take me over
* Lost and Gones
* Heroes
* Crystal night
* Soulburn (drums solo)
* Back for my life
* Keeps me Burning
* King Hearted

Mais passons aux choses sérieuses et à la véritable raison de notre nouveau déplacement en terre lyonnaise : un énième concert de SAXON ! A l'aise aussi bien en gros festival qu'en salle plus intime (comme le Koslow à Bordeaux…), les anglais reviennent plus fort que jamais avec un dernier album simplement excellent, un des tout meilleur de leur longue discographie ! Avant de monter sur scène, Nibbs Carter fait une longue séance d'échauffement, et on le comprend quand on voit la fougue qu'il met à headbanguer comme un damné sur chaque concert !
A l'image du premier titre, on se taillera de larges tranches du nouvel album dans une set list qui n'oublie pas les classiques intemporels comme Crusader, Princess of the Night ou Wheels of Steels. La moyenne d'âge du public fait largement pencher la balance en faveur de ces " old-songs ", mais les nouveaux titres d'Inner Sanctum passent formidablement bien l'épreuve de la scène. Biff utilise les ficelles habituelles pour remuer l'assistance comme quand il siffle dans le micro sur Motorcycle Man, qu'il compare l'ambiance aux récentes dates espagnoles (toutes sold out !) ou à celle de Paris le lendemain histoire de faire réagir le public. Et ça marche ! Mais cette fois il ne va pas déchirer la set list ni mimer de la manger ! A noter que Biff ne quittera pas de la soirée son long manteau malgré la chaleur régnant dans l'enceinte du Transbordeur. Le set se déroule en deux temps, avec une douzaine de titres qui représente le gros morceau du show et qui doit être commune à toutes les dates, puis un retour sur scène avec Atila et ses huit minutes, enchaînement avec un medley qui englobe Dallas 1 PM, 747 (Strangers In The Night) et " And the band plays on " rien que ça ! Doug reste seul sur scène pour un solo bien sentie avant de lancer Wheels of Steels. Et comme avec SAXON quand il n'y en a plus il y en a encore nouveau retour sur scène pour Denim and Leather et Ashes to Ashes qui clôture définitivement la soirée. Etrange fin d'ailleurs que de conclure avec ce morceau… le groupe peut se faire saluer comme il se doit car ce soir on avait à faire à un grand SAXON ! (Fully) ps : thanks to Eric & Base Productions


Set list SAXON :

* State of Grace
* Let me Feel Your Power
* Motorcycle Man
* If I was you
* Strong arm of the law
* Great White Buffalo
* Travellers
* To hell and back
* Red star Falling
* Requiem
* Princess of the Night
* Crusader
* I've got to Rock
--
* Empire Rising (intro)
* Atila the Hun
* Medley Dallas 1 PM / 747 (Strangers In The Night) / And the band plays on
* Solo Doug
* Wheels of Steels
--
* Denim and Leather
* Ashes to Ashes


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NO MERCY FESTIVAL 2007

12/04/07 - Lyon, Transbordeur, France - Organisation : Hammer of Gones


Première halte du No Mercy Festival dans la capitale des gaules pour un festival qui se contente d'habitude d'aller visiter la capitale alsacienne et les metalleux blasés et râleurs de l'autre capitale… En plus cette année l'affiche tape dans tous les sens avec du old school (ROOT), du thrash allemand (DEW SCENTED), du black (BEHEMOTH), les vétérans du grindcore (NAPALM DEATH) et MOONSPELL en tête d'affiche ! bref on pouvait s'attendre à une affluence conséquente dans le grand Transbo mais décidément ce sera pas encore pour cette fois, avec dans les 700 personnes soit à peu près la même affluence que SAXON quelques semaines plus tôt. WITHIN TEMPTATION avait quand à eux blinder cette salle la veille de SAXON… temps difficile pour les orgas avec un public qu'il est décidément bien difficile à mobiliser en nombre mais il reste toujours les passionnés les vrais comme ce fan de NAPALM venant de l'Ariège et faisant partager son excitation d'avant concert à tout le parking !

Après un vote sur le forum d'Hammer of Gones visant à départager BENIGHTED, DESTINITY et WISPER-X pour ouvrir cette date, c'est DESTINITY qui remporta les suffrages avec un programme de thrash death basé sur Synthetic existence et un nouveau titre " Still remember " qui préfigure le meilleur pour le prochain album. Si les conditions de jeu n'ont pas était les meilleurs, les lyonnais avaient le même espace que les autres groupes et pouvait s'en donner à cœur joie malgré la difficulté que représente ce genre de prestation écourtée devant une assistance restreinte. Mais Mick n'hésite pas à payer de sa personne encore ce soir en se payant un magnifique slam qui a bien réveillé les premiers rangs…rdv au Hellfest !


Set list Destinity :

* Intro / Ex-Nihilo
* Evolution / Devilution
* Deconstruction of Times
* Deshumanized Nature
* Still Remember

Inconnu de la soirée pour beaucoup, les tchèques de ROOT font pourtant figure de vétérans pour un combo formé à la fin des années 80. Pratiquant un dark heavy teinté de paroles 666% evil, on va avoir droit à un chanteur déguisé en pseudo prêtre sataniste qui va nous déclamer ses textes derrière un chevalet, sa tenue me rappelant le gratteux de GLOOMY GRIM (manquait plus que le ketchup bu dans un crâne en plastique)… je n'ai pas retenu grand chose de leur prestation, mais cela sortait quelque peut de l'ordinaire ce qui ne sera pas le cas avec le groupe suivant…En tout cas une excellente opportunité pour défendre leur nouvel album " Daemon Viam Invenient " dispo dans une version avec bonus dvd limitée à 666 exemplaires, of course…


Set List Root :

* Talking Bones
* Endowment
* And They Are Silent
* The Festival Of Destruction
* Písen pro Satana
* 666

A l'affiche de l'Underground Festival de Millery l'an passé, les thrasheurs allemands de DEW SCENTED vont dérouler sans surprise des compos qui peine à se démarquer l'une de l'autre, mais le tout reste assez rodé et cohérent pour tenir la distance mais pas sûr que je leur accorde beaucoup d'attention Hellfest cette année… c'est sûr ça poutre sévère, le frontman est très à l'aise mais je trouve qu'il manque quelque chose à ce combo pour passer à l'étage supérieur, dommage.

Set List Dew-Scented :

* Never To Return
* Cities Of The Dead
* Turn To Ash
* That's Why I Despise You
* Soul Poison
* Into The Arms Of Misery
* Acts Of Rage

Now it's time of the Beast… je gardais un grand souvenir de la prestation de BEHEMOTH au FuryFest 2005. Ici une chaleur plus supportable que dans le petit hall du Mans et une prestation des polonais sans faille. Il faut dire que ce n'est pas les bonnes compos qui manquent, et cerise sur le gâteau à cette set list best of on aura droit à un nouveau titre " Christ Grinding Avenue " dans la lignée du précédent album. Le groupe accorde toujours beaucoup d'importance à son décor de scène ce qui avec des lights pas trop foireux contrairement aux groupes précédent rendra l'ensemble vraiment sympa à regarder. Et rien qu'à repenser à l'intro sur Demigod, j'ai envie d'y retourner ! une majorité du public semblait découvrir ce groupe live, Nergal peinant à obtenir une réponse massive sur la présentation des morceaux comme " Christians…. to the lions " tiré du sublime Thelema6 ! Mais sur scène BEHEMOTH c'est du solide et on se retrouve plongé dans une bulle où règne l'atmosphère bien particulière du black des polonais pour que la petite dizaine de compos jouées ce soir passe une fois de plus à une vitesse folle.

Set List Behemoth :

* Demigod
* Antichristian Phenomenon
* Conquer All
* Christians To The Lions
* Summoning Of The Ancient Gods
* Christ Grinding Avenue (nouveau titre)
* Decade Of Therion
* As Above So Below
* Chant For Ezxhaton 2000

Les pits des concerts lyonnais savent s'agiter pour les grandes occasions, et la venue de NAPALM DEATH en est toujours une! Barney même ennuyé par son attelle à son genou gauche n'en est pas moins toujours autant agité avec une set list là aussi aux petits oignons pour les fans. Et quand on voit que le groupe balance " Suffer the Children " dès le troisième morceau, faut pas s'attendre à ce que le groupe décide de lever le pied ! C'est un putain de monument ce combo quand même…la fosse leur fait honneur en mêlant jeunes et moins jeunes dans un joyeux bordel qui laisse un bon aperçu de ce que ça sera dans deux mois et demi au Hellfest !

Set List Napalm Death : (avec un Greed Killing qui se ballade qq part…)

* Sink Fast, Let Go
* Unchallenged Hate
* Suffer The Children
* Silence Is Deafening
* Instruments Of Persuasion
* Fatalist
* Continuing War On Stupidity
* Breed To Breathe
* Control
* When All Is Said And Done
* In Deference
* Hung
* The Code Is Red... Long Live The Code
* Scum
* Life?
* The Kill
* Deceiver
* You Suffer
* Nazi Punks Fuck Off
* Mass Appeal Madness
* Persona Non Grata
* Smear Campaign

Passer derrière une telle lame de fond paraît casse gueule, mais le changement radical de style et le charisme de Fernando Ribeiro vont rapidement nous remettre dans l'ambiance, d'autant que visiblement le groupe Portugais a de nombreux fans venu exprès pour eux. Seulement dommage que quelques excités ne se rendent pas compte que NAPALM c'est finit et que c'est pas la peine de se jeter partout pour faire voir qu'on est un homme (les mêmes qui doivent rester bien en retrait du pit de ND). Bref, de toute façon c'est sur scène que tout se passe et les Opium, Vampiria, Alma mater et Fullmoon (quel enchaînement que ces trois morceaux !) permettent de conclure merveilleusement cette soirée. Et cadeau des cadeaux, le groupe va rendre hommage à Adipocère et à son boss Christian Bivel en interprétant en rappel le second morceau d'Under the Moonspell, l'ep culte sorti sur le label lyonnais avant que les prometteurs portugais signe sur Century Media pour sortir le magnifique Wolfheart. Final sur Mephisto d'une soirée vraiment pas comme les autres... dire que certains hésitent à se déplacer pour de tels concerts, va comprendre ! Allez c'est décidé direction Montpellier et Toulouse fin avril pour les deux nouvelles dates françaises de MOONSPELL, cette fois seul à l'affiche ! (Fully) ps : Thanks to Cindy & Hammer of Gones


Set List Moonspell :

* In Memoriam
* Finisterra
* Memento Mori
* Opium
* Awake!
* Ruin And Misery
* Abysmo
* Blood Tells
* Upon The Blood Of Men
* Everything Invaded
* Vampiria
* Alma Mater
* Fullmoon Madness
---
* Tenebrarum Oratorium (Andamento I / Erudit Compendyum) !!!
* Mephisto

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MOONSPELL

24/04/07 - Montpellier , Rockstore, France - (+ MEPHISTO)
25/04/07 - Toulouse, Havanna Café, France -


Tout émoustillé par la prestation des Portugais au No Mercy à Lyon, il est clair que je n'imaginais pas louper ces deux dates dans le sud de la France ! la combinaison idéale pour les fans, peut-être un peu moins pour les orgas car mobiliser en nombre le public sur deux concerts aussi rapproché que ce soit au niveau de la distance qui sépare les deux villes ou de la date n'inciter pas à espérer grand optimisme quant à l'affluence. A Montpellier ce sera correct même si on sentait les courant d'air dans le rockstore, et à Toulouse ou la salle du Havana Café est plus grande il y avait un peu moins de monde, les tables étant disposé dans toute la salle sauf au niveau de la fosse. Dommage mais compréhensible, d'autant que sur place l'entrée était à 25€ de quoi refroidir alors que beaucoup de fans préfèrent commencer à économiser en prévision des festivals qui arrivent à grand pas ! D'ailleurs en parlant de festival, on aura l'occasion de revoir les portugais à l'affiche du Hellfest qui est en ce moment un des principale sujet de conversation et c'est tant mieux !
Première étape à Montpellier dans un Rockstore où je n'étais pas retourné depuis plusieurs années et qui a visiblement besoin d'un bon coup de lifting à l'intérieur… Le mystère de la première partie " Mephisto " est levé, c'est un groupe local de rock-metal plutôt agréable à écouter et qui permet de patienter en attendant la suite…
Ayant encore en tête le concert du no Mercy à Lyon, je ne met pas beaucoup de temps à rentrer dans le show avec la trilogie In Memoriam / Finisterra / Memento Mori du dernier album Memorial. D'ailleurs pas de grand changement dans la set list par rapport au No Mercy, du moins pour la première partie du set. Côté lights les stroboscopes sont de retour… si sur une scène surélevée comme en festival cela peut rendre assez bien, en salle de concert c'est loin d'être le cas…se faire flashé les yeux toute la soirée quand on est au premier rang n'est pas très agréable c'est le moins que l'on puisse dire… Du dernier album sera également joué Blood Tells et Proliferation mais la set list est assez longue pour proposer toute une liste de classique. Identique pour les deux concerts, elle sera basée sur la même base que lors du No Mercy mais avec Proliferation, Nocturna, From Lowering Skies et Capricorns en plus. Mais comme on pouvait s'en douter pas de titre d'Under the moonspell ce qui ne fait que renforcer la valeur du cadeau faite par le groupe au public lyonnais et à Christian Bivel d'Adipocère sur la date du NoMercy (lire la chronique No Mercy Festival 2007) … L'enchaînement Vampiria - Alma matter - Full Moon conclue la première partie du set en apothéose. Alma Matter est d'ailleurs après moults réflexions mon titre préféré des portugais! Rien que les premières paroles "Mother Tongue speaks to Me - In the strongest way I've ever seen" me donne des frissons ! Sur Fullmoon, Fernando garde sa bonne vieille habitude de frapper les cymbales du kit de Mike pour les jeter ensuite au public avant de quitter la scène. Autre moment fort des deux concerts, les solos endiablés de la fin du morceau Everything Invaded où l'on plane littéralement !
Les lights seront corrects les deux soirs, mon moment préféré étant sur Fullmoon quand un spot illumine la lune du backdrop... Deux bonnes soirées même si l'ambiance sur la date Montpelliéraine était décevante. Allez on remettra ça pour le Hellfest où l'orga a su réserver une place de choix au Portugais sur la Gibson stage entre CHILDREN OF BODOM et le set qui s'annonce déjà monstrueux du retour d'IMMORTAL en France ! (Fully) ps : thanks to Roger WESSIER & Moonspell management.


Set list MOONSPELL (identique les deux soirs) :

01 - In Memoriam
02 - Finisterra
03 - Memento Mori
04 - Blood Tells
05 - Opium
06 - Awake
07 - Ruin and Misery
08 - Proliferation
09 - Upon The Blood Of Men
10 - Everything Invaded
11 - Nocturna
12 - Vampiria
13 - Alma Mater
14 - Full Moon Madness
15 - From Lowering Skies
16 - Mephisto
17 - Capricorn At Her Feet

 

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DAGOBA + ZUUL FX + TREPALIUM + HTRAY

05/05/07 - Limoges, La Souterraine espace l'Ecluse, France -
Organisation : Espace ecluse / sbra


En fin limier, l'équipe de leprozy a réussi à pister nos marseillais favoris pour une date au Nord de Limoges dans le très bel espace de l'Ecluse. Organisé par la sbra avec le concours financier de la communauté de commune locale, cette date n'est pas une première puisque sont déjà passé dans ces murs GOJIRA, LOUDBLAST ou les fabuleux SUP. En parallèle de cette soirée était programmé deux séances pour le film de Sam Dunn METAL : a Headbanger's journey au cinéma local ainsi qu'un autre concert plus axé tout public la veille dans cette même salle. Mais ce soir il y a du lourd avec quatre combos qui montre le dynamisme de la scène metal française. Et pour avoir eu la chance de voir les montpelliérains d'HYPNOZE quelques jours plus tôt je peux vous assurer que l'on n'est pas au bout de nos surprises...

 

H-TRAY (by Fully) H-TRAY (by Fully)


Pour débuter la soirée HTRAY que j'avais pu voir en ouverture de TEXTURES à Limoges et dans un bar sur Clermont. Le groupe m'avait déjà fait très bonne impression, mais sur une grande scène comme ce soir avec un public hyper motivé cela prend une tout autre proportion…surtout qu'il y a de l'évolution dans le line-up. Les brivistes ont en effet du remplacer leur batteur, et c'est maintenant Léa une ado d'une quinzaine d'années qui occupe le poste ! Autant dire du jamais vu dans le milieu et vu sa prestation de ce soir je pense que l'on a pas fini d'entendre parler d'elle… Mais le reste du groupe n'est pas en reste, avec pour chef de file un chanteur qui a plus le look d'un death metalleux mais la puissance qu'il met dans son chant metalcore est vraiment terrible. La fosse est déjà très agitée, avec un premier braveheart dans un très bon esprit qui lance définitivement la soirée. On ira soutenir le groupe au SIN CESSION à Lyon début juin avec en jeu une place pour jouer le Dimanche sur la Discover stage du Hellfest! La concurrence sera rude mais le groupe a vraiment ses chances, croisons les doigts pour eux !

H-TRAY (by Fully)


Set list H-TRAY :

* DISTRESSING REPORT
* WORST TIMES OF DECLINE
* WISE UP
* SHORT LIVED NEW TREND
* BLECH
* WASTE FOR LIFE
* ALERT
* REMOLD
* ABERATION
* TEN YEARS AFTER

 

Trepalium (by Fully) Trepalium (by Fully)

Tout le long de la soirée le timing sera respecté scrupuleusement avec un roulement entre deux groupes si bien minuté qu'on se croirait en suisse ! Enchaînement avec TREPALIUM pour une bonne dose de boogie death qui est plus difficilement abordable que les autres groupes à l'affiche ce soir, cela se voit d'ailleurs à la réaction du (jeune) public qui est plus retenue. Reste qu'il est toujours aussi agréable de réécouter live les titres torturés d'Alchemick Clockwork Of Disorder. Le groupe s'apprête à lui donner une suite, souhaitons leur un été studieux à l'ombre de leur studio ! Kéké va nous réserver une belle surprise…s'il a pour habitude de se mettre torse nu pour montrer son corps d'athlète cette fois on le découvre en soutien gorge avec un string dessiné au marqueur ! j'ai des photos d'ailleurs en exclusivité pour vous petits veinards héhé…

Trepalium (by Fully) Trepalium (by Fully)

Set list TREPALIUM :

* Ritual
* Vesania
* Desease my life
* Paranoid
* Necropolis
* Decayed Emotions
* Savage
* Alchemick Clockwork Of Disorder
* Modus
* Pulsion
* Sick boogie murder
* Perversion of reality

 

Zuul FX (by Fully) Zuul FX (by Fully)

Depuis le temps que j'attendais de revoir la bande à Steve Petit sur scène, c'est chose faite. Surtout que depuis le Fury fest 2005 et la prestation du groupe alors que devant un parterre quasi désert (voir report fury 2005), ZUUL FX a sorti un second album plus personnel qui prend toute son ampleur sur scène. Car en plus d'une grosse débauche d'énergie, le groupe propose quand cela est possible comme ce soir un show light superbe qui colle parfaitement à leur vision du metal. Le nouveau gratteux assure comme il se doit, et la fosse se déchâine. Moment très intense sur le final avec la reprise de FEAR FACTORY Demanufacturate, qui est l'influence majeur du groupe mais qui pourrait en douter après ce set ? On n'a pas finit d'entendre parler d'eux car le groupe devrait sillonner l'hexagone à la rentrée prochaine. Si je n'ai qu'un conseille à vous donner, bougez-vous !

Set list ZUUL FX :

* Here is pure hatred
* Fight for the cause
* Nothing is real
* God Bless
* hate me bastard
* Help me
* Devilstar
* Cabal
* Live your life
* Get away
* 14 years old
* Fuck them all
* I never forget
* Behind the lights
* Demanufacturate (Fear Factory)

 

Dagoba (by Fully) Dagoba (by Fully)

Nouveau concert de DAGOBA, toujours un plaisir de retrouver les marseillais car c'est la certitude de passer une bonne soirée. Et vu la quantité de jeunes fans arborant fièrement le tee-shirt du groupe, je ne suis pas le seul à être du même avis. L'entrée sur scène des musicos sur la fin de la traditionnelle intro qui fait monter la pression est toujours aussi intense, et l'apparition de Werther avec sa basse qui comporte les logos du groupe illuminé ça claque ! Le début de la set list sera classique mais on va avoir droit au fil du concert à quelques raretés comme Rush pas joué depuis un bon bout de temps ! Le public est à fond avec des circles pits et des braveheart à la chaîne, tout ce petit monde va finir complètement exténué par les sollicitations incessantes de Shawter sur la fin du concert. Une bien belle soirée organisée demain de mettre par la sbra et qui permet de montrer que le public des zones rurales sait s'amuser en concert, ce qui est loin d'être systématique dans les grandes villes… A l'année prochaine ! (Fully) ps : thanks to Salva & Dagoba, Steph&Steph & la sbra.

 

Dagoba (by Fully) Dagoba (by Fully)

Dagoba (by Fully)


Set list DAGOBA :

* Intro/Die Tomorrow
* The Man You're Not
* Something stronger
* The things Apart
* The things within
* Livin'dead
* Cancer
* Time
* The Fall of Men
* Morphine
* Rush
* Maniak
* White guy 1
* White guy 2

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KREATOR + CELTIC FROST + LEGION OF THE DAMNED + WATAIN

24/03/07 - Barcelone, Razzmatazz, Espagne - Organisation : Rock N' Rock


Samedi soir plutôt prometteur dans la capitale catalan, où la tournée commune KREATOR / CELTIC FROST fait une halte obligée au fameux Razzmatazz, au milieu d'un périple européen qui a écumé les salles les plus illustres de notre musique adorée. Me voilà à nouveau sur la route, au volant du Kangoo " Nuclear Blast ", avec mon compère Fully et de Denis, un defender bien connu des internautes.

Encore sous le choc de sa semaine " on the road ", Fully qui vient de voir les deux groupes à Bordeaux quelques jours plus tôt, ne cache pas son enthousiasme et me met sérieusement l'eau à la bouche durant le trajet, d'autant plus que deux autres groupes complètent ce soir l'affiche, WATAIN et LEGION OF THE DAMNED.

Arrivés sur place tôt dans l'après midi, nous constatons que l'ambiance est détendue devant le club barcelonais. Tommy J.Warrior signe quelques autographes, Sami se fait prendre en photo, pour le plus grand bonheur des fans qui squattent sur le trottoir, tandis que le Pepe bar, lieu de culte par excellence est encore fermé, heure de la sieste oblige.

Les portes ouvrent enfin à 17h30, et le Razz se remplit doucement tandis que le chaos se prépare sur scène. Après une intro inquiétante, WATAIN débarque sur scène. Soutenus par un son extrêmement limpide pour une première partie, les suédois atomisent d'entrée les premiers rangs de leur black hyper soigné. A l'image de leur récent " Sworn to the dark ", dont la presse a fait des éloges, leur prestation scénique ne laisse rien au hasard. Héritier de feu DISSECTION, WATAIN s'est assuré le soutien d'un second guitariste en la personne de Set sur la tournée, et le groupe ne cache pas sa volonté de combler le vide laisser par Jon Nodveidt en distillant un show de pur Black Metal à faire pâlir la concurrence. Attaquant par un " Underneath the cenotaph " enchaîné à " Devil's blood ", le ton des trente minutes imparties au groupe est donné. " Satan's hunger ", " I am the Earth ", " Sworn to the dark ", la musique glaciale et malsaine de WATAIN vous pénètre par toutes les pores et me pétrifie sur place sur le final de " On horns Impaled ".

Les hostilités sont relancées le temps d'un changement de matos, avec les brutes de LEGION OF THE DAMNED. La sensation Death Metal du moment prend la scène d'assaut et engage durant 45 minutes, un travail de brouillage auditif succulent. Axant son set sur les compos de ses deux brûlots " Malevolent rapture " et le récent " Son of the Jackal ", le combo hollandais fait des ravages dans les premiers rangs et malgré certains titres un peu linéaires en milieu de set-list parvient à s'en tirer haut la main, tant son Death marteau pilon écrase tout sur son passage.

Arrive enfin le premier gros morceau de la soirée. CELTIC FROST et KREATOR se partagent la tête d'affiche près de 20 ans après une première tournée commune où les allemands ouvraient pour les suisses. Ces derniers, forts d'un come-back réussi et responsables d'un des disques majeurs de 2006 avec " Monotheist ", n'en finissent plus de tourner et d'affirmer leur maîtrise de la scène. Après les avoir vu au Hellfest et au Wacken 2006, c'est avec une excitation certaine que j'attendais ce show en salle, afin de plonger une nouvelle fois dans l'atmosphère si singulière du FROST.

A l'extinction des lumières, le ton est donné. Le public, connaisseur, accueille l'arrivée des suisses avec enthousiasme. Les lights bleus percent la pénombre et les musiciens se profilent, aux premiers accords du ténébreux et inquiétant " Procreation of the wicked ". Si Tom Gabriel Fischer assure parfaitement son rôle de leader et d'architecte du Frost, c'est Martin Ain qui ce soir, va assurer le rôle de maître de cérémonie. S'adressant au public entre les morceaux tel un prêcheur, abordant son thème favori de la mort, son aura apporte au show l'élément définitif d'un concert de CELTIC FROST. Glaciale, inquiétante et morbide, la musique du combo suisse s'adapte à merveille à un show en salle et prend une dimension religieuse sous l'égide du ténébreux bassiste. " Visions of mortality ", " Circle of the tyrants ", les morceaux les plus lourds et sombres du groupe s'égrainent et le public en redemande. Véritablement possédés par leur musique, les quatre zicos livrent un set surpuissant au cours duquel les titres de " Monotheist " se mêlent à la perfection aux classiques. " The Usurper ", " Ain Elohim ", " Necromantical screams ", aucun ne manque à l'appel et contrairement à nombre de dates, où le groupe a dû écourter son set du fait des contraintes d'horaires, il délivre ce soir son show dans son intégralité, soit près de 80 minutes. Le public conquis et totalement fasciné n'en perd pas une miette et fait une ovation au groupe qui envoie un dernier " Into the crypt of rays " et son terrifiant " Sinagoga satanae " en guise de tableau final.

Comme à chaque fois lorsque deux têtes d'affiches se partagent la scène, on se demande comment la suite pourra être aussi intense et comment un public pourra encore se mobiliser. Trois groupes se sont déjà succédés et vu le déluge sonore auquel nous avons eu droit, la tâche de KREATOR pouvait s'annoncer délicate. Mais c'est sans compter sur l'énergie des fans locaux, gonflés à bloc et qui, dès l'intro de " The patriarch ", font exploser la fosse. La salle, blindée, réagit comme un seul homme sur " Violent revolution ", " pleasure to kill ", " Some pain will last ", se laissant haranguer par un Mille Petrozza dont les speeches, s'ils sont toujours aussi prévisibles, n'en font pas moins mouche auprès des fans. " Enemy of god ", enchaîné à " People of the lie " et " Europe after the rain " est un pur moment de bonheur et le thrash old-school percutant et incisif des allemands atteint des sommets. Piochant dans l'ensemble de son répertoire pour cette tournée, KREATOR revisite " Renewal ", nous plonge dans " Extreme aggression ", " Phobia ", " Betrayer " et le public en redemande. Mille, en grande forme, tient son public comme jamais et savoure le statut et la respectabilité que KREATOR a acquis à force de persévérance et de ténacité depuis plus de 20 ans sur la route. " Impossible brutality " est repris en cœur par un public aux anges, qui s'égosille une dernière fois sur le final " Flag of Hate /Tormentor ". Encore sous le choc, nous terminons la soirée au Pepe Bar avant de reprendre la direction de la frontière avec la ferme intention de se reprendre une dose de " Suicide terrorist " et de " Betrayer " lors du Hellfest, où KREATOR est à nouveau à l'affiche. Thrash 'til death ! YvesZ.


Set list KREATOR :

The Patriarch
Violent Revolution
Pleasure To Kill
Some Pain Will Last
Enemy Of God
People Of The Lie
Europe After The Rain
Suicide Terrorist
Awakening of the Gods/
Behind the Mirror ( Medley )
Renewal
Extreme Agression
Phobia
Betrayer
Voices Of The Dead
Reconquering The Throne
Impossible Brutality
Flag Of Hate
Tormentor

 

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THE HAUNTED + MUNICIPAL WASTE + LYZANXIA

10 & 15/05/07 - Poitiers + Lyon -


Après les concerts de KREATOR/CELTIC FROST à Bordeaux et Barcelone, MOONSPELL à Lyon, Montpellier et Toulouse, je continue de profiter en cette année 2007 de pouvoir doubler voir tripler les dates de tournée, cette fois avec THE HAUNTED ! Toujours sympa de voir un groupe sur plusieurs dates successives, cela permet de bien appréhender le set et de voir s'il reste une petite part d'impro…
THE HAUNTED est un de mes groupes favoris en live, rien que pour leur morceau instrumental phare Dark Intentions qui me rend complètement dingue ! Devant normalement ne faire que la date de Lyon, la possibilité d'assister à la date de Poitiers s'est faite de plus en plus forte, et je me suis dit qu'avoir la chance de voir les thrasheurs us old school MUNICIPAL WASTE et nos frenchies préférés de LYZANXIA sur la même affiche n'allait sûrement pas se reproduire de sitôt ! Le passage des suédois devait initialement avoir lieu courant février mais cette tournée a était décalée, ce qui a permis à la salle du Confort Moderne de récupérer la date qui devait initialement avoir lieu à Bordeaux. Cette salle correspond à ce que chacun peut rêver d'avoir dans sa ville, un lieu qui regroupe expos, fanzinothèque démente (des milliers de fanzine, j'ai même retrouvé un numéro de leprozy papier !) et salle de concert à la bonne capacité pour permettre d'organiser des dates en province. Le tout se trouve dans une arrière cour où se trouve un disquaire et un bar, bref un lieu que chacun aimerais avoir près de chez soi… A Lyon, la date à lieu dans un CCO de Villeurbanne loin d'être bondé mais l'affluence reste correct pour une date en semaine.

Pour la première date, retrouvailles avec les membres de LYZANXIA à mon arrivée en fin d'aprem, pour eux c'est le début de la tournée puisque le groupe n'a pas assuré la première douzaine de dates en Angleterre, Irlande et Hollande. Mais la suite est alléchante puisque le groupe a 21 dates à assurer (dont trois en France) en Espagne, Suisse, Hongrie, République Tchèque, Allemagne,… La date italienne de Milan sera annulée à cause de problèmes techniques dans la salle. Le tout dans le même tour bus que THE HAUNTED, sympa…Cela permet en tout cas à LYZANXIA de promouvoir comme il se doit l'excellent Unsu, ce qui n'était pas le cas de Mindcrimes. Et on ressent très vite le plaisir du groupe à être là, jouant tous avec la banane et se donnant à fond malgré un public peu enclin à se lâcher, mais il va quand même se dérider peu à peu ! une petite surprise sur cette tournée, la reprise à leur sauce (thrash !) d'un classique de dance (Snap "I've got the power!). Le set file à une vitesse folle, on savoure les versions live de chaque titres qui ont eu de l'effet puisque sur les deux dates le public saluera chaleureusement le groupe. Mission accomplie ! A Lyon, Franck finira même le dernier morceau dans la fosse au milieu du public ! Rendez-vous au Hellfest les gars !

 

 

Set list Lyzanxia :

* Wise Concelor
* Path Blade
* Time Dealer
* Mindsplit
* Defensive Heart
* Gametime
* Unsu
* DM

J'étais impatient d'assister à un concert de MUNICIPAL WASTE, qui mélangent esprit thrash old scholl à un crossover burné, le tout dans des relents éthyliques de blagues foireuses détonnant (Do you know what is a shark ?). La touche old scool des musiciens (v'la la touche du bassiste !) et l'entrain du chanteur donne un set assez décalé par rapport à ce que l'on peut avoir l'habitude de voir, et le mélange prend à merveille. Les fans de Lyon auront tout donner, enchaînant les slams avec la planche de body gonflable (avec autocollants Municipal Waste !). Un gars réussira même à se tenir entièrement debout dessus, soutenu par ses potes ! Sur Inebriator, le groupe sortira son instrument de torture, un ensemble entonnoir/tuyau pour permettre à un fan dévouer de siroter une bière. Bref un set où l'on ne s'ennuie pas une seconde ! leur présence est vivement demandé au Hellfest'08 !!

 

 

Setlist Municipal Waste :

* Deathripper
* Sweet Attack
* Mind Eraser
* Headbanger Face Rip
* Unleash The Bastards
* The Thrashin' Of The Christ
* Rigorous Vengeance
* Terror Shark
* The Inebriator
* Drunk As Shit
* Waste 'Em All
* Sadistic Magician
* I Want To Kill The President
* Chemically Altered
* Nailed Casket
* Bangover

J'aurais aimé dire après un rapide changement, mais à Poitiers cela s'est éternisé, pas cool quand on a trois heures de route derrière…Le décor de scène est tout en sobriété avec un backdrop et des cibles humaines en carton posé sur les amplis. Ces deux shows en salle ne m'auront que donner confirmation que Peter Dolving est un sacré frontman, avec une présence et une attitude scénique toujours très intense. D'ailleurs il n'y a bien que lui pour monopoliser l'attention, Anders et Jonas Björler les deux ex-At the Gates assenant leurs riffs meurtriers avec plus de retrait par rapport au public. La set list a bien évolué, laissant juste des traces des premiers albums de la période Aro (l'ancien chanteur, parti se consacré à sa famille courant 2003) comme Hate song, DOA et le fabuleux enchaînement Dark Intentions/Bury your dead… J'ai bien cru qu'il n'arriverai jamais, venant seulement en guise de final, nous laissant d'ailleurs tout pantois au milieu de la fosse quand cela se termine…a noté que le groupe n'aura jamais quitté la scène pour ce " rappel ", ce qui est finalement pas plus mal. Merci aux groupes de s'être donné à fond, tout comme les fans de Municipal Waste à Lyon ! (Fully) ps : thanks to Lyzanxia & Confort Moderne

 


Set list the haunted :

* intro/the flood
* medication
* 99
* abysmal
* in vein
* doa
* the drowing
* trespas
* reflection
* all against all
* guilt trip
* no compromise
* fall out
* hate song
* dark intentions
* bury your dead

 

 

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TRIVIUM + ANNIHILATOR + SANCTITY + ZUUL FX

02 juin 2007 - Lyon Metal Fest 2, Le Transbordeur, France -


S'il y a une affiche qui a provoqué de vives réactions de la part de la communauté métallique sur le web, c'est bien la tournée européenne de TRIVIUM, le groupe qui cartonne actuellement chez le jeune public et sur laquelle la première partie était assurée par ANNIHILATOR. Oscillant entre joie immense ou hurlant au sacrilège, les fans du combo canadien ne sont pas restés sans réaction face à la position de chauffeur de salles attribuée à leurs idoles, groupe parmi les plus respectables et les plus respectés de la scène Heavy Thrash de ces vingt dernières années. Nombreux étaient en effet les fans ultimes qui voyaient là un crime de lèse majesté de la part des petits blancs becs de TRIVIUM. Pour qui se prenaient-t-ils donc, ces petits prétentieux, pour oser traiter ainsi un groupe aussi culte en le rabaissant à un rôle aussi peu digne de son statut ? Comment supporter de ne laisser à Jeff Waters et ses lieutenants, que 45 minutes pour exprimer leur immense talent et subir près d'une heure et demi de néo-thrash réchauffé ? Nombre de vestes en auraient perdu leurs patches pour moins que ça ! Face à tant d'effroi, force est de constater que la jeune génération regardait cela de loin, de très loin même, et c'est avec l'enthousiasme des premiers shows et des premières cannettes vidées sur le parking sur fond d'autoradios poussés à fond, que des hordes de métalleux de tous âges et de tous poils affluent aux abords du Transbordeur en ce samedi ensoleillé.

C'est donc dans ce climat un peu particulier que je rejoins mon compère Fully et Denis " the Awacks Defender " pour savourer cette soirée plutôt chargée, l'affiche étant complétée par SANCTITY, ZUUL FX et différents groupes rajoutés sur cette date pour constituer le Lyon Metal Fest 2.

Passons rapidement sur les groupes qui se sont succédés sur la petite scène, installée à l'entrée face au bar et que je n'aurai pas eu le temps d'apprécier vu le gros plat de résistance, pour nous concentrer sur la scène principale, dressée dans la grande salle. Il est à peine 18 heures lorsque ZUUL FX investit les planches. La dernière fois que j'ai vu le groupe sur scène, c'était au FuryFest 2005 pour un concert très privé. Les pauvres zicos ayant eu en effet le triste privilège de lancer le festival alors que les (dés)organisateurs n'avaient pas encore ouvert les portes, nous laissant Fully et moi, assister au spectacle en compagnie de quelques roadies dans une salle vide de 6000 personnes. Navrant. Le contexte est tout autre ce soir et les quatre gaillards sont gonflés à bloc. Malgré une sono loin d'être poussée à son maximum et des lights minimalistes, les ZUUL donnent tout et font honneur à la qualité des compos de leur récent " Live free or die ". Exploitant à fond la petite demi heure qui lui est impartie, le groupe fait trembler la fosse sur un " Fight for the cause " surpuissant, et " I never forget ", tandis que les premiers rangs sont mis sur les rotules avec la reprise du " Demanufacture " de FEAR FACTORY.

SANCTITY, que leurs potes de TRIVIUM ont conviés sur l'ensemble de la tournée, prend la suite sur la scène principale. Les américains, fort d'un " Road to bloodshed " percutant, récemment mis en bacs, assènent la fosse de leur Heavy Thrash faisant la part belle aux riffs et aux titres parsemés de solos aiguisés. Un brin linéaire sur la longueur, le Métal de SANCTITY vous rentre tout de même progressivement dans le crâne et sert d'excellente mise en bouche pour la suite de la soirée.

Et la suite, c'est évidemment ANNIHILATOR, dont la présence sur les scènes européennes est suffisamment rare pour mériter que cette venue dans les bagages de TRIVIUM soit honorée et savourée. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que les canadiens ont fait honneur à leur public, qui le leur a bien rendu. Malgré un set de seulement 45 minutes, la bande à Jeff Waters va tout donner et offrir quelques perles à ses fans les plus dédiés. " Clown Parade ", " King of the kill " avec Corey Beaulieu en guest star, " Maximum Satan ", les riffs heavy à mort du maître Waters et ses solos incisifs comme jamais écrasent tout et la classe de Dave Padden au chant et à la seconde guitare complète le tableau. Immense moment que l'enchaînement final de " Set the world on fire ", " Fun palace " et le monumental " Alison hell ", au cours desquels Jeff expose tout son talent et son statut d'un des tous meilleurs guitaristes de la planète Métal. Un show absolument géant salué par une ovation toute aussi forte du public.

Vient enfin le tour de TRIVIUM de conclure cette soirée. Le groupe, qui tourne sans interruption depuis plus d'un an et que Leprozy a suivi ces derniers temps au Hellfest 2006 puis sur la route en guest star d'IRON MAIDEN, a encore progressé et fait tout pour imposer son rang auprès du jeune public, tout acquis à sa cause. Même si TRIVIUM est encore loin de tenir la comparaison que certains chargés de presse tentent de vendre avec le METALLICA de " Master of puppets ", force est d'admettre que le groupe tient sacrément la route et assure dignement son rôle de tête d'affiche. La présence d'ANNIHILATOR en ouverture montre d'ailleurs la prise de risque du combo de Floride. Démarrant sur un " Entrance of the Conflagration ", suivi de " Detonation ", et " Ember to Inferno ", le groupe porte d'entrée de jeu la fosse en ébullition et ne relâchera pas la pression une seconde durant tout son set.

Matt Heaffy et l'imposant Corey Beaulieu sont au top de la cohésion sur leurs duels de guitare et se complètent parfaitement au chant même si un manque de charisme est encore présent, signe du potentiel que le groupe devrait pouvoir développer dans les années à venir. Mais tout cela est bien subjectif et n'affecte en rien l'ambiance de folie qui règne dans les premiers rangs. Que dire en effet du chaos qui règne dans la fosse, alternant circle pits et pogos sur fond de " To the rats ", " Tread the flood " ou encore " Dying in your arms " et sa dédicace aux filles présentes dans la salle et dont il est bien agréable de constater le nombre toujours plus important dans les concerts. Malgré un jam un peu foireux sur un " Hell's bells " bancal dont Matt ne connaît pas les paroles, le final est à l'image du reste du set, surpuissant. " Ignition ", " Anthem ", "A Gunshot To The Head Of Trepidation" et le désormais classique titre final "Pull Harder On The Strings Of Your Martyr" clôturent cette deuxième édition du Lyon MetalFest dont on espère que la prochaine affiche sera tout aussi alléchante que celle de cette année 2007. Quant aux grincheux qui auront boudé cette tournée au prétexte que trois quart d'heure d'ANNIHILATOR, c'est indigne et irrévérencieux, je leur conseille d'être très patients. En effet, vu le peu de tournée que le groupe programme dans son planning, peut-être auront-ils une autre chance de le voir sur scène avant 2010 ! Les autres, ceux qui y étaient, en ont encore les yeux qui piquent et des fourmis dans le cerveau ! YvesZ.

Setlist ANNIHILATOR

01. Operation Annihilation
02. Clown Parade
03. The Blackest Day
04. King of the Kill (featuring Corey Beaulieu from TRIVIUM)
05. Maximum Satan
06. Like father, like gun
07. Set The World On Fire
08. The Fun Palace
09. Alison Hell

Setlist TRIVIUM

01. Intro
02. Entrance of the Conflagration
03. Detonation
04. Ember To Inferno
05. Like Light To The Flies
06. Rain
07. To The Rats
08. Requiem
09. Tread The Floods
10. Dying In Your Arms
11. Suffocating sight
12. Ignition
13. Anthem (We Are The Fire)
14. Hell's bells jam
15. A Gunshot To The Head Of Trepidation
16. Pull Harder On The Strings Of Your Martyr

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THE ROLLING STONES

18 juin 2007 - Lyon, Stade Gerland, France -


Nous vous avons habitué depuis longtemps, chez Leprozy, à la large ouverture de notre ligne éditoriale et c'est ainsi que nous vous amenons sans cesse, d'une rive à l'autre de la mer noire et sombre de la musique des enfers, du AOR le plus sirupeux au Grind extrême en passant par le Heavy en cuir avec des clous partout.

Aujourd'hui, c'est un retour aux fondamentaux, aux sources de la création, que nous vous proposons, avec le gigantesque concert que viennent de donner à Lyon les grands ordonnateurs du " sex, drug and rock'n roll ", les ROLLING STONES.

Parce que AEROSMITH, GUNS' n ROSES, le Hair Métal, les filles, les DOGS d'AMOUR, la rébellion, l'alcool et la coke, le refus de l'autorité, les abus, parce que nos parents nous menaçaient de nous couper les cheveux pendant la nuit, qu'on aime quand les voisins tapent contre le mur parce que la musique est à fond, parce qu'on fait ce qu'on veut et que la liberté est notre bien le plus précieux, bref, parce que ce fil conducteur sous-jacent à notre musique adoré a commencé d'être tissé il y a plus de quarante ans par les précurseurs de notre musique de sauvages, il fallait bien qu'à un moment donné, on rende grâce, dans nos pages web, aux ROLLING STONES.

Monstres sacrés de la planète Rock, rares icônes encore en activité (et en vie), voilà nos quatre sexagénaires de retour en Europe pour une énième tournée des stades qui ce soir fait halte à Lyon. Passons vite sur la première partie, dévolue à STARSAILOR et sa pop britannique trop inspirée par OASIS et dont deux ou trois hits ont fait patienter le public, pour nous concentrer sur l'essentiel. Il est 21 heures lorsque dans un fracas de lights et d'effets pyrotechniques, l'immense scène accueille les quatre seigneurs et leurs musiciens de cession. Et là, disons le très clairement, ça le fait encore méchamment. " It's only rock'n roll ", " Let it bleed ", " Midnight rambler ", " Honky tonk woman ", " Sympathy for the devil ", " Brown sugar ", l'histoire du Rock défile pour le plus grand bonheur de la trentaine de milliers de fans de tous âges et la magie est toujours là.

Charlie Watts derrière ses fûts envoie le rythme sans faillir, Keith Richards, avec son air halluciné et à côté de la plaque nous sort des riffs sales et bluesy à souhait, soutenu par la rythmique impeccable et les plans de slide-guitar magistraux de Ronnie Wood. Devant, parcourant la scène, tenant le public dans ses mains, Mick Jagger se donne à fond et malgré ses 60 ans passés, déborde toujours autant d'énergie dans son jean taille basse et son tee-shirt trop court.

A l'arrière, choeurs et cuivres soutiennent l'ensemble comme sur cette fabuleuse reprise du " I go crazy " de James Brown où Mick partage le micro avec Liza Fischer, charismatique choriste qui fait un malheur à l'applaudimètre. Après une première partie de set menée à plein régime, Keith, avec son look de pirate savamment étudié prend le micro pour " You got the silver " et " I wanna hold you " et tout le stade chavire au son de sa voix étonnement claire et qui contraste avec son air déglingué et sa gueule cassée. Le " meilleur plus mauvais guitariste de la planète ", titre décerné par son pote Chuck Berry assure encore des riffs de killer et tient son monde en respect par son sens du rythme et de la composition.

Tout le groupe est alors transporté sur un plateau amovible, au centre du stade pour quelques titres au beau milieu de la fosse avant un retour sur la scène principale pour un final d'anthologie formé de " Sympathy For The Devil ", " Brown Sugar ", " Satisfaction " et le rappel final " Jumping Jack Flash ". Immense !

Si dans 7 000 ans, des archéologues exhument le fossile d'une vieille Statocaster, ils se demanderont peut-être à quoi pouvait donc bien servir ce morceau de bois plein de fils de fer et pourquoi leurs ancêtres se réunissaient par dizaines de milliers dans des stades à la tombée de la nuit. Nous, on s'en fout, dans 7 000 ans on sera plus là et c'est l'instant présent qui nous importe, … et bordel, que c'est bon ! YvesZ.

Set list :


1. Start Me Up
2. It's Only Rock'n Roll
3. She's So Cold
4. Bitch
5. Monkey Man
6. Let It Bleed
7. Midnight Rambler
8. I'll Go Crazy
9. Tumbling Dice
10. You Got The Silver (Keith)
11. I Wanna Hold You (Keith)
12. Miss You (to B-stage)
13. Rough Justice (B-stage)
14. Get Off Of My Cloud (B-stage)
15. Honky Tonk Women
16. Sympathy For The Devil
17. Brown Sugar
18. Satisfaction
19. Jumping Jack Flash

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SUFFOCATION + NATRON + FORBIDEN CULT + DEEP VEIN

27 mai 2007 - Poitiers BCS , France -
orga : BCS


On est dimanche, le lendemain est férié (ou presque), SUFFOCATION joue à Poitiers, allez zou on monte dans la Xantia Carcariass (qui n'a rien à envier au Kangoo Century Media limited edition, si ce n'est qu'elle voit moins souvent l'Espagne !) pour tailler la route une nouvelle fois. Trois heures plus tard (et oui c'est pas trop à côté, mais Suffoc en concert ça se mérite ! et si j'attends qu'ils passent à Clermont c'est pas gagné^^), arrivée devant les portes du BCS, situé au fin fond d'une Zone Artisanale mais finalement assez facile à trouver. Par contre pour ceux qui n'ont pas de caisse ça semble mort, à moins qu'il y ai une ligne de bus qui passe pas trop loin. Soyons clair, j'envie les metalleux de la région de Poitiers car avec une salle comme ce BCS (Et le Modern Café ou j'ai pu voir The Haunted qqs semaines plus tôt) il y a de quoi assister à un concert metal à domicile dans de supers conditions…rien que la déco sur les murs avec des affiches d'anciens concerts (dont une Sacred Reich/No Return, ça rajeunit pas) font que l'on se sent chez soi. En tout cas sur Clermont on n'a pas ça…Mais la position géographique de Poitiers permet de rameuter les metalleux qui ont la bougeotte d'un paquet de départements plus ou moins voisins, à commencer par toute la côte Atlantique.
Pas moins de quatre groupes à l'affiche ce soir, dont deux locaux pour compléter le plateau de cette dernière date de la tournée commune SUFFOCATION/NATRON sobrement intitulée " Europe Infection Campaign 2007 ". Une quinzaine de dates à travers les pays d'Europe de l'Est, l'Italie, la Grèce, l'Espagne et deux dates en Province à Annecy et Poitiers (de 120 et 170 entrées payantes pour ces deux dates). La date parisienne a eu quand à elle lieu fin Mars mais sans Natron.
Début des hostilités avec les jeunes locaux de DEEP VEIN, pratiquant un death pas toujours hyper carré mais bien rythmé et accrocheur qui permet de bien se mettre en condition malgré le son bien brouillon et un set relativement court. Je m'attendais à voir ensuite l'autre groupe du coin (FORBIDEN CULT), mais ce sont en fait les italiens de NATRON qui enchaînent pour un brutal death assez technique bien percutant mais loin d'être renversant. Signé chez Holy Records, ce groupe n'a jamais eu une réputation exceptionnelle, mais même sans avoir à rien promouvoir à l'heure actuelle (leur dernier album Livid Corruption remonte à 2004) l'opportunité de tourner en compagnie des maîtres us du death ne se refuse pas. Dernière date de leur tournée commune, tout le monde est donc assez détendu, et les italiens n'en manquant pas une pour chambrer gentiment, le chanteur ne manquera pas de souligner la ressemblance entre un des gratteux et Fabio Cannavaro (un joueur de foot italien héhé)… D'ailleurs côté chant ça assure bien du début à la fin avec des growls bien comme il faut, et avec un joli tee-shirt Prostitute Disfigurement comment ne pas tomber sous le charme !


 

Mais si je croyais le public atteint ici aussi du syndrome qui touche régulièrement le public de Limoges (vas y qu'on se met en arc de cercle devant la scène, sans personne devant les retours - j'ai vraiment horreur de ça !) on va vite comprendre pour qui le public c'est déplacé ce soir ! Car dès le changement de matos, les fans se pressent contre les retours et aux premières notes d'Abomination Reborn extrait du dernier album éponyme tout ce petit monde va se déchaîner ! Headbanguing à profusions, slams et même circle pits lorsque le groupe le demandera. Il faut dire que ce qui se passe sur scène vaut cette débauche d'énergie ! Le son est vraiment très bon, le groupe en forme pour cette dernière date de tournée et la set list assez renversante. Bien sûr il manquera des titres comme Depth Of Depravity de Pierced From Within mais les grands classiques sont de la partie à commencer par Throne Of Blood et bien sûr Infecting The Crypts, et ce dès les premiers titres ! Torn Into Enthrallment, Synthetically Revived de Pierced From Within, Blind Torture Kill,... que dire devant cette étalage de puissance et de cohésion que l'on prend vraiment en pleine face, et qu'est ce que c'est bon ! Avec Frank Mullen, SUFFOCATION possède un putain de frontman, toujours en train de grimacer ou de mimer les blasts avec ses mains, il n'a de cesse de nous balancer en pleine face des vocaux dévastateurs. Les autres musicos savent aussi faire le show, à commencer par les deux blacks du combos. Catatonia nous ramène au tout début du groupe, une de leur première compo comme le rappellera Franck, qui sait aussi très bien assurer l'intermède entre les morceaux. Final sur celui que touts les fans attendaient, un Pierced from Within qui nous laisse tout pantois quand la machine de guerre s'arrête. Une heure dix de pur carnage, la combinaison parfaite entre brutalité, groove et technicité !

 

Après avoir vu une bonne pléiade des maîtres du genre cette année, de Deicide (sans son frontman certes) à Cannibal Corpse, en passant par Napalm, Grave, Malevolent Creation ou Immolation cela reste, et de loin, mon meilleur concert de Death de l'année…A 22h30 la messe est dite, une bonne chose pour ceux qui ont de la route pour rentrer…Je resterais quand même sur deux titres de FORBIDEN CULT qui finira finalement le set (permettant probablement aux ricains de rentrer plus tôt), dans un death à la IMMOLATION bien savoureux mais après un dernier Red Bull, retour à la maison le sourire aux lèvres! (Fully) ps : thanks to BCS

 

 

Setlist Suffocation (sous réserve):

* Abomination Reborn
* Throne Of Blood
* Infecting The Crypts
* Catatonia
* Jesus Wept
* Breeding The Spawn
* Liege Of Inveracity
* Suspended In Tribulation
* Blind Torture Kill
* Entrails Of You
* Funeral Inception
* Tomes Of Acrimony
* Torn Into Enthrallment
* Synthetically Revived
* Pierced From Within

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IMMOLATION + KRISIUN + GRAVE + DAWN OF AZAREL

29 mai 2007 - CCO Villeurbanne , France -
orga : Hammer of gones


Dimanche SUFFOCATION, Mardi IMMOLATION…cela ferait un beau proverbe, en tout cas avec la date de SUFFOC à Poitiers (report en ligne) je l'ai appliqué en ce début juin! Un mois qui démarre donc tambour battant niveau concert et qui va se terminer on ne peut mieux avec le Hellfest ! Le public lyonnais est une fois de plus gâté par les organisateurs de la région, mais s'en rend t'il vraiment compte ? Car malgré cette affiche qui a de quoi faire baver tout fan de death metal qui se respecte, l'affluence sera très faible (dans les 150 entrées…), à croire que dans le genre seul un nom comme CANNIBAL CORPSE arrive encore à blinder à lui seul une salle dans la région…On se demandait de quelle façon on allait finir la soirée car l'enchaînement de trois ténors du death metal aux accents suédois, brésilien et new-yorkais était pour le moins copieux à l'image de la pizza que l'on prend l'habitude de s'ingurgiter avant les concerts au CCO ! Pour commencer la digestion, DAWN OF AZAREL qui débarque tout droit de Nouvelle Zélande (remplacé par LENG TCH'E sur la fin de tournée) ! Autant dire que pour eux l'occasion est rêvée de partager une telle affiche sur toute l'Europe, et cela se voit sur scène ! Malgré le fait d'avoir la lourde tache de démarrer la soirée devant un parterre bien clairsemé, le trio va nous faire partager pendant une petite demi-heure un death assez prenant et bien technique, avec un chanteur/bassiste charismatique qui a tout loisir de nous montrer ses beaux tatous tribales. Ça blast sévère et le groupe saura meubler le temps pendant un problème technique avec la basse. Des dates qui leurs permettront de ramener un paquet de souvenirs à la maison !

 

DAWN OF AZAREL (by Fully) DAWN OF AZAREL (by Fully)


Le changement va s'éterniser, GRAVE peaufinant son soundcheck (qui n'avait peut être pas été réalisé plus tôt). Accordé plus bas que terre, les murs du CCO vont se mettre à trembler aucun doute la dessus ! Ce n'est que le second groupe de la soirée mais les Suédois n'ayant plus rien a prouvé sur scène tant leur nom est accolé à la vague death des années 90. Après une rapide intro, début de set sur du old school : Turning black extrait de Soulless (1994), you'll never see (1992), In love, Deformed et Into the grave du premier album (1991). Seuls deux titres récent seront jouer, Rise de Back From the Grave et Burn du dernier album…au final un set très court d'à peine plus d'une demi-heure…mais qu'est que c'est bon !

 

GRAVE (by Fully) GRAVE (by Fully)


La conviction et le plaisir d'être sur scène étaient là, avec des musiciens très charismatiques, qui prendront le temps après leur set de se balader près du bar histoire de discuter avec les fans old-schools, et de faire la pose avec eux ;-)

 

FAN GRAVE (by Fully)

 

Set list Grave :

* Intro
* Turning Black
* You'll Never See...
* Burn
* In Love
* Rise
* Deformed
* Into The Grave


Nouvelle claque à venir mais celle là elle était plus que prévisible… Le trio brésilien de KRISIUN va nous démonter la gueule comme à leur habitude, c'est puissant, brutal, rapide,… Le fait que les brésiliens ne soient que trois sur scène renforce ce sentiment de rouleau compresseur que rien ne peut arrêter, même pas un backdrop rebel qui a bien failli se casser la gueule sur le batteur tout le long du concert. Un set list qui se partagera entre des titres du nouvel album assassiNation et son prédécesseur Bloodshed, avec en supplément un extrait d'Apocalyptic Revelation et de Conquerors of Armageddon, histoire de ressortir quelques vieilleries du placard. Enfin perso j'étais heureux, ils ont joué Refusal et son refrain entétant " every time you speak my name " qui me trottera d'ailleurs dans la tête toute la semaine.

 

 

Set list Krisiun :

* Ominous
* Vengeance's Revelation
* Vicious Wrath
* Murderer
* Refusal
* Slain Fate
* Hatred Inherit
* Bloodcraft


Et enfin les dieux du death metal pour conclure en apothéose, un IMMOLATION que je n'avais plus revu depuis le Fury Fest 2005 sous la rotonde et avec un son brouillon (comme tous les groupes qui avaient joué dans cette salle). Comment ne pas vénérer ces types, car à chaque concert c'est une assurance d'un set monstrueux en technicité et de brutalité. Ross Dolan assure à la perfection son rôle de frontman, avec une grosse présence au milieu de la scène. Le pit sera assez calme jusqu'à ce que les membres de DAWN OF AZAZEL viennent faire un petit tour dans la fosse vers la fin histoire de remuer tout ça ! le chanteur se fera même porter par les habitués des pits lyonnais, bravo à eux…bref quelle soirée les amis !! D'ailleurs la date d'ANNIHILATOR/TRIVIUM dans un transbo bondé quelques jours plus tard me paraîtra bien fade en comparaison, même s'il y avait près de dix fois plus de monde… (Fully) ps : thanks to Cindy & Hammers of Gones

 



Set list Immolation :

* Intro
* Swarm Of Terror
* Father You're Not A Father
* Passion Kill
* Into Everlasting Fire
* Hate's Plague
* Close To A World Below
* Challenge The Storm
* No Jesus, No Beast
* World Agony
* Of Martyrs & Men
* Harnessing Ruin

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PUHISH YOURSELF + GUITAR WOLF

07 juillet 2007 - Perpignan, Palais des rois de Majorque - France -
orga : Le Crockmore + Conseil Général P.O. dans le cadre du festival " Les Nuits Underground au Palais 2 "

Ce festival, étalé sur plusieurs week-end, est né de l'association du Conseil Général avec la mythique salle de concert du pays Catalan, à savoir LE CROCKMORE. Si dans cet antre du Metal, nous avons pu assister ces dernieres années à des concerts prestigieux tels que PRO-PAIN, MARDUK, D.R.I. , NILE ou CANNIBAL CORPSE (la liste est encore longue), la programmation est quand à elle en stand by durant l'été. Du coup le staff du CROCKMORE " exporte " son experience au-delà de sa salle, ce qui engendre une affiche moins extrême mais tout de même de qualité. Pour tous les amateurs de décibels, la date du 07 juillet est sans aucun doute la plus intéressante.
Pour cette seconde édition, les organisateurs n'ont pas vu les choses à moitié. Outre la prog, qui nous proposait à la fois l'un des plus grands groupe de Jet Rock n' roll du Japon, GUITAR WOLF, associé au plus hallucinant des groupes français actuel, PUNISH YOURSELF, ils nous ont offert un cadre magnifique : Le Palais des Rois de Majorque. Je ne vais pas vous faire la description précise de ce haut lieu historique (lien : historique) mais je peux vous assurer qu'assister à un concert depuis les pelouses de cette enceinte fortifiée, c'est un pur régal !! En faisant un bref tour du propriétaire, un autre fait surprenant allait se révéler à nous : le public est bel et bien présent et en nombre !
Une bonne affiche, un cadre improbable, le prix peu élevé de l'entrée (5 € !!) et des consos, ainsi qu'une belle soirée d'été ont attiré beaucoup de monde. Métalleux, Punk ou Gothic, toute la jeunesse Perpignanaise était au rendez-vous pour soutenir cette première soirée du festival.
Vers 21 h 00, un DJ nous fera patienter avec des classiques du rock, punk ou garage, le temps de prendre l'apéro face aux remparts et en se délassant sur le gazon… On se serait presque cru en pleine garden-party avec la vision suréaliste d'une horde de rebelle à la recherche de décibels !! L'apero s'éternisant, c'est vers 22 h 00 que le premier groupe a investi la scène, devant pas mal de curieux venus découvrir les rockers nippons. En fait, GUITAR WOLF se veut la réincarnation des RAMONES. Total punk n' roll !! total chaos !!
On a bien accroché à leur musique décapante et à leur jeu de scène mais seulement pendant la moitié de leur set. La suite fut trop répétitive à notre gout et bien moins carré au fil des minutes, le guitariste se fendant de solos cruellement dissonant pour nos oreilles ! Bon, même si le gus n'a pas du bosser sur du Satriani, le feeling et l'envie étaient bien présents.
S'ensuivra un long moment d'attente, nécessaire à la mise en place du matos (conséquent) de PUNISH YOURSELF. Nous avons mis à profit ce moment pour aller nous ravitailler (crêpes, sandwich…) toujours dans un cadre enchanteur. Avec le recul, je peux dire que le contraste entre ce lieu moyennageux et le show avant-gardiste qu'allaient nous livrer le groupe est édifiant.
Dès les premiers sons de l'intro, les spectateurs lèvent leurs fesses du gazon pour se masser devant. A ce moment là, PY rentre dans l'arène !! Ne s'attendant pas à cela, une partie du public (les moins jeunes, je l'avoue !) est ébahit par l'apparition de ces musiciens peinturlurés de la tête aux pieds, et qui déversent des sons electroniques, sur des gros riffs de guitare le tout à un rythme d'enfer. Dans le pit, c'est 1789 !!
Aidé par de nombreux samples, le show est millimétré. Deux titres ont été suffisant pour mettre tout le monde d'accord. Et même si vous êtes allergique aux sons technoïdes et modernes, voir ce groupe se dépenser comme des fous (surtout le chanteur et la streap-teaseuse) est une experience unique. Et il ne s'agit pas là de dire que c'est du RAMSTEIN au rabais, pas du tout. PUNISH YOURSELF est unique et infatigable. Aprés le concert le chanteur nous a expliqué que le groupe rentrait juste d'une tournée en Roumanie et qu'ils étaient un peu crevé du voyage… pas croyable !!
Si pour nous, les morceaux joués nous étaient inconnus, ce n'était pas le cas des premiers rangs qui sautaient et hurlaient en cœur tous les refrains ennivrants. Il faut dire qu'avec son décor, ses lights hypnotisants et sa musique entraînante, PUNISH YOURSELF est passé maître dans l'art de défouler les foules. On veut revoir ça !!!! (Thrash Elliot)

 

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SLAYER + BLOODSIMPLE

20 juin 2007 - Barcelone, Razzmatazz, Espagne -
orga : Rock'n Rock.

Comme chaque année, le mois de Juin aura été chargé chez LEPROZY, où l'ensemble de la rédaction était sur le pied de guerre afin de vous ramener les reports de quelques uns des grands moments de ce printemps 2007. Alors que Phil et Christina mettent le cap sur Saragosse pour couvrir les Monsters of Rock, Fully et moi nous apprêtons à rejoindre les environs de Nantes pour le Hellfest. Toutefois, toujours prêts à tailler la route pour vous ramener des exclusivités brûlantes, nous décidons de faire un petit crochet par Barcelone où SLAYER a calé une date au mythique Razzmatazz.

Après avoir récupéré mon compère et Fabrice, autre grand Defender devant l'éternel, nous filons en direction de la terre promise pour assister à un de ces moments dont on n'osait plus rêver : revoir le grand SLAYER sur la scène d'un club qui au maximum de sa capacité, ne doit pas contenir plus de 1500 personnes.

Lieu incontournable de la scène barcelonaise, le Razzmatazz, qui a pris la suite du Zelesté se situe dans le Poblenou, quartier de la capitale catalane encore récemment passablement délabré, composé de garages et d'entrepôts et qui depuis quelques années, connaît une requalification sans précédent, les immeubles de grand standing y poussant comme des champignons. Au milieu de ce grand chantier, un immeuble crasseux héberge le Pepe Bar, bar Métal minuscule et tout aussi mythique que la salle qui se situe juste en face, et dans lequel nous faisons une halte nécessaire afin de recharger les batteries.

Il est près de 20 heures lorsque les portes du " Razz " s'ouvrent. Chose curieuse, le show n'affiche pas complet, comme on aurait pu l'imaginer, et les fans sont toujours aussi disciplinés dans la file malgré une attente interminable. On est en Espagne ou en Suisse, là ?

A l'intérieur, la température monte progressivement. BLOODSIMPLE grimpe sur scène et reçoit un accueil poli du public. Les new-yorkais, qui squattent régulièrement les affiches de SLAYER depuis deux ans, ont beau tout donner sur les planches, force est de constater que leur Métal-core a du mal à passer le cap des trois morceaux supportables. Comme lors de leur passage au Hellfest en 2006, j'ai du mal à garder mon attention sur leur set et la linéarité des titres me plombe le crâne.

Le Razzmatazz est enfin plein comme un œuf lorsque l'intro de " Darkness of Christ " fait trembler le sol. Les fans espagnols, fidèles à leur réputation, se réveillent d'un coup et font une ovation formidable aux quatre seigneurs (saigneurs ?) qui apparaissent sous les lights. SLAYER est sur scène et d'entrée, on comprend que le groupe est gonflé à bloc. " Disciple " ouvre le set, suivi d'un monumental " War ensemble " et la fosse est en folie. Au milieu du pit, j'aperçois par instant un Fully en transe, jouant les lutteurs greco-romains avec des fans luisant de sueur alors que la température atteint des sommets. Tom Araya, à peine plus loquace en espagnol qu'en anglais, affiche tout de même une large banane et plaisante avec un public qui lui mange dans la main. Chaque fin de morceau est saluée par une clameur comme rarement j'en ai vu dans cette salle et chaque titre provoque la folie du pit. " Jihad ", l'enchaînement maléfique " Die by the sword /Show no mercy / Captor of sin " et " Cult ", dont le refrain est repris par tout le public, font chavirer le Razzmatazz.

Contrairement à l'impression que peuvent laisser pas mal des récents shows de SLAYER en festival ou dans des grandes salles, le groupe ne donne nullement le sentiment de dérouler son set de façon automatique et en redonne toujours plus à ses fans. Les hits sont au rendez-vous avec " Mandatory suicide ", le génial " Season in the abyss ", " Post mortem " et l'immense " Silent scream ", tandis que s'intercalent quelques nouveautés, comme les récents " Supremist " et " Eyes of the insane ". Enorme ! La chaleur est intenable et le public en redemande. Mon voisin manque de s'asphyxier sur l'intro de " Dead skin mask " à force de hurler, tandis que le pit ressemble à un chaudron en ébullition. La condensation forme comme un rideau d'humidité dans la salle et derrière son drum-kit, Dave Lombardo est impérial de précision.

Le rappel, classique mais toujours aussi efficace constituera l'apothéose de cette soirée, avec les fameux " Raining Blood ", " South of Heaven " et le terrifiant " Angel of Death ", qui termineront le travail d'annihilation entamé depuis une heure et demi.

Les lights se rallument enfin et le groupe salue son public, qui l'ovationne et ne souhaite pas le voir quitter la scène. Seul Jeff Henneman a déjà filé, fidèle à lui-même dès les derniers accords, ses trois compères savourant visiblement cet ultime moment de communion avec un public espagnol qu'ils ont eu trop peu l'occasion de rencontrer dans leur carrière. Vu l'accueil, nul doute que d'autres dates viendront, dans le futur, renouveler ces instants si intenses.

A peine remis de ce chaos, encore sous le choc, nous reprenons la route en direction de la frontière pour rallier le Hellfest, prochaine halte de SLAYER, histoire pour nous aussi de prolonger le plaisir. Après tout, c'est bien la fête de la Musique, ce soir ! " War Ensembleeeeeeeeeeeeeee !!!!!! ". (YvesZ)

Set-list SLAYER :

· Darkness of Christ
· Disciple
· War Ensemble
· Jihad
· Die By the Sword
· Show No Mercy
· Captor of Sin
· Cult
· Bloodline
· Mandatory Suicide
· Seasons In The Abyss
· Supremist
· Eyes of the insane
· Post-mortem
· Silent scream
· Dead Skin Mask
· Raining Blood
· South of Heaven
· Angel of Death

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DREAM THEATER + RIVERSIDE

26 juin 2007 - Clermont-Fd - Coop de Mai, France -
orga : Coop de mai

Avec ce show " à la maison ", une semaine intense en concert prend fin. Cela avait débuté le mardi précédent par SLAYER dans la fournaise du Razzmatazz de Barcelone, puis les tranchées boueuses du HELLFEST : cela faisait donc tout drôle de faire un concert dans une salle climatisée avec un sol stable et sec ! Pas mal de fans avaient enchaînés la date de Clisson avec cette date sold-out (1500 places) près de quinze jours avant, et ils ont eu sacrément raison ! Car on peut pas dire que les ricains soient du genre à faire deux fois le même show, surtout dans des conditions pareilles. Au Hellfest à la prog assez extrême, le groupe avait joué un set bien pêchu, entamant d'entrée par As I Am (qui sera le final de ce soir), puis des titres comme The dark Eternal Night, Endless Sacrifce et Home qui ne seront pas joués aujourd'hui. Car le groupe nous réservait un morceau de choix. La surprise de cette tournée avait bien filtrée au fil des concerts et il fallait ne pas traîner sur les forums internet pour savoir que le groupe allait célébrer dignement les quinze ans d'Images & Words en le jouant dans son intégralité… Mais avant cela on va avoir droit à une première partie dont on me disait le plus grand bien : les polonais de RIVERSIDE. Et autant dire tout de suite que la pilule a eu bien du mal a passer, avec un concert lénifiant d'où pointait seulement quelques soubresauts du guitariste. Bref du Rock progressif comme je ne m'y ferai jamais, direction le hall pour prendre l'air…

DREAM THEATER avait en quelque sorte participé à l'inauguration de cette salle de concert clermontoise puisqu'en 2000 ils avaient été un des tout premiers groupes a investir les lieux…suivi depuis par quelques grands noms de la scène metal comme SLAYER, SEPULTURA, IN FLAMES, PARADISE LOST, SUICIDAL TENDENCIES,etc mais à dose homéopathique… Parmi les nombreux speechs que James Labrie fera entre les morceaux, il rappellera d'ailleurs ce concert d'il y a sept ans sur la tournée de Metropolis Pt. 2: Scenes from a Memory. C'est avec les deux premiers morceaux de cet album que le set va débuter. Le public, qui venait de toute la France, était vraiment en grande forme, accueillant le groupe de façon magistrale sur ces premiers morceaux. Le son est vraiment excellent, les lights de même, la salle est blindée et les musiciens ont l'air assez motivé… bref il y a moyen de passer une bonne soirée ! Avec ce groupe le spectacle est partout car chaque musicien fait tout pour tirer la couverture à lui… A ce petit jeu Mike Portnoy a une petite longueur d'avance avec son mega kit qui lui permet de disposer de deux positions selon l'intensité des titres. Mais s'il y en a un qui m'a bien bluffé c'est Myung avec une basse majestueuse, sa discrétion et son touché incomparable. Petrucci beaucoup trop statique à mon goût, mais il pose des solos qui ont de quoi calmer ! Bref c'est un plaisir aussi bien visuel que sonore avec au passage quelques morceaux récents. Le gros morceau va avoir lieu au bout du sixième titre, lorsque James Labrie va commencer à parler d'un album sorti il y a quinze ans…on y est ! Pull me Under, another day,… tous les morceaux d'Images & Words sont passés en revue. Même pour moi qui n'avait pas écouté cet album depuis un bon bout de temps, il y a de quoi prendre beaucoup de plaisir. Pour les fans, certains vivent là un moment très fort aucun doute la dessus ! Mais de mon côté la fatigue accumulée ces derniers jours, les dizaines de concerts et le show magistral d'EMPEROR en final du Hellfest (un des meilleurs concerts de ma vie) encore en tête, je décrocherais souvent lors des passages plus calmes. Mais le final sur As I am fera finalement de ce show un excellent moment, même pour moi c'est dire ;-) Deux heures d'un concert qui ne pouvait se finir de meilleure manière, le groupe peut saluer sous des lights éblouissant un public ravi qui sortira le sourire aux lèvres…A dans quelques années sous le ciel clermontois ! (Fully) ps : thanks to Henry & BASE et la Coop de Mai.

 


Set list DREAM THEATER :

* Overture 1928
* Strange déjà vu
* Panic Attack
* Constant Motion
* Forsaken
--
l'album Images & Words en entier :
* Pull Me Under
* Another Day
* Take the Time
* Surrounded
* Metropolis, Pt. 1: The Miracle and the Sleeper
* Under a Glass Moon
* Wait for Sleep
* Learning to Live
--
* The spirit carries on
* As I Am

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SEBASTIAN BACH

09 juillet 2007 - Barcelone, Bikini, Espagne -
[ lire l'interview ]

Me voilà perché depuis une semaine sur un petit nuage. De là-haut, le monde d'en dessous me parait petit, vain, futile, dépourvu de sens et pourtant il va bien falloir que j'atterrisse, que je me replonge dans le quotidien, le boulot, les gens, manger, dormir, mais qu'est-ce que c'est bon de planer ! La faute à cette situation, c'est ma nouvelle rencontre avec la plus grande de mes idoles, j'ai nommé Sebastian " Motormouth " BACH.

De retour en Europe pour un périple de quelques jours en Espagne, Italie, Norvège et Turquie après sa tournée mondiale en ouverture des GUNS'N ROSES, le géant blond a calé quelques shows sur le vieux continent avant une vraie tournée l'an prochain en soutien de son imminent nouvel album "Angel down".

Direction donc le Bikini à Barcelone pour la première des trois dates espagnoles, salle qui en 2004 accueillait le dernier passage européen du SKID ROW nouvelle génération. Si la seule évocation de la scission intervenue en 1996 entre Baz et son ancien groupe provoque immanquablement des regrets amers et éternels chez les fans de la première heure, force est de constater que ces derniers sont encore fidèles à leur idole et c'est dans un club blindé par un public gonflé à bloc que je pénètre à 21 heures. A peine le temps de récupérer un pass-backstage auprès de Wullie, le plus convivial des tour-managers et de faire un tour au bar que les lumières s'éteignent.

Metal Mike et Johnny Chromatic apparaissent sur scène et envoient le riff de " Slave to the grind ", qui fait exploser la fosse. Baz fait son entrée comme à son habitude en faisant tournoyer son micro et manque de décapiter le premier rang. Et la folie s'empare du public. Hystérie des groupies, hurlements des métalleux, fans en transe, " Big guns " et " Here I am " sont envoyés pied au plancher suivi d'un premier nouveau titre, le mid-tempo " Stuck inside ". Le public suit comme un seul homme et le grand Baz donne tout. Manifestement ravi de l'accueil qui lui est fait et au top de sa forme, il affiche une aisance vocale et chaque titre est un pur bonheur de Heavy - rock méchamment burné. " 18 and life " est enchaîné à " Piece of me " tandis que Baz fait viré un vigile un peu trop " chaud " avec les premiers rangs.

Remplaçant au pied levé Bobby Jarzombek, victime d'une fracture du poignet, Jason West assure un set impeccable derrière les fûts et le groove du nouveau " American Metalhead " rebaptisé pour l'occasion " Spanish Metalhead " fait trembler les murs. Au total, Baz inclura à son show, cinq nouveaux titres du très attendu " Angel Down ", dont les speedés " Love's a bitchslap " et " You don't understand " avec son riff très IRON MAIDEN et la superbe balade " By your side ", intercalés au milieu des meilleurs titres de sa période SKID ROW.

Mais le meilleur reste à venir avec l'interprétation pour la première fois en live sur cette tournée, d'un des titres les plus sous-estimés des Skids, le fabuleux " Beggar's day ". Figurant en bonus-track sur le pressage japonais de " Slave to the grind " et sur la version américaine censurée en remplacement de " Get the fuck out ", ce titre pourrait être décrit comme du AEROSMITH joué par JUDAS PRIEST. Le public est aux anges et le groupe est acclamé tandis que Baz, qui vient de passer la journée à visiter la ville, flatte ses fans en vantant la beauté de Barcelone et invoque le grand Gaudi. Carton assuré et immense ovation lorsque Metal Mike envoie les premiers accords de " I remember you ", sur lequel le public vole le premier couplet à Baz. L'émotion est à son comble et chacun dans la salle ressent une boule grossir dans sa gorge à l'idée de ce qu'aurait pu devenir SKID ROW sans les conflits qui ont fait exploser le groupe à la fin des 90's.

Et pourtant, l'histoire se poursuit, avec les Skids qui tentent encore de maintenir le cap d'un côté avec un autre chanteur et de l'autre, celui qui s'est autoproclamé " La voix de SKID ROW ", l'immense Sebastian BACH, au bord des larmes devant l'ovation d'un public réputé pour sa chaleur et son enthousiasme. Baz, en sueur et visiblement ému se prépare à achever les derniers sceptiques et après un regard jeté à ses musiciens, envoie un " Youth gone wild " d'anthologie qui fait chavirer le Bikini. Génial ! Le show s'achève et le groupe au grand complet salue son public en promettant de revenir dès 2008 avec un nouvel album sous le bras.

Alors que les lumières se rallument après une heure et demi de chaos sonore, je me faufile devant la scène où Wullie me récupère pour m'amener en coulisses. Là, alors que près d'une trentaine de groupies font déjà le pied de grue dans le couloir avec des looks dignes des meilleurs moments des années 80, Baz m'accueille chaleureusement dans sa loge. [ lire l'interview ] Je commence alors à sentir le sol se dérober sous mes pieds et à flotter dans les airs. Mon magnéto est enclenché, le grand Baz a débouché une bouteille de vin, on refait le monde du Métal, on parle de tout, de son groupe, d'Axl Rose, de sa famille, de lui, de ses musiciens. Le garçon est affable est vire régulièrement ceux qui troublent notre entretien. Ses musicos se joignent à nous, Baz exige que j'interviewe Metal Mike, on parle de Rob Halford, de la place majeure de l'album " Resurrection " du Metal God dans l'histoire et là, je plane sévère. Photos, autographes, Baz me demande de lui trouver la video d'un show d'AEROSMITH à Toronto où il jamme avec Steven Tyler sur " Last child ", j'ai la tête pleine d'images et de sons. Les groupies ont pour la plupart déserté les couloirs pour tenter leur chance devant l'hôtel du groupe, il est près de 2 heures du mat', les rues sont désertes, mon Kangoo Nuclear Blast, l'autoroute, la frontière, mon lit, le lendemain, le boulot, mon patron qui gueule et je m'en fous, je plâne, je vole, la Terre est ronde, … vive le Métal ! (YvesZ).

Setlist SEBASTIAN BACH :

. Slave To The Grind
. Big Guns
. Here I am
. Stuck Inside
. Piece Of Me
. 18 And Life
. American Metalhead
. Threat
. Love Is a Bitch Slap
. By Your Side
. Monkey Business
. You Don't Understand
. Midnight
. Beggars Day
. I Remember You
. Youth Gone Wild

[ lire l'interview ]

 

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AFTER FOREVER + AWACKS

17 septembre 2007 - Clermont-Fd - Coopérative de Mai, -
orga : Coop de Mai

Nouvelle soirée metal sous les cieux clermontois avec le retour des bataves d'AFTER FOREVER dans la salle de la coopérative de Mai. De toute façon sur Clermont c'est vite vu niveau salles qui organisent quelques dates metal (et de façon très épisodique) il n'y en a qu'une ! D'autant plus dommage que ce soir c'est un assez large public qui ce sera déplacé de toute la région (et même des environs de Paris pour quelques die hard fans) ce qui montre qu'il existe une véritable demande…de quoi regretter amèrement le manque de structures plus ouverte sur le metal comme à Limoges avec l'ouverture d'une nouvelle salle (La Fourmi, Ancien Grand Zanzibar => www.myspace/lafourmi87) en sus de la salle John Lennon. La preuve de l'existence d'un bon public dans le coin c'est donc le passage de ce concert de l'exiguïté de la petite coop comme prévu initialement à la grande salle (en config minimale certes)…et puis qui dit public sevré de concert dit généralement bonne ambiance ce qui sera le cas ce soir, on est loin du public blasé de Paris où la veille les mêmes AFTER FOREVER ont peiné pour réveiller une faible assistance qui doit encore se demander pourquoi ils ont payé près de 30€ leur ticket…c'est aussi un des avantages de vivre en province, avec ici une entrée à 10€ (et 5€ avec la carte de la salle, qui n'a pas à payer de location ceci expliquant en partie cela…).
Si le dernier passage lors du premier Metallian tour début 2004 les hollandais étaient accompagnés de NIGHTMARE, DARK MOOR et AMARAN (qui a splitté depuis) ce soir ce sera une affiche allégée avec les locaux d'AWACKS pour assurer la première partie. Pour avoir l'occasion de les voir régulièrement, les conditions optimales de jeu de ce soir permettront à leur heavy mélodique de prendre toute son ampleur. Une grande scène ne se gère pas facilement et le groupe sera bien statique, mais les vocalises et la gestuelle du chanteur monopoliseront bien l'attention. La set list sera exclusivement consacré à " Third Way " le dernier album en date sorti chez Brennus, exit donc Panorama et Atmosphere 136 les deux autres opus du groupe ainsi que l'habituel reprise des Démons de minuit qui aurait peut être été un peu trop décalée ce soir… pour se roder rien de tel que de fouler les planches, souhaitons leur d'enchaîner les concerts dans un futur proche. Car leur heavy progressif ne manque pas de pêche, et le chant en français sur certains titres qui nous rappelle immanquablement les grandes heures des 80's colle bien à des compos résolument modernes. Un très bon moment passé en leur compagnie, mission accomplie !

 

Awacks (Photo : Fully) Awacks (Photo : Fully)

 


Set list AWACKS :

* Out Of Nowhere (Intro)
* Halfway To Infinity
* Vivre Sans Lumière
* La Haine Et La Souffrance
* Timecurve / Warcurse
* S.O.S
* Rêve
* My Secret Place


la soirée est lancée dans les meilleures conditions pour accueillir AFTER FOREVER. Excellent groupe sur scène, c'est généralement synonyme d'une bonne soirée….sauf que le souvenir de la dernière date que j'ai vu d'eux à Lyon l'an passé (report en ligne) où la voix de Floor était samplée à l'excès m'avait laissé un goût bien amer (report en ligne)… D'ailleurs je les ai zappés sans regrets cet été au Hellfest (volontairement) et au Summerbreeze (là c'est plus la faute aux kilomètres de bouchons pour accéder au site le premier jour, et non contrairement a ce que beaucoup semblent vouloir croire le Hellfest n'a pas le monopole des problemes d'orgas…). Qui dit grande scène dit place pour la déco, on a eu donc droit à une batterie et un clavier surélevé, mais sans backdrop. On ne compte plus les occasions de voir ce groupe sur scène par chez nous (mm à Clermont c'est dire !) depuis leurs tout débuts en 2000, donc plus beaucoup de surprises si ce n'est à chaque fois le constat que les titres passent très bien l'épreuve de la scène avec des musiciens rodés pour un rendu vraiment heavy et rentre dedans. C'est d'ailleurs le genre de groupe qui conquiert son public lors de ses prestations scéniques, peut-être l'effet ventilo dans les cheveux… leur popularité devrait d'ailleurs encore augmenter d'un cran depuis le passage de Transmission records à Nuclear Blast. Même sans avoir poser une oreille sur le dernier album éponyme, je ne me sentirais jamais perdu au cours du concert puisque nouveaux titres passent bien l'épreuve de la scène. Si on excepte l'inévitable balade de milieu de set… Floor est bien en forme ce soir, pouvant étaler ses vocalises avec assurance histoire d'enflammer les premiers rangs. Au fil des titres l'ambiance deviendra de plus en plus chaude pour atteindre un large plébiscite sur le final. Il faut dire que les nombreux retours sur Decipher (avec pas moins de 4 titres si j'ai bon) et bien sûr le final sur l'excellent " Follow in the cry " où le groupe trouve moyen de caser le riffs de " Symphony Of Destruction " de MEGADETH a de quoi prendre aux tripes. Sans oublier la reprise d'un grand classique qui cette fois ne sera pas signé Maiden mais Metallica avec un " From whom the bells tolls " assez convaincant. Bref une excellente soirée qui permet de retrouver quelques têtes connues et de se donner rendez-vous sur les prochaines dates sur Lyon ou Limoges car pour Clermont rien de prévu de bien excitant dans les mois qui viennent… sad but true ! (Fully)


After Forever (photo : Fully) After Forever  (Photo : Fully)

 

Set list AFTER FOREVER :

* Discord
* Transitory
* Pledge 1
* Monolith of doubt
* Energize me
* Estranged
* Face your demons
* Digital deceit
* Lonely
* De-energized
* Being everyone
* From whom the bells tolls (cover)
* Equaly destructive
* Dreamfight
* Forlorn Hope
* Follow in the cry

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HIRAX

Samedi 29 septembre 2007 à Lörrach (Allemagne)
Dimanche 30 septembre à Wattrelos (France)
- orga : Metal Forces / Emanes Metal

Mai 2007, la nouvelle se répand comme une traînée de poudre : Hirax revient en Europe pour une petite tournée avec, pour la première fois dans l'histoire des Thrashers américains, une date en France ! 19 septembre 2007, faute d'un promoteur sérieux, la tournée est annulée. Mais heureusement l'amitié franco-allemande va une nouvelle fois se révéler décisive. En effet, deux associations (Metal Forces pour l'Allemagne et Emanes Metal pour la France) s'unissent pour faire venir le groupe ! Il y aura donc deux dates : samedi 29 septembre à Lörrach (Allemagne) et dimanche 30 septembre à Wattrelos (France). Evidemment Leprozy.com ne pouvait pas ne pas couvrir cet évènement exceptionnel.

JOUR 1 :

C'est ainsi qu'après sept longues heures de route, nous arrivons devant la salle "Altes Wasserwerk" de Lörrach en milieu d'après-midi. Hirax n'est pas encore arrivé mais l'organisation et les 3 autres groupes (Nuclear Warfare, Goddess Of Desire et Fatal Embrace) s'activent à décharger et installer le matériel et le marchandising. L'attente est ponctuée par la formation (accélerée, 5 minutes montre en main) de la toute jeune cracheuse de feu de Goddess Of Desire et la distribution de "couilles" luminescentes en plastique à la petite vingtaine de personnes présente en cette fin d'après-midi par les thrasheurs allemands de Fatal Embrace. Et c'est vers 18h que le minibus Emanes Metal transportant la bande à Katon fera irruption dans la cours de l'ancienne usine de production d'eau. Hirax est très proche de son public et n'hésite pas à venir serrer quelques mains et discuter après les balances ("Thank you for your support" est probablement la phrase la plus prononcée ce soir là). La salle de l'Altes
Wasserwerk a une capacité d'environ 500 personnes avec une fosse et un balcon, la scène n'est pas très grande et l'on imagine bien qu'il sera difficile pour les groupes de bouger.

Juste le temps de faire le tour des différents stands de merchandising que le premier groupe débute la soirée. Nuclear Warfare, un quatuor allemand, propose un Thrash Metal classique, à la Tankard, de bonne facture quoiqu'un peu jeune dans l'interprétation. La jeune fille derrière la batterie martelle ses fûts de façon impressionnante et quelques riffs bien sentis permettront de chauffer les nuques de la dizaine de personne présente dans la salle à ce moment-là en attendant la suite des évènements.

Et la suite ne tarde pas. Après avoir changé le backdrop et allumé les bougies en forme de crâne, les Goddess Of Desire débarquent sur scène avec l'introduction "The Eternal War". Pour ceux qui ne connaissent pas, Goddess Of Desire est un croisement entre ManOwaR et Twisted Sister, c'est à dire un véritable show accompagnant des hymnes au Metal. Et ce soir la pyrotechnie est de la partie avec les bougies, les pétards au dessus des musicos ("oh, it's raining fire !"), la croix enflammée et la cracheuse de feu sus-citées (dont les ratés sont pardonnés vu la faible expérience de la demoiselle). Pour les quatre Hollandais, le public a plus ou moins rempli la salle et le concert se déroule dans une ambiance très bon enfant, d'autant que le public allemand est friand de ce genre de Heavy/Speed/Thrash. Après quelques trois quarts d'heure de jeu, Goddess Of Desire propose une reprise de Motörhead puis s'en va sous les applaudissements du public qui chante à tue-tête "Goddess Of Desire" (sur l'air de "Vamos a la Playa", il faut l'entendre pour le croire) !

Setlist Goddess Of Desire :


* The Eternal War
* Rites Of War
* Metal Guns
* Majesty Of Metal
* Ride
* War Of The Crusade
* Fear The King
* Metal Forever
* The Battleground
* Scream For Metal True
* We Are Motorhead (reprise Motörhead)

C'est ensuite au tour de Fatal Embrace de prendre possession de la scène. Le groupe officie dans un Thrash Metal qui sonne un peu plus moderne voire "américain" par certains aspects. Fatal Embrace a pas mal tourné dans son pays depuis 10 ans et c'est donc naturellement une prestation très carrée qui est proposée au public. Point d'artifices pour le quintette, le chanteur assure le show, haranguant le public très régulièrement. Et ce dernier n'hésite pas à répondre et donner de la voix ! Toutefois, il faut admettre que l'heure de jeu paraît un peu longue, la musique des Berlinois n'étant pas des plus variées (malgré la reprise d'AC/DC en milieu de concert). Le set se termine par une cover d'Exodus sur laquelle le public se montrera chaud bouillant en hurlant le refrain ! Tout cela laisse augurer un climat survolté pour la tête d'affiche...

Setlist Fatal Embrace :


* Intro
* Born In Blasphemy
* Legions Of Armageddon
* Don't Sacrifice My Soul
* Spellbound By The Devil
* Whole Lotta Rosie (reprise AC/DC)
* And The Evil Walks Your Way
* Trapped In A Violent Brain
* Dark Pounding Steel
* You Deal In Pain
* Damned Will Be Thy Name
* The Ultimate Aggression
* Beyond The Bridge Of Death
* Bonded By Blood (reprise Exodus)

Et les fans trépignent d'impatience en attendant le clou de la soirée : Hirax. Et c'est le moment idéal pour dévaliser le merchandising du groupe, qui bien que relativement cher (l'Euro fort n'est pas un avantage ce soir...) propose un t-shirt spécialement imprimé pour l'occasion et c'est un gros succès ! La salle est bien remplie à cette heure-ci avec environ 400 personnes prêtes à se secouer les poils dans la bonne humeur. Après une intro presque wagnerienne, Hirax investit la scène et lance un "Lucifer's Infernio" de tous les diables ! Ce morceau tiré du dernier EP des Américains est un petit bijou de Thrash. Katon est très en voix ce soir et seul Tim Thomas reste un peu en retrait, tous les autres membres se donnent à fond pendant les 1h20 de show intense pour nos pauvres cervicales ! Le set se poursuit avec quelques classiques avant un titre extrait de leur prochain méfait : "Chaos And Brutality". Pas de doute, les compos sonnent toujours aussi efficacement ! Le set se poursuit avec quelques tubes comme "Destroy" où le public sera encouragé à chanter. Le public est par ailleurs particulièrement chaud ce soir et il est bienvenu pour rejoindre le groupe le scène malgré l'exiguïté du lieu ! La proximité d'Hirax avec le "metalleux de base" est tout bonnement hallucinante, Katon sert des mains à longueur de titres ! Après presque une heure de show, le groupe quitte la scène sous les acclamations du public. Heureusement le groupe a encore quelques cartouches (normal avec toutes les cartouchières qui sont de sortie ce soir) pour achever les quelques furieux encore debouts. Et c'est la guerre dans la fosse avec l'enchainement "Assassins Of War" / "Unleash The Dogs Of War". Le groupe sort alors de scène et revient quelques minutes plus tard pour saluer la foule. En guise de remerciement, un concours est organisé et le gagnant remporte une épée de Goddess Of Desire signée par les membres d'Hirax (et c'est un roadie d'Hirax qui repart avec) !

Setlist Hirax :


* Intro
* Lucifer's Infernio
* Blind Faith
* The New Age Of Terror
* Chaos And Brutality
* Hate, Fear and Power
* Hostile Territory
* Destroy
* Broken Neck
* Demons - Evil Forces
* El Diablo Negro
* Barrage Of Noise
* The Plague
* Bombs Of Death
* Assassins Of War
* Unleash The Dogs Of War

Le groupe monte ensuite au balcon pour signer quelques affiches/vynils/vestes, boire des bières et discuter avec les fans. Il est temps d'adresser un "See you in a few hours guys" aux groupes et d'aller récupérer un peu avant d'attaquer la route qui nous sépare de la métropole lilloise...

 

JOUR 2 :

C'est au petit matin, réparés par quelques heures de sommeil, que nous mettons cap vers le Nord. Après un voyage sans encombres (juste un changement d'itinéraire de dernière minute et un réceptionniste d'hôtel assez peu coopératif, ce qui ne nous a pas fait gagner du temps...), nous arrivons à 16h devant la Boîte A Musiques (BAM) de Wattrelos. Nous entrons dans la salle alors que les alsaciens de Résistance ont déjà largement entamé leur set (c'est déjà le dernier morceau en fait...).

Nous attaquons donc la soirée avec Fatal Embrace (qui a permuté sa position avec Goddess Of Desire). Et le moins que l'on puisse dire c'est que le public français n'est pas curieux, la salle est quasi déserte pendant toute la durée du concert (ou alors tout le monde connait et personne n'aime mais j'en doute). Le chanteur Heiländer tente à plusieurs reprise de faire répondre les quelques spectateurs présents (dont Laurent l'organisateur qui, en véritable passionné, headbangera comme un fou toute la soirée) mais sans succès, ce qui nous vaudra un set largement écourté par rapport à la date de la veille (à peine 45 minutes). Le set est encore une fois très énergique mais malheureusement, le son n'est pas très bon pour les Allemands ce qui a pu refroidir les moins hardis. Seule la reprise d'AC/DC réussira à capter l'attention du public.

Setlist Fatal Embrace :


* Intro
* Born In Blasphemy
* Legions Of Armageddon
* Don't Sacrifice My Soul
* Spellbound By The Devil
* Whole Lotta Rosie (AC/DC-Cover)
* And The Evil Walks Your Way
* Dark Pounding Steel
* You Deal In Pain
* The Ultimate Aggression

Pendant que les Goddess Of Desire se griment, nous rencontrons la cracheuse de feu et, alors que nous nous étonnons de ne pas la voir en tenue, elle nous apprend que la salle ne tolère pas les effets pyrotechniques donc c'est chômage technique pour elle ce soir-là. C'est fort dommage car cela fait partie du show Goddess Of Desire ! Mais qu'importe, les Bataves vont mettre le feu grâce à leur musique. Le morceau d'introduction retentit dans une salle quasi-déserte. Le
Heavy Metal des Goddess Of Desire va pourtant, au fil des titres, attirer quelques amateurs de secouage de tignasse. Les morceaux s'enchaînent à toute allure et pour son premier passage en France, le groupe a bien l'intention de montrer la variété de ses compositions. D'autant que le chant à trois voix (mention spéciale au guitariste à la sublime voix claire sur "Fear The King") permet pas mal de possiblités. Le groupe plaisante avec le public et cette décontraction permet aux Hollandais de s'assurer un relatif succès. Malheureusement le set est mis à mal par un son mauvais dans l'ensemble.

Setlist Goddess Of Desire :


* The Eternal War
* Rites Of War
* Metal Guns
* Majesty Of Metal
* Ride
* Conquerors Divine
* Fear The King
* War Of The Crusade
* Metal Forever
* The Battleground
* Scream For Metal True
* We Are Motorhead (reprise Motörhead)

"Bang that fucking skull !", voilà la phrase qui peut résumer le concert d'Hirax ce soir-là. Après un changement de plateau assez long, l'intro est lancée et le groupe entre en scène. Les quelques 140 personnes présentes se massent devant la scène comme un seul homme pour 1h20 de grand Thrash Metal. Si la setlist reste globalement identique à celle de la veille, l'interprétation est encore plus puissante. Le groupe n'est pas venu pour rien et le montre ! Le batteur est toujours aussi "frappant" par sa vélocité, sa régularité et sa puissance de jeu. Le public est chaud comme la braise et, pendant toute la durée du show, les slams succèdent au mosh et au headbanging ! L'accueil réservé à Hirax fait chaud au coeur de Katon qui ne semblait pas s'attendre à une telle intensité. Katon se met facilement le public (qu'il appelle affectueusement les "die-hard fans") dans la poche en faisant part de son goût pour le Heavy Metal français ("[...] Sortilège, H-Bomb, and one of my favorite band of all time : Trust"). Pour ne rien enlever à la fête, le son est percutant et l'on distingue aisément tous les instruments de la machine à riffs Hirax. La fin du set approche cependant rapidement et le groupe annonce qu'il reviendra à Wattrelos en mai 2008 pour la seconde édition du "Long Live Metal" (festival organisé par Laurent et Nathalie d'Emanes Metal).

Setlist Hirax :


* Intro
* Lucifer's Infernio
* Blind Faith
* The New Age Of Terror
* Chaos And Brutality
* Hate, Fear and Power
* Hostile Territory
* Destroy
* Broken Neck
* Demons - Evil Forces
* El Diablo Negro
* Barrage Of Noise
* The Plague
* Mouth Sewn Shut
* Bombs Of Death
* Assassins Of War
* Unleash The Dogs Of War

Juste après le set d'Hirax, on retrouve le groupe à la buvette/merchandising pour quelques photos et dédicaces. Tous les membres se pretent au jeu et la proximité avec le public est assurément la cerise sur le gateau de ce fabuleux week-end ! (Denis)

ps : Merci à Nath, Laurent & Daniele

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ENSLAVED + KEEP OF KALLESSYN + THE OATH

17/10/07 - Lyon - Marché Gare - orga : Myreferencevents

A peine remis de notre déplacement en terre lyonnaise pour BEHEMOTH / KATAKLYSM / ABORTED au Ninkasi Kao, c'est cette fois en comité restreint que l'on rejoint la salle du Marché Gare qui se situe dans le Sud de l'agglomération lyonnaise, dans la zone de la confluence qui est en pleine restructuration. Outre les multiples travaux, c'est l'absence de fourgons sur les boulevards qui fait tout drôle ! Une fois le plus dur fait, c'est-à-dire trouver une place pour se garer, on peut prendre notre temps pour manger un morceau et rejoindre tranquillement la salle et retrouver les habitués. D'ailleurs encore un grand merci à My Reference Events (www.myspace.com/myreferencevents) d'avoir repris le flambeau pour des concerts de plus en plus nombreux.
On rentre directement dans le vif du sujet avec les locaux de THE OATH que l'on avait déjà eu l'occasion de voir au Lyon's Hall en compagnie des roumains de NEGURA BUNGET (report en ligne). Leur prestation avait été alors quelque peu perfectible, ce soir ce ne sera pas beaucoup mieux, mais dans une salle déjà bien remplie et réceptive. En effet les blackeux lyonnais se retrouvent avec un gratteux en moins et on les sent bien tendus, sûrement que les balances n'ont pas du s'éterniser... Mais au fil des titres le son s'améliorera et si leur black ne réserve pas de grosses surprises, j'accroche bien au chant et à l'atmosphère générale. Préparant l'enregistrement d'un nouvel album, on va avoir en plus des titres de leur autoprod " The end of times " à plusieurs nouvelles compos, toujours dans la veine d'un black/death à la DISSECTION des dernières heures. Le clavier devait juste rentrer du boulot puisqu'il était encore en costard, mais il me semble que c'était déjà le cas au Lyon's Hall ;) sa true attitude à lui sûrement :) c'est en tout cas avec une oreille attentive que je me pencherais sur le prochain album. J'ai pas vu la fin de set, mais je crois que ça s'est écourté…enfin cool de les voir sur une telle affiche !

 

THE OATH  (photo : Fully) THE OATH  (photo : Fully)


Set List THE OATH :

* Intro/This day
* Broken hope
* Orgasm
* Question of faith
* Amen
* Unholy blood
* The oath
* Blinded by fear

 

Troisième passage de KEEP OF KALESSIN en terre lyonnaise, avec la première partie d'HYPOCRISY/EXODUS fin 2005 dans le petit transbo et l'an passé avec SATYRICON devant un CCO blindé. On les a même revu cette année au Brutal Assault en République Tchèque. Bref après toutes ces prestations j'ai toujours du mal à vraiment accrocher, pourtant le groupe y met beaucoup d'énergie en faisant vraiment le show malgré l'exiguïté de la scène. Déjà l'ajout d'une seconde guitare apporterait beaucoup à mon sens, mais retranscrire tout le potentiel ressenti sur un album comme "Armada" nécessite d'avoir un son optimal ce qui ne sera pas le cas ce soir. Le public rentre assez bien dans le show même si ce n'est pas la grande folie ce soir. En tout cas ce qui est cool dans cette salle c'est d'avoir l'impression d'assister à un concert en " privilégié ", car malgré la taille de la salle les conditions de jeu sont plus que convenables. Et voir BOLT THROWER l'an passé dans de telles conditions avait été un véritable régale, bien au-delà de mes espérances… Un bon set tout de même de KOK qui passe à toute allure et qui me permet de bouger dans la salle, de derrière la table de son, dans les premiers rangs (son pourri), pour finir assis tranquillement sur le côté de la scène…


KOK (photo: Fully)KOK (photo: Fully)

 

Si KEEP OF KALESSIN commence à bien connaître les salles lyonnaises, c'est le premier passage d'ENSLAVED à Lyon dixit le chanteur ! Leur venue au Marché Gare est en tous les cas une occasion à ne pas louper, preuve l'affluence de ce soir, même si cela ne sera pas bondé comme pour BOLT THROWER…mais au moins on peut s'approcher du bar sans trop de problèmes ! Depuis ces dernières années ENSLAVED a considérablement fait évolué son black pour devenir aujourd'hui beaucoup plus accessible, ISA et RUUN ayant de ce côté-là bien cartonné. J'attendais avec impatience de revoir les norvégiens en salle, ma seule expérience de ce côté-là remontant à la date du Fury 2005 dans la chaleur étouffante de la salle " velvet "….d'ailleurs le groupe doit également s'en souvenir ! La set list révélera quelques surprises de choix même s'il on est loin d'un best-of, beaucoup d'albums passant à l'as. De toute façon le public d'ENSLAVED a bien évolué, beaucoup venant pour écouter des titres de Ruun (" Path to Vanir ", " Fusion of sense and earth "et bien sûr le titre éponyme avant le rappel) et d'Isa (avec l'énorme "Bounded by Allegiance", "return to Yggdrasill"' et bien sûr "Isa" qui ne devrait plus quitter les setlists avant un bon moment). Mais on va aussi avoir droit à deux extraits de "Below the Lights" avec le titre qui débute l'album sorti en 2001 "as fire swept clean the earth" et aussi "Ridicule swarm". Les seuls vieilleries exhumées seront "Gylfaginning" de Frost (1994) et l'unique rappel qui nous ramène en 1993 et au split réalisé avec les maîtres du genre, EMPEROR! Une époque bénie des dieux que cet " Allfadr Odinn" va nous faire revivre avant que le groupe quitte définitivement la scène devant une assistance qui en aurait bien redemandée... un grand set tout de même, mais avec le recul il faut avouer que la musique des norvégiens prend désormais une ampleur supplémentaire sur une grande scène de festival, avec en premier le Hellfest cette année où avec de magnifiques lights et de nuit cela avait été tout simplement énorme ! Enfin ce soir si les lights n'étaient pas exceptionnels, les projections sur le backdrop claquaient elles vraiment ! Pour revenir au Hellfest la set list était aussi un poil différente, bien sûr plus courte mais avec deux autres " vieilleries ", à savoir Jotunbold de Frost et un autre extrait de leur split avec EMPEROR " Slaget I Skogen Bortenfor "…mais comment pouvait-il en être autrement vu que les maîtres du black allez donnait ce soir là une claque magistrale (et je pèse mes mots !) a tout le monde en fin de fest… Au Brutal Assault à la mi-août on a eu comme différence à ces deux concerts un autre titre de Frost avec Loke. Bien cool de voir un groupe qui ne se répète pas éternellement, même de fest en fest, certains devraient bien en prendre de la graine…
les déceptions de la soirée viendront du prix du merchandising (45€ le sweat à capuche…) mais surtout de la bière qui était éventée ! la grosse galère… ;) La route du retour paraîtra cette fois bien longue, peut-être l'absence de Gainsbourg dans l'autoradio... ;) (Fully) ps : thanks to Denis, My reference events, Theli & sa miss pour le soda

 

;)ENSLAVED (photo: Fully) ENSLAVED (photo: Fully)

 

Set list ENSLAVED :

* As fire swept clean the earth
* Bounded by allegiance
* path to Vanir
* Fusion of sense and earth
* Gylfaginning
* Ridicule swarm
* Isa
* Return to Yggdrasill
* Ruun
-
* Allfadr Odinn

 

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LOFOFORA + PUNISH YOURSELF

19/10/07 - Toulouse, Le Bikini, France - orga : Furia Antistatic

Quel bonheur, après toutes ces années de retrouver enfin le Bikini, cette salle emblématique de la région toulousaine, qui, un sinistre jour de septembre 2001 a été soufflée par l'explosion de l'usine AZF et dont la reconstruction aura demandé six longues années. Installée sur la commune de Ramonville, mitoyenne de Toulouse, ce nouvel équipement peut faire la fierté de ses concepteurs, dont la détermination n'aura pas été altérée pendant tout ce temps, tant le lieu est à la mesure des attentes d'un public et surtout d'une scène musicale toujours plus professionnelle et exigeante.

L'affiche de ce soir a été montée par le collectif Furia Antistatic, et regroupe pour l'occasion, outre les têtes d'affiche LOFOFORA et PUNISH YOURSELF, les groupes 31 Knots, Sleeppers, Khod Breaker, Nabass ainsi qu'un after électro avec deux DJ.

Arrivés tard sur les lieux, Phil et moi loupons les premiers groupes, et nous concentrons sur la visite des lieux et surtout des deux bars, intérieur et extérieur et renouons quelques contacts avec les animateurs des webzines locaux.

Après s'être remis du trajet autour d'une bonne bière, les choses sérieuses commencent avec l'extinction des feux et l'arrivée sur scène des electro/keupons peinturlurés de PUNISH YOURSELF. Même si de l'avis de certains, le groupe a eu récemment l'occasion de proposer des shows plus dingues et déjantés, force est de constater que ce soir, on n'est pas loin d'atteindre le sommet de la folie. Body paintings fluo du meilleur effet, rythmes cyber-punk en béton, lights d'enfer, et le clou du spectacle, cette danseuse frappadingue armée d'une ponceuse qu'elle se passera toute la soirée sur le corps, munie d'un plastron métallique pour en faire jaillir des étincelles, en rythme avec la musique du groupe. La mise en scène est au point et orchestre à merveille le punk atomique, à la fois martial et dansant qui fait exploser la fosse. Pogos, stage-divings, crowd-surfings, toutes les furieuses pratiques d'une fosse en ébullition sont déclinées au rythme des brûlots que sont " Gimme cocaïne ", " Suck my TV " ou l'atomique " Gay boys in bondage ". Au total, près d'une heure et demi de show intense, mené à fond par un Vx69 qui terminera le set à l'énergie. La claque de la soirée.

A peine le temps de refaire le plein de carburant au bar que déjà la nouvelle extinction des lumières annonce l'arrivée sur scène de la tête d'affiche de la soirée, LOFOFORA. Le groupe, qui vient de sortir le fabuleux " Mémoire de singes " lance sa nouvelle tournée et rode depuis quelques dates ses nouveaux titres. Engageant la partie sur un " Mémoire de singes " fort à propos en cette période de prise de conscience de l'état dans lequel on a mis notre planète, les LOFO semblent remontés comme des réveils. Après la baffe que nous a filé PUNISH YOURSELF, il faut au groupe une sacrée pêche pour remobiliser un public encore sonné par le chaos qui vient de s'abattre sur le Bikini. C'est sans compter sur l'enthousiasme de Reuno, qui affiche une banane des grands jours et pour lequel la scène est un élément vital. Epaulé par Daniel (guitare), et le duo rythmique Pierre (batterie) et Phil (basse), soutenu par un son à la fois clair et puissant, notre homme aura tout loisir, pendant près d'une heure et quart, de nous assener sa rage au plus grand bonheur d'un public fidèle. Tapant dans tout son répertoire, LOFO va organiser son set en mêlant ses nouveaux titres, tels que " Dernier jugement " ou " Tricolore " aux classiques que sont " L'œuf ", " Envie de tuer " ou encore " Amnes'history ". Gonflés à bloc par le plaisir d'un retour sur les planches du Bikini, les LOFO n'oublieront pas de remercier chaleureusement Hervé, le propriétaire des lieux dont la volonté et persévérance sont des modèles du genre, et remobiliseront chaque fois que nécessaire un public qui par moment donne quelques signes d'épuisement. Reuno est aux anges et rayonne par son charisme, sur un public qui lui mange dans la main. Toujours très humble et posé en privé, le garçon à la démarche de " grand frère " est une vraie pile atomique sur scène et ne donne aucun signe de faiblesse durant tout le show, qu'il mènera de main de maître jusqu'au traditionnel " Buvez du cul ", conclusion superbement envoyée d'un set de folie.

Une chose est sûre, près de quinze ans après sa naissance la bête LOFOFORA est bien vivante et semble plus forte que jamais. La meilleur preuve en est donnée par son récent sixième album " Mémoire de singes ", qui offre, en plus d'un son énorme et d'un punk-hardcore-métal de premier ordre, des textes d'une intensité rare comme seul le TRUST de la grande époque a su nous servir, au début des années 80. Jetez donc une oreille sur " Tous les mêmes ", " Tricolore ", ou encore le fabuleux " Trop ", et dites moi que vous aviez déjà entendu autant de colère, de hargne ou d'enthousiasme que depuis " Antisocial ", " L'élite " ou " Monsieur Comédie ". Rien à laisser, tout est à prendre sur cet album que je considère définitivement comme Mon album de l'année. Rien que ça. C'est si bon d'être un singe ! YvesZ.

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BEHEMOTH + KATAKLYSM + ABORTED + LYFTHRASYR

14/10/07 - Lyon Ninkasi Kao, France - orga : Myreferencevents

Quel plaisir que de voir qu'une telle affiche arrive a rameuter autant de monde! Pas que le Ninkasi soit blindé mais pas loin... Les metalleux clermontois y auront d'ailleurs bien contribués puisqu'un bus était organisé pour l'occasion! C'est donc sous un soleil éclatant qu'une vingtaine de métalleux (-ses) s'engouffre dans le mini-bus direction Lyon pour une affiche extrême qui promettait beaucoup ! Organisé sous la houlette de Pro-Pulse Records & Dislocation avec Chamby aux manettes (enfin plutôt à la glacière^^), le voyage sera rythmé par une playlist qui nous mettra dans l'ambiance avec le new BENIGHTED, SUFFOCATION,…bref tout commençait pour le mieux une bibine (fraîche lol) à la main !
Arrivé sur place et après un rapide Kebab ingurgité devant " Ripostes " avec l'inénarrable BHL (ça change des matchs de foot turcs !), brève attente devant le Ninkasi Kao nouvelle formule, avec une nouvelle surface couverte vers l'entrée. La mise en bouche est assurée par les blackeux allemand de LYFTHRASYR, bien placé dans le concours du nom de groupe imprononçable, sans pour autant arriver à la cheville des mexicains de PARACOCCIDIOIDOMICOSISPROCTITISSARCOMUCOSIS (si si ça existe, je vous épargne les noms de leur prods…). De toute façon ça n'a que peu d'importance car le black/death goth de LYFTHRASYR n'est pas des plus intéressant, pas aidé en cela par un son bien sabordé. Mais les musicos ne se posent pas de question et assure ce dernier show de la tournée avec le plus grand sérieux malgré une roadie qui s'amusera à venir les perturber mais sans grand succès. Dommage toutefois qu'un groupe du cru n'ai pas eu l'occasion de prendre part à la fête…par exemple BENIGHTED vu que tout le groupe était présent, hormis Julien ;) on a donc le temps de se balader dans le Ninkasi nouvelle version puisque c'est la première fois que l'on revient depuis les travaux effectués. C'est toujours autant le bordel pour approcher du bar mais au moins maintenant il y a la clim !

Les choses sérieuses vont débuter avec ABORTED. Vu et revu cette année (Hellfest, Brutal Assault, bientôt à Limoges…), les belges vont nous réserver une petite surprise. J'avais pas capté que c'était la dernière date de cette tournée commune avec BEHEMOTH, mais quand on a vu débarqué le groupe grimé en true blackeux (avec en plus du Corpse paint les croix renversées dessiné à la va vite sur la basse^^) ça a fait tilt. On est tout de suite dans le show avec déjà une grosse ambiance et un groupe hyper motivé ! on aura aussi droit à quelques chant black dans les cœurs, là pas contre ça sabordait un peu les morceaux mais bien cool d'avoir assister à ce set bien fun ! La fosse est plus qu'agitée, maintenant une grosse ambiance tout au long du set, avec un wall of death quelque peu anticipé sur " sanguine verses ". Les musicos (j'ai arrêté de suivre les mouvements de lineup dans ce groupe…) se marrent bien de leur facéties black metal sans pour autant oublier d'envoyer les brûlots death qui font mouche comme à chaque fois. Sven est une fois de plus à la manœuvre pour bouger tout le monde et le résultat est là, ça poutre toujours autant… en tout cas ils ont l'air d'avoir pris énormément de plaisir ce soir là, et nous aussi par la même occasion…
(une video : http://fr.youtube.com/watch?v=sJr2ZgijrHg)

 

Il me semblait que sur les autres dates c'était KATAKLYSM qui fermait le bal, mais pas ce soir puisque le backdrop géant représentant la pochette de " In The Arms of Devastation " se dresse à la pause. Et c'est reparti pour une petite heure de death qui décoiffe. Les vétérans québecois seront eux aussi à la fête, avec de nombreux échanges en français of course (et l'inévitable tabernacle !) et des slammeurs qui savent monter sur scène sans pour autant la squatter. On aura droit finalement a que peu de titres du dernier album, pour une setlist qui nous en met plein la tronche mais bon ça c'est pas trop une surprise! Vraiment surpuissant avec une fosse bien déchaînée qui se prendra les coups de boutoirs des canadiens sans faiblir. En tout cas il y a eu une grosse communion avec le public, que l'on ressent d'autant plus fort du fait de la configuration resserrée de la salle et du groupe qui communique en français, ça brise la glace direct ! En tout cas c'était la première affiche d'extrême que je voyais ici et ça le fait grave !
(une video : http://fr.youtube.com/watch?v=3BRWpfqGcz0)

 

Kataklysm :
* Like Angels Weeping (The Dark)
* Let Them Burn
* The Ambassador Of Pain
* The Resurrected
* Crippled And Broken
* Serenity In Fire
* 1999:6661:2000
* Where The Enemy Sleeps
* Beyond Salvation
* As I Slither
* Face The Face Of War
* Manipulator Of Souls
* In Shadows & Dust


Avec VADER, BEHEMOTH fait aussi figure de véritables forçats de la route, sautant continuellement de tournées en tournées. D'ailleurs sitôt cette date lyonnaise finie, le groupe s'envolait pour les US rejoindre la tournée en compagnie de GOJIRA (+ Job For A Cowboy & Beneath The Massacre)… sont pas humain ces types! Fort d'un Apostasia qui figurera à n'en pas douter tout en haut des référendums de fin d'année, on va prendre vite fait bien fait la mesure de ce qu'est devenu ce groupe sur scène...déjà pour beaucoup le concert du Hellfest et du No Mercy restent un grand souvenir, mais les revoir ici en tête d'affiche est un vrai régal. La seule déception vient du temps de jeu limité (une heure...) et des pauses entre chaque morceau, mais la mise en place millimétrée et la succession de tubes est devenue imparable. En plus l'aspect visuel est très travaillé ce qui est loin d'être désagréable! Sur le final on aura même droit à du crachage de sang, dont les premiers rangs graderont traces après le concert...final sur une cover de Turbonegro après seulement 55 minutes de temps de jeu, bien saccadé par des pauses incessantes entre les morceaux et des problèmes de retour, bref ce n'était pas le set ultime mais on en était pas loin quand même... et je tairais le nom du membre d'ABORTED qui viendra a poil sur scène sur le final avec pour seul cache sexe une chaussette lol
(une video : http://fr.youtube.com/watch?v=SEAJG-uwiRk)

 


Behemoth :
* Slaying The Prophets Ov Isa
* Antichristian Phenomenon
* Demigod
* From The Pagan Vastlands
* Prometherion
* Conquer All
* Christgrinding Avenue
* Inferno's Solo
* Slaves Shall Serve
* As Above So Below
* Summoning Of The Ancient Ones
* Christians To The Lions
* Decade Ov Therion
* Chant For Eschaton 2000
* I Got Erection (Turbonegro cover)


A noter le boulet du jour qui n'a pas hésité sitôt le set fini de monter sur set pour s'emparer d'une cymbale encore sur son support...je sais pas ou il comptait aller comme ça (non pas DMC) mais un roadie va rapidement lui mettre le grappin dessus...il y en a qui ne craignent rien!! Le temps de boire une dernière bière made in Ninkasi avant de se faire sortir par la sécurité, on rejoindra le mini-bus qui nous attend bien sagement. Enfin pas tant que ça puisque ce dernier va nous réserver une petite surprise…. en refusant de démarrer ! plus qu'à sortir et à le pousser en imitant la mêlée française pour réussir finalement à lui faire reprendre la route, rythmée cette fois par les douces mélopées de Gainsbourg…merci Chamby ! lol (Fully)

ps : thanks to Myreferencevents, Pro-Pulse Records & Chamby/Dislocation, Denis pour les setlists, Nanou pour les photos (à venir) !

 

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NINE INCH NAILS

13/08/07 - Prague, Slavia Zimni Stadion, République tchèque - orga : ???

Jouissif, fabuleux, intemporel, triquant, les qualificatifs me manquent pour définir exactement le sentiment qui m'envahit à chaque fois que je repense à ce dimanche soir d'Aout 2007. En transit pour trois jours à Prague après le génialissime Brutal Assault Festival, Fully, Denis et moi prenons nos quartiers dans une chambre de cité universitaire sur les hauteurs de la capitale tchèque, rompus par le déluge de violence d'un évènement qui porte décidément bien son nom.

Et là, nos sacs et duvets encore sur le dos, les jambes en compote et la tête en vrac, prêts à jouer les parfaits touristes, nous tombons nez-à-nez sur l'impensable, l'inattendu, le cadeau ultime, l'affiche d'un show de NINE INCH NAILS dans la capitale tchèque, le lendemain soir.

En un instant, finis la fatigue, les projets de photos souvenirs, les monuments, les filles de l'Est, les bons plans du Guide du Routard, vive la bière, l'électricité, les watts, la rage et les riffs qui vous devissent la tête ! Ceux qui me connaissent peuvent aisément m'imaginer dans ce genre de situation, vue la vénération que je porte au groupe de Trent Reznor ! Quelques bières et une nuit plus tard, nous voilà tous les trois lâchés dans Prague, à la recherche du Zimni Stadion, patinoire de l'équipe de hockey locale qu'il nous faudra bien quatre heures pour trouver, tant le lieu semble être totalement inconnu des autochtones.

Il est encore tôt dans l'après midi quand, à peine installés à la terrasse du bar qui borde la salle, nous tombons sur des français, accros au groupe et qui le suivent aux quatre coins de l'Europe. Plusieurs bières et après que Fully ait accompli une sieste réparatrice à même le trottoir, les portes de la patinoire s'ouvrent enfin. La salle, qui doit pouvoir contenir au moins 10 000 personnes se remplit timidement pour être finalement blindée à la fin de la première partie, assurée par les DANDY WARHOLS et dont je m'abstiendrai ici de relater la prestation, aussi soporifique que dénuée de sens.

Quand enfin l'intro d' "Hyperpower " se fait entendre à l'extinction des lights, l'explosion de joie du public en dit long sur l'attente des fans. Comme à son habitude, NINE INCH NAILS a soigné le côté visuel de sa prestation. Scène dépouillée, dépourvue de backdrop, un étrange rideau simplement tendu à mi-hauteur, au dessus des musiciens, éclairages uniformes à l'arrière du drum-kit, et c'est parti pour un raz de marée de watts et d'électricité. " The beginning of the end ", " Sin ", un furieux " March of the pigs " qui fait exploser les premiers rangs, l'entame du show est à l'image de la musique du groupe, véritable démonstration de sadomasochisme sonore. Trent et ses acolytes semblent possédés et leur énergie est reçue en pleine face par un public électrisé à mort. En pleine promo du récent " Year Zero ", NIN nous assène un " Survivalism " surpuissant, enchaîné à " Burn " et à un " Gave up " dont l'intensité fait fondre la glace dela patinoire. La condensation est extrême dans la salle et le groupe poursuit dans la férocité. " The great destroyer ", " Only ", puis " Wish " manquent de faire sauter les plombs dans tout le quartier, avant que le groupe n'accorde une grâce temporaire à son public. Le rideau tendu devant la scène et garni de milliers de lumières s'abaisse et masque les musiciens, formant une sorte d'écran derrière lequel les silhouettes robotiques et pixelisées évoluent dans un fond vert du plus bel esthétisme. " The good soldier ", " No, you don't ", " Suck ", " The day the world went away" s'égrainent avant que n'arrive le final en forme d'apocalypse. Trent, qui déclarera plus tard que le show de ce soir restera un des tous meilleurs de la tournée salue son public conquis et fidèle, tandis que le rideau remonte et que le groupe envoie le hit " The hand that feeds " pour le plus grand bonheur de la fosse, qui chavire. La suite est tout aussi intense, avec un " Head like a hole " qui finit d'achever les derniers survivants de cette séance de chaise électrique entre amis. Alors que l'on pense que le show est terminé, tant la furie sonore de ces derniers brûlots ne paraît pas pouvoir être surpassée, Trent revient sur scène. Seul aux commandes d'un synthé, il se lance alors dans un sublime " Hurt " intimiste et tout en subtilité qui tranche définitivement avec le chaos qui a précédé. Magnifique requiem ponctuant à merveille près de deux heures de musique atomique. Les lights se rallument enfin sur un public encore hagard, sonné par la folie d'un Métal industriel du meilleur cru et servi par les maîtres du genre. Génial ! Cette fois, c'est sûr, Prague est définitivement une des plus belles villes du monde ! YvesZ.

Setlist NIN :

1. Hyperpower!
2. The Beginning of the End
3. Sin
4. March of the Pigs
5. The Frail / The Wretched
6. Closer
7. Survivalism
8. Burn
9. Gave Up
10. Me, I'm Not
11. The Great Destroyer
12. Eraser
13. Only
14. Wish
15. The Good Soldier
16. No, You Don't
17. Suck
18. The Day the World Went Away
19. Dead Souls
20. The Hand That Feeds
21. Head Like a Hole
22. Hurt

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DAGOBA + HYPNO5E + MOSHPIT

02/11/07 - St Bauzille de Putois (34), Salle des fêtes, France - orga : ADDM34

Belle initiative que celle de l'ADDM 34 (Association Départementale Danse et Musique en Hérault) qui, en partenariat avec la FEMAH (Fédération des Musiques Actuelles de l'Hérault), et Stand'art organisait durant ce premier week-end de Novembre, un festival itinérant dans trois salles réparties sur le département de l'Hérault, histoire de nous réchauffer le squelette et ce qui nous reste de cerveau, en ces premiers frimas de l'automne.

A l'affiche, les deux gagnants d'un tremplin organisé quelques temps plus tôt, les cyber-coreux de MOSHPIT et les torturés métalliques de HYPNO5E bookés sur chacune des trois dates, en ouverture de trois poids lourds de la scène française, L'ESPRIT DU CLAN le premier soir, DAGOBA pour le deuxième, et BLACK BOMB A pour le soir de clôture. Le but de ces soirées étant, en plus de nous maintenir les neurones en éveil, le soutien à la professionnalisation des artistes de musique actuelle de l'Hérault, l'occasion était trop belle de découvrir deux groupes qui montent sur la scène locale, et de revoir un des groupes français préférés de la rédaction de LEPROZY.COM, les marseillais de DAGOBA.

Saint Bauzille de Putois, voilà un lieu bien improbable pour un festival Métal. Rien que le nom de ce petit village, coincé dans les gorges de l'Hérault, à 40 kilomètres de Montpellier, nous avait bien fait marrer, Franky de DAGOBA et moi, lorsque nous avions évoqué cette date quelques mois plus tôt lors de notre rencontre au Brutal Assault tchèque.

Et pourtant, malgré le relatif éloignement de la capitale régionale et une température pas très élevée, des fans (essentiellement des djeuns métalleux) se pressent à l'entrée de la salle des fêtes, alors que la nuit a envahi le paisible village que ses habitants n'imaginent pas être le lieu d'un évènement aussi incongru. Alors que les portes ne sont pas encore ouvertes, les groupes et leurs équipes techniques débarquent du resto voisin et sont littéralement happés par des fans trop ravis de l'aubaine et chacun se prête sans prise de tête à la séance photos et dédicaces improvisée.

Gonflés à bloc par l'enjeu, les furieux MOSHPIT prennent d'assaut la scène à 20h30 tapantes. Boostée par des rythmes déjantés et des boucles techno sous acide, la musique du trio fait l'effet d'un souffle apocalyptique sur une fosse très clairsemée. La majorité du public est en effet encore dehors ou au bar, visionnant avec grand intérêt les images délirantes que le groupe projette sur un écran pour mieux illustrer la folie de sa musique.
Sorte de monstre hybride, fruit d'un croisement entre MINISTRY et DILLINGER ESCAPE PLAN, aussi bien adapté à un public extrême qu'à des ravers gonflés aux extas, MOSHPIT est terrifiant de violence et de folie furieuse. Son tube " We killed jah ", duquel est issu un video-clip visible sur la page myspace du groupe, en dit long sur le potentiel de déviance du combo. A suivre de très près. Vivement l'album.

La suite est assurée par les ténébreux HYPNO5E, dont l'album " Des deux l'une est l'autre " est un bonheur de Métal torturé et envoûtant. Oeuvrant dans un registre totalement différent de MOSHPIT, le groupe va maintenir le public dans un climat glauque et oppressant, fait de riffs torturés, alternant les ambiances sombres et les plans Death mélodiques heavy à mort, rappelant étrangement un certain GOJIRA. Fort d'un album salué par la critique et que je vous recommande, le combo compte de nombreux fans dans l'assistance et chaque titre fait mouche, de l'intro inquiétante de " Maintained relevance of destruction " au final de "Tutugurii ".

Arrive enfin le gros morceau de la soirée, la tête d'affiche DAGOBA. Sur la route depuis près de deux ans pour la promo du superbe " What hell is about ", les marseillais ont pu renforcer leur tableau de chasse d'un sacré paquet de grands moments, avec entre autres, des apparitions sur des festivals européens majeurs, les premières parties d'IN FLAMES, SEPULTURA, et surtout, la première partie de METALLICA au BBK festival de Bilbao, cet été, et qui a maintenu les quatre musiciens sur un nuage pendant un bon bout de temps. Après Bilbao, donc, Saint Bauzille de Putois ! Sacré retour sur terre, magistralement négocié par un groupe qui ne s'imagine pas être " arrivé ". Bien au contraire, c'est encore une fois avec le couteau entre les dents et l'écume aux lèvres que les marseillais investissent la scène de la salle des fêtes pour plus d'une heure de power thrash à vous dévisser le crâne.
" Die tomorrow ", " The man you're not ", " The things within ", " Living dead", "Cancer",… chaque titre est magistralement exécuté et le public en redemande. Malgré un auditoire réduit (la faute a une programmation hasardeuse dans un bled plutôt paumé), le groupe donne tout et le furieux pogo lancé pendant " Something stronger " emporte un malheureux vigile qui manifestement, n'a jamais assisté a un tel phénomène. Trop bon !

Shawter, en première ligne, impose sa puissance vocale, accompagnée des riffs lourds et épais d'Isakar, tandis que le tandem basse - batterie du duo Werther - Franky construit des rythmiques compactes et massives, le tout dans la lignée des grands FEAR FACTORY, MACHINE HEAD et PANTERA. Que du bonheur, et un immense plaisir de retrouver un DAGOBA qui a encore progressé et qui tient méchamment son rang de leader de la scène métal française aux côtés de GOJIRA. La meilleure chose que l'on pourrait désormais souhaiter au groupe serait de décrocher une belle première partie aux States, histoire de ponctuer en beauté la promo du fameux " What hell is about ", avant de retourner en studio nous en pondre la suite, encore plus féroce, encore plus brutale, encore plus géniale.
YvesZ.

PS : Merci à Salva pour l'accrèd', et aux DAGOBA pour leur sympathie habituelle ( … Et remerciements tous particuliers à Franky pour le verre de muscat, backstage !).

Setlist DAGOBA :

· Intro
· What hell is about …
· Die tomorrow
· The man you're not
· Something stronger
· The things within
· Living dead
· Cancer
· It's all about time
· Release the fury
· Rush
· The white guy (and the black ceremony)
· The white guy (suicide).

 

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SKID ROW

06/11/07 - Barcelone, Sala Apolo 2, Espagne - orga : Frontline

Tel Michael J.Fox, c'est à un nouvel épisode de "Retour vers le futur" que j'ai l'impression d'assister en arrivant devant l'Apolo 2, en ce mardi 6 novembre. Des chevelus, des permanentes, des jeans élastiques et moulants, des tee-shirts de GUNS' N ROSES, STRYPER, MOTLEY CRUE, me voilà replongé en plein dans les années bénies du Hair Métal, les sacro-saintes 80's. Hélas, l'impression est de courte durée et lorsque je rentre dans la salle, c'est un goût amer qui se répand dans ma bouche. Le petit club, qui doit pouvoir contenir 400 personnes à tout casser, n'est pas rempli au quart à vingt minutes de l'horaire prévu pour le show et mon tee-shirt griffé " SKID ROW 2007 " et d'une tête de mort tout juste acheté au minuscule stand de merchandising, a des allures de message posthume.
Il me faudra une bonne vodka-Red Bull bien tassée pour reprendre des poils de la bête et faire passer la boule qui commence à monter dans ma gorge. J'ai vu SKID ROW partout en Europe depuis le début de sa carrière, rencontrer le groupe à maintes reprises, vu des foules déchaînées, des groupies hystériques, et je me demande bien ce qui reste de tout ça au regard des maigres effectifs plantés au premier rang.
Le groupe, qui paie encore et toujours son split et l'éviction / départ de Baz en 1996 de même qu'un changement régulier de batteur, se présente aujourd'hui sans un de ses deux leaders historiques, Snake, resté au pays du fait de ses engagements professionnels avec Mc Ghee Entertainment. Le guitariste, aujourd'hui manager au sein de cette organisation est provisoirement remplacé par Ryan Cook de HAIR OF THE DOG et seuls Rachel Bolan et Scotti Hill subsistent du line-up original.
Et là, alors qu'à quelques minutes du lancement du set, les fans ont enfin rempli copieusement le club, j'évacue définitivement cette sale sensation qui s'emparait de moi. Ce ne sont pas les grincheux, ceux qui bavent à longueur de journée sur les forums d'internet en implorant le retour de Baz et qui seront les premiers à traiter les musiciens de vendus s'ils le réintègrent un jour, qui me saperont le moral. Le SKID ROW nouveau, celui qui a intégré Johnny Solinger au chant en 1999 est bel et bien vivant. Il est là, devant moi. Une bande de potes, le sourire aux lèvres, qui malgré les épreuves a une fois de plus fait honneur à l'Europe en affrétant un tour-bus pour le plus grand plaisir de ses fans. Ce SKID ROW qui d'entrée de jeu nous envoie un " Thick is the skin " rageur qui fait monter la température de l'Apolo en un instant. Encadrant avec " New generation " les classiques " Piece of me " et " Sweet little sister " en haut de set-list, ces deux brûlots du nouveau line-up ont vite fait de balayer les doutes sur la qualité du groupe recomposé, avant que " 18 and life " ne nous replonge presque vingt ans en arrière, à l'époque des disques de vynil, dans les sillons du premier LP éponyme. Ce début de set est tonitruant. Le public, composé de fidèles parmi les fidèles, mange littéralement dans la main de Johnny et Scotti Hill fait le show. Malgré l'exiguïté de la scène, le guitariste, déchaîné, bouge comme un damné et son attitude contraste avec celle, toujours détachée de Rachel Bolan.
Ryan Cook, qui possède des faux airs de Snake, n'est pas en reste et malgré un rôle essentiellement axé sur la rythmique, prend sa guitare acoustique pour un " Monkey business " à l'interprétation live toujours aussi fracassante. Engagé avec une seule guitare folk et Johnny au chant, de manière intimiste, le titre monte soudain en puissance avec l'entrée du groupe au complet pur faire exploser les premiers rangs. Scotti se fend alors d'une impro bluesy à mort, dans l'esprit d'un Stevie Ray Vaughan dont le gratteux est un grand fan avant que la machine à remonter le temps ne se remette en marche, aux accords de " Makin' a mess " et " Big guns ". Rachel prend alors le micro pour remercier ses fans avant de nous expédier un direct en pleine face avec la traditionnelle reprise du " Psychotherapy " des Ramones. Seconde et dernière accalmie de la soirée, la superbe balade " I remember you " est l'occasion pour le public de voler la vedette à Johnny en couvrant le chanteur durant tout le titre, aussi bien pendant les couplets que les refrains. Dément. C'est le grand frisson et la folie continue. " Disease ", seul titre de la set-list issu du récent " Revolution per minute " nous rappelle que le groupe est loin d'être à l'agonie et l'enchaîne à un " Slave to the grind ", titre phare de l'album du même nom et morceau parmi les plus sauvages que les Skids aient composé. Le groupe sort de scène une première fois avant de revenir pour un premier rappel avec le fabuleux " Beat yourself blind ", tiré du controversé " Subhuman race " dans lequel des passages du " Gods of thunder " de KISS seront finement incorporés. Un vrai bonheur, ce titre étant un de mes préférés de SKID ROW. Johnny regarde alors son public d'un air narquois et annonce le prochain titre, qu'il présente comme son love-song favori. Et le groupe d'envoyer un " Get the fuck out " furibard, celui-là même qui a valu à SKID ROW d'être banni à vie du Wembley Stadium et dont les paroles sont un bonheur de misogynie ! Second et dernier rappel, le titre phare de SKID ROW, " Youth gone wild ", scandé par un public conquis, ramène les cinq musiciens devant la scène et son premier couplet fait chavirer les fans. Interprété avec toujours autant de conviction et d'envie, cette hymne, bannière de toute une génération est reprise en chœur par tout le club et ponctue 80 minutes d'un Hard rock musclé et d'une vitalité impressionnante.
A peine le groupe est-il sorti de scène que les lumières se rallument sur des fans aux yeux brillants de bonheur. Quand nous sera-t-il encore donné de revoir SKID ROW sur scène, tant ses musiciens ont l'air de prendre désormais leur projet plus pour un hobby que pour une priorité majeure. Certes, les cinq garçons s'éclatent toujours autant ensemble mais la faible promo que le groupe organise autour de son actualité (quasiment aucune présence dans la presse, un site web jamais réactualisé, des tournées au compte gouttes, …) ne laisse que peu d'espoir pour un retournement de tendance. Et soyons clair, c'est pas demain la veille que SKID ROW réintègrera son ex-chanteur, tant les blessures et les rancoeurs sont encore bien présentes dans les deux camps. Alors, prenons les choses pour ce qu'elles sont réellement. Le show de ce soir était tout simplement un pur bonheur de Hard rock, burné, rageur, plein d'enthousiasme, orchestré par des musiciens au talent immense qui ont vendus des millions et des millions d'albums et qui n'ont plus rien à prouver. Et qui s'éclatent comme des jeunes kids. Et c'est bien ça l'essentiel. We are the youth gone wiiiiiiiilllllllllllllllllddddddddddddddd ! YvesZ.

Setlist SKID ROW :

· Thick is the skin
· Piece of me
· Sweet little sister
· New generation
· 18 and life
· monkey business
· Makin'a mess
· Big guns
· Psychotherapy
· I remember you
· Disease
· Slave to the grind
· Beat yourself blind
· Get the fuck out
· Youth gone wild

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MARILYN MANSON + EYELESS

17/11/07 - Montpellier, Le Zénith, France - orga : FM / Alias

Encore sous le coup de la déception de l'annulation de la tournée européenne de QUEENSRYCHE, qui devait faire une halte ce soir au Razzmatazz de Barcelone, c'est donc par défaut qu'avec Phil et Christina, les deux big boss de Leprozy.com, nous nous rabattons sur le concert local du jour, MARILYN MANSON. D'accord, il y a pire comme compensation, mais je dois bien avouer que les doutes sont forts quant à la qualité de la soirée, tant la bande de frappadingues du désaxé MANSON a depuis quelques temps, perdu de son pouvoir terrifiant et tendrait à verser dans le grand guignolesque, voire le foutage de gueule intégral.

Arrivés tôt aux abords du Zénith afin de ne rien louper de la première partie de soirée, assurée par les locaux d'EYELESS, c'est avec une pointe de regret que nous constatons l'absence de religieux intégristes, dont le cinéma lors de la date toulonnaise au printemps dernier avait quelque peu égaillé l'attente interminable qui précède une ouverture des portes. Pour la baston cannettes contre bibles, on repassera donc. Dommage car avec le froid qui règne sur le parvis, un peu d'exercice m'aurait réchauffé et permis d'éclairer quelques consciences trop congestionnées non par le froid mais par des dogmes plus lourds et plombés que le plus heavy des riffs de VENOM !

C'est un Zénith en petite configuration et qui affiche complet, composé d'un public hétéroclite qui accueille donc le grand prêtre de la controverse. Ici, quelques curieux venus se donner quelques sensations fortes, là, un kid au tee-shirt noir XL trop grand et barbouillé de maquillage piqué à une mère conciliante, accompagné pour l'occasion par un père qui voit la soirée foot à la télé lui passer sous le nez. Et dans la fosse, des métalleux aux âges variables côtoyant des fans au look gothique trop particulier pour être porté par n'importe qui. Décidément, pour l'instant, le grand guignol se joue dans la fosse …

Arrive enfin le premier moment fort quand une première extinction des feux libère les furieux EYELESS qui prennent possession de la scène. Rajoutés à la dernière minute sur l'affiche et gonflés à bloc par l'opportunité qui leur est donnée de se produire dans un tel contexte, les montpelliérains ne tardent pas à atomiser les premiers rangs de leur thrash - core furibard. Auréolé d'un " Game of fear " surpuissant, le combo livre un set heavy servi par un son étonnement clair et un light show minimaliste. Menant la danse, Fred donne tout au micro et n'a de cesse d'haranguer un public qui n'en demande pas tant et même les gradins se laissent prendre au jeu. Attaquant sur " My Tale ", le morceau d'ouverture de leur récent brûlot, le groupe mettra bien deux titres à se détendre et à évacuer une pression bien compréhensible. Mais EYELESS n'a rien à perdre et livre un set carré, à l'image du titre " The game of fear ", avant d'oser un braveheart qui surprendra plus d'un non initié dans la fosse, sur un dernier morceau. Mission accomplie donc, pour Fred et sa bande qui s'en tirent avec les honneurs.

Après une nouvelle attente interminable de près de cinquante minutes, la nouvelle extinction des lights à 21h30 annonce alors le gros morceau de la soirée, le moment que chacun attend avec impatience. Dans la pénombre, une silhouette inquiétante se profile dans des lights rouges derrière l'immense rideau noir qui masque la scène, tandis que l'intro " Trio No. 2 in E-Flat Major" monte dans la sono. L'enthousiasme du public à ce moment précis est difficilement descriptible, tant cet entame de set est libérateur pour tous les fans de Manson. Le rideau tombe alors dans un vacarme assourdissant, découvrant un décor dépouillé à l'extrême. Le kit de batterie de Ginger Fish et les synthés de Chris Vrenna se partagent les deux côtés à l'arrière de la scène, tandis que devant, Tim Skold et Rob Holliday, respectivement guitariste et bassiste, encadrent un Marilyn Manson triomphant qui d'entrée de jeu, envoie un " If I was your vampire " hypnotique.

Le début de set est un pur bonheur de voyage dans le temps. " Disposable teens ", mObscene ", Tourniquet ", " Irresponsable hate anthem " sont enchaînés et nous ramènent immanquablement quelques années en arrière, lorsque le chanteur était au sommet de la controverse et dont le personnage était considéré comme l'ennemi numéro 1 des intégristes chrétiens de tous poils. Force est de constater que cette époque est bien révolue et que le chaos et la débauche des premières tournées a définitivement laissé la place à un rock-show ultra carré, mis en scène à la minute près, professionnel en diable … américain, quoi !

La suite est tout aussi délectable, et on se laisse facilement envoûter par un " Sweet dreams mixé à " Lunchbox ", suivis d'un " Fight song " fracassant. Malgré des enchaînements assez mécaniques, signes que la spontanéité qui caractérisait le début de carrière de Manson a bien été reléguée aux oubliettes, le public est aux anges et replonge sans retenue dans l'actualité de l'artiste avec le planant " Putting holes in happiness " et le hit en puissance qu'est " Heart shaped glasses ", tirés du très bon " Eat me drink me ", sorti cette année dans les bacs.

Voilà près d'une heure que le groupe est sur scène et atomise son public lorsque l'enchaînement fatal marquant la dernière ligne droite d'un set qu'on aurait souhaité plus long est envoyé. "The dope show ", " Rock is dead " et " The reflecting god " dopés à l'électricité nucléaire écrasent un Zénith qui a rarement l'occasion de subir un tel traitement sonore, et Manson se donne à son public, jouant son rôle à la perfection. Lorsque les lights s'éteignent et que le groupe réapparaît dans l'ombre pour un dernier rappel, les hurlements de la fosse redoublent aux premiers accords du fabuleux " The beautiful people ", titre parmi les plus emblématiques d'un combo qui a, ce soir, remporté la partie.

Pas de doute possible, Marilyn Manson a définitivement abandonné son rôle de pantin déjanté, outrancier, déviant et imprévisible, ce que beaucoup peuvent regretter, mais a su faire évoluer son personnage et porte mieux que jamais l'héritage des grands, celui des ALICE COOPER et DAVID BOWIE pour ne citer qu'eux. L'antéchrist s'en est allé, l'artiste a pris sa place et le grand cirque rock'n roll continue sa route. Et tout ce qu'on espère, c'est que ça dure encore longtemps comme ça ! YvesZ.

Play list MARILYN MANSON :

01. Trio No. 2 in E-Flat Major for Piano, Violin, and Violoncello (Intro)
02. If I Was Your Vampire
03. Disposable Teens
04. mOBSCENE
05. Tourniquet
06. Irresponsible Hate Anthem
07. Are You The Rabbit?
08. Sweet Dreams / Lunchbox (Medley)
09. The Fight Song
10. Putting Holes in Happiness
11. Heart-Shaped Glasses (When the Heart Guides the Hand)
12. The Dope Show
13. Rock Is Dead
14. The Reflecting God
15. The Beautiful People
16. Trio No. 2 in E-Flat Major for Piano, Violin, and Violoncello" (Outro)

 

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BENIGHTED + KRONOS + RECUEIL MORBIDE + guest(s)

29/10/07 - Bordeaux, France - orga : Gomorah records (www.gomorahrecords.com)

30/10/07 - Lyon, France - orga : Myreferencevents (www.myreferencevents.com)

"Terrorize the sick tour", tel est le doux nom de cette affiche regroupant les rockeurs de BENIGHTED, KRONOS et RECUEIL MORBIDE ainsi que des groupes locaux pour ouvrir sur chacune des 10 dates de cette tournée qui a sillonné la France du 27 octobre au 5 Novembre. Et pour la sillonner on ne peut pas dire qu'ils ont fait les choses à moitié puisque lorsque je retrouve tout ce beau monde le lundi à Bordeaux ils arrivaient tout droit de Strasbourg, soit 13 heures de route… Mais il en faut plus pour calmer leur enthousiasme à profiter de cette tournée montée de leur propre initiative, même pas les rétros des fourgons qui volent dans les rues étroites du centre de Bordeaux… lol Car le club de l'Heretic où se tient la date de ce soir est situé à deux pas de la place de la Victoire dans le plein centre. La salle de concert est située au sous-sol, faisant craindre le pire niveau chaleur et son vu la relative exiguïté des lieux mais au final j'ai était agréablement surpris ! en tout cas c'est un lieu plutôt sympa avec une déco très Hard-core straight edge puisque on a droit à des photos et à des vidéos au-dessus du bar liés à la défense de la cause animale. Bon appétit ! A Lyon le lendemain c'est retour au Marché Gare, quelques jours seulement après ENSLAVED (report en ligne) mais avec un peu plus de monde et toujours sous la houlette de My Reference Events a qui nous allons finir par envoyer nos factures de vidange car depuis le début de l'année on n'arrête pas de multiplier les aller-retour Clermont-Lyon…

A Bordeaux c'est MIND WHISPERS (www.myspace.com/mindwhispers666) de Bergerac qui lance la soirée avec un death mélo typé suédois aux relents black qui met déjà en haleine une assistance qui est arrivée à l'heure, attendant paisiblement l'ouverture des portes devant les abords de la salle une bière à la main. Les bergeracois ont déjà débuté leur set quand on rejoint la salle, pour une prestation bien plaisante même si les mélodies un peu trop typées suédoises avec d'innombrables solis me lassent assez vite. Une bonne entrée en matière en tout cas avec ce jeune groupe qui nous prépare un nouvel album qui fera suite à leur première autoprod " Beyond The Scarlet Opening ". A suivre donc…

Si tout le monde est arrivé en avance, ce n'est pas le cas des toulousains de FORNICATION (www.myspace.com/fornicationbm) qui ont finalement trouvé le chemin à temps, mais ce petit coup de bourre aura donné quelques cheveux blancs à l'orga (Gomorah Records) qui aura au final très bien géré tout ça… souhaitons que le public bordelais soutienne leur dynamisme affiché sur les prochains dates, à commencé par MAYHEM à Barbey courant Décembre ! Concernant FORNICATION, on ne va pas se le cacher, un des principaux intérêts de ce groupe est de voir à l'œuvre Alsvid de SETH et ex-ENTHRONED, seulement deux jours après sa prestation avec EFORCE à Bidache dans le pays basque. Là il est plus à son aise avec des blasts millimétrés, ce qui fait que devant lui le reste du groupe peut se concentrer sur leurs parties avec assurance, ce qui donne un set bien rentre dedans. La set list est pour l'essentiel tirée du très récent DNHate sorti chez Rupture Music. Une 'tite cover de Deicide et un final tonitruant sur " The Unspeakable " comme sur le dernier album et les toulousains peuvent prendre la route du retour, cette fois sans s'égarer…

Set list FORNICATION :
* The hand of death
* D N Hate
* the death corridor
* Bloody
* When satan rules his world (cover Deicide)
* The Unspeakable

Le lendemain à Lyon c'est IN ARKADIA qui a ouvert les hostilités alors qu'on entre dans la salle. Leur heavy thrash passe plutôt bien, en tout cas la salle était bien remplie avec visiblement beaucoup de fidèles déjà présent pour mettre l'ambiance. Le temps de jeu a été plus que correct ce qui a permis aux lyonnais de présenter leur album " release the shadow " mais surtout un paquet de nouveaux titres qui devraient figurer sur leur prochaine prod. Du bon boulot les gars !

Set list In ARKADIA :
* Preemptive sidiate
* Dystopia
* crusador
* somber light
* Delirium tremens
* adrenalin drift
* Suck and fuck
* Useless

Avec ses très bonnes prestations des groupes " locaux ", place maintenant au gros de l'affiche ! RECUEIL MORBIDE est là pour finir de préparer le terrain, et selon les dates KRONOS (comme à Bordeaux) ou BENIGHTED (Lyon) sont là pour nous achever. Et on va voir qu'il est préférable pour l'ambiance (enfin à mon goût) de voir les stéphanois clôturer la soirée, plus par continuité des styles que par qualité scénique des deux combos car de ce côté-là c'est énorme des deux côtés !

Avec RECUEIL MORBIDE donc, on passe quand même à la vitesse supérieure niveau communication avec le public, Mickey le chanteur des RM n'hésitant pas dès le début du set à se mêler aux premiers rangs pour lancer les premiers pogos qui ne cesseront dès lors plus ! Une entame pied au plancher donc, qui permet de mettre une bonne baffe à une assistance qui ne devait jamais être passée à la moulinette franc-comtoise ! Un set bien puissant montrant que BENIGHTED & KRONOS ont bien fait de s'accompagner de ses lascars sur cette tournée ! A Lyon même sanction mais ici beaucoup devait déjà avoir eu l'occasion de les voir à l'œuvre au printemps lors de l'Underground festival à Millery (enfin pas sûr parce qu'il y avait pas foule non plus). Les titres du dernier album " Waste of Senses " paru comme Fornication chez Rupture Music passent en tout cas très bien l'épreuve du feu, mais c'est pas pour ça que "Hurt by Human Race " leur premier fait d'arme de 2002 sera zappé avec Divagation et Tas de Ch' ! Le groupe a vraiment progressé ces derniers temps et la nouvelle expérience accumulée sur cette tournée devrait leur être plus que bénéfique pour se faire un nom sur la scène death française.

Set List RECUEIL MORBIDE :

* Flow of Suffering
* Divagation Esoterique
* Through the mirror
* Impulse
* No life
* Perpetual Movement
* No compromise
* tas de Ch'
* Knowledge needs pain

Donc à Bordeaux c'était les rockeurs de Benighted qui avaient déboulé comme des morts de faim derrière les RM, mais comme je trouve plus logique de les voir terminer le plateau (du fait de leur style de musique et de leur proximité avec le public disons le encore une fois) on va parler du cas KRONOS. Pour les avoir vu un paquet de fois dans des conditions diverses et variées, la machine de guerre qu'est ce groupe sur scène n'est plus à prouvée pour ma part, mais les voir dans le cadre d'une tournée enquiller leur brûlots death devant un public qui pour la plupart devait les découvrir est bien plaisant ! Sur lyon c'est différent puisque leurs passages dans le coin ne se comptent plus… Tout est bien calibré, bien aidé en cela par un batteur monstrueux, ce qui dégage une l'impression de puissance et d'homogénéité qui ne se dément pas (comme leurs belles chemises noirs avec leur 'tit nom dessus^^). Seul la communication avec le public pourrait être un poil moins sérieuse et convenue en évitant les " voici le 3ème titre de notre second album "…mais bon cela reste une impression personnelle. Côté setlist ce n'est pas les bons titres qui manquent à leur répertoire, et même si en toute logique, The Hellenic Terror tiendra le haut du pavé (lui qui a bien rythmé notre périple au Brutal assault), on aura qd mm droit à du Colossal Titan Strife et même du Titan's awakening avec Mashkhith et Bloodtower. Un beau tour d'horizon pour un des plus beau fleuron du death hexagonal. A revoir une nouvelle fois en fin d'année au festival de Noël à Limoges le 22 décembre en compagnie de MAYHEM, THE OLD DEAD TREE et AABSINTHE ! Ce sera la quatrième fois de l'année pour ma part, mais je m'en lasse vraiment pas !

Set list KRONOS :
* Intro / The Road of Salvation
* Opplomak
* Bringer of Disorder
* Mashkhith
* Monumental carnage
* Tricephalic Hellkeeper
* Bloodtower
* Intro/colossal titan strife
* Petrifying Beauty, Part 1 - Divine Vengeance
* Ouranian Cyclops

RECUEIL MORBIDE, KRONOS, il fallait du lourd pour accompagner tout ce beau monde, et quoi de mieux que BENIGHTED pour compléter à merveille cette affiche ?! Surtout quand c'est eux qui clôturent, car à Bordeaux il m'a bien fallu plusieurs titres pour me remettre dans le brutal death de KRONOS après la charge BENIGHTED, alors qu'après RECUEIL MORBIDE tout est beaucoup plus fluide… D'autant qu'à Lyon les stéphanois sont quasi à domicile (et oui^^), sûrement le groupe local qui a le plus de popularité avec DESTINITY, et ce qui ne gâche rien avec une fan base qui est habitué à mettre un joyeux bordel. Et ce soir ce sera très grand avec une scène squattée sur plus de la moitié du set, le bronx généralisé mais tout ça dans la bonne humeur ! Avec une bonne quinzaine de fous furieux sur scène en plus du groupe, les stéphanois ne se gênent pas pour sonner la charge, avec en tête de file un bassiste qui comme à son habitude va rendre un petit coucou à la fosse, qui cette fois le fera slammer pendant qu'il continue de jouer, sinon c'est pas marrant… Cela faisait déjà un bon moment qu'Icon tournait en boucle de mon côté et j'étais impatient d'entendre les Grind wit, saw it all ou Slut en live…et putain ça le fait grave !! des futurs classiques c'est clair, reste à répandre la bonne parole de l'autre côté des frontières les gars ! Comme c'est la grosse ambiance, on va avoir droit en rappel à la cover de Napalm présente sur identisick et jouée assez souvent quand les deux groupes partagent la mm scène. Et comme le public en redemande encore, un autre titre d'Icon servira de rappel final, le groupe peut légitimement se faire acclamer mais on se demande qui applaudit le plus l'autre, car les BENIGHTED sont visiblement plus que ravis et très émus de cet accueil vraiment exceptionnel ! Au final une tournée qui a tenu toute ses promesses et rencontré un vif succès sur chacune de ces dix dates, ce n'est que justice bien sûr mais il est quand même réconfortant de voir le public répondre présent ! STAY BRUTAL (Fully)

Set list BENIGHTED :
* Nemesis
* Grind wit
* Collapse
* bestial breeding
* Stay Brutal
* Saw it all
* Forsaken
* Identisick
* Invoxhate
* Slut
* Mourning affliction
* The underneath
* Fœtus
A lyon deux rappels :
* Suffer the chidren (cover NAPALM - avec Mick de KRONOS)
* un autre titre d'Icon…

 

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ENTOMBED + DAGOBA + KRUGER + YEAR OF NO LIGHT - Festival des vibrations urbaines

03/11/07 - Salle Bellegrave - Pessac (33), France - orga : PAD

Et oui vous ne rêvez pas, ENTOMBED était bien dans la région de Bordeaux en ce début de mois de Novembre ! Pour un concert unique en France mais aussi en Europe puisqu'en ce moment le groupe est plutôt sur off côté shows. Un énorme merci donc à Guillaume " gwardeath " d'avoir réussi à booker cette date dans le cadre du Festival des vibrations urbaines, car à l'image de la prestation des suédois au Hellfest 2006, ce concert a été fabuleux !!
Le point de vue de Guillaume sur ce Festival :
" Ce concert a été programmé dans le cadre des Vibrations Urbaines, un festival ayant lieu dans la ville de Pessac et tournant autour des pratiques urbaines des jeunes : graf, BMX, skate board, hip hop et aussi electro et metal ! Les élus et autres responsables ont tendance à toujours vouloir réduire au rap la musique qu'écoutent les jeunes qui se retrouvent au skate park en journée. C'est une scène qui est quand même bien branché par le metal, le hardcore, le punk rock, et le rock'n'roll en général. G."
Mais avant cela il a fallu se refaire le trajet Clermont-fd - Bordeaux, moi qui était déjà dans la ville des Girondins mardi au lendemain du concert des rockeurs de Benighted et Kronos à l'Heretic ! Mais prenant bien en compte les récentes recommandations de notre Ministre de l'Economie, on a fait du covoiturage et roulé à un rythme de sénateur pour rejoindre Pessac City ! Arrivé sur place, j'ai l'impression d'être plongé dans un scénario proche de la science fiction, avec à l'extérieur une compétition de bmx qui bat son plein avec des compétiteurs de la France entière et même quelques étrangers très talentueux, alors que dans la salle adjacente ont lieu les balances pour une soirée bien metal et sans le qualificatif neo s'il vous plaît…et oui ENTOMBED est dans la place, même si là c'est DAGOBA qui installe son matos et prend possession des lieux. Car aucune mauvaise surprise aujourd'hui, l'orga est au top et, ce qui ne gâche rien, la salle est magnifique, pouvant accueillir dans les 1500 personnes. Mais ce soir l'affluence sera bien plus limitée avec dans les 300 entrées payantes à vue de nez, donc config minimale avec un rideau qui coupe la salle en deux juste derrière la régie son.
Pour lancer la soirée on a droit aux locaux de YEAR OF NO LIGHT (www.myspace.com/yearofnolight), plutôt difficile d'approche mais leur noise core ambiant et hypnotique passe bien l'épreuve de la scène, surtout dans de très bonnes conditions de jeu comme ce soir. Je savoure de plus en plus ce style de musique, donc autant dire que j'ai pris beaucoup de plaisir a suivre leur set en attendant de me pencher avec attention sur " Nord " leur premier album. Tous les musiciens sont complètement immergés dans leur set, entre un gratteux qui restera continuellement de ¾ à headbanguer au rythme lancinant du son de son instrument et un chanteur possédé derrière son micro qui délivre en même temps des ambiances tout simplement hypnotiques…
Après cette mise en bouche pour le moins déstabilisante, on retrouve une animation dans la salle avec une banda qui fait des reprises de grands standards du metal aidé par une batterie…Metallica en tête, cela permet de bien rythmer la soirée même si ça fout un joyeux bordel^^
Pour la suite, l'orga nous a réservé un groupe suisse du nom de KRUGER (www.myspace.com/krugerband), méconnu pour ma part si ce n'est leur ingé son qui est le même que MUMAKIL ;) Cette fois on a à faire a des sonorités plus métalliques pour un set ma foi bien énergique même si le publique reste assez amorphe et attentiste. Signé chez listenable avec " Redemption Through Looseness " leur dernier album en date, les suisses se donnent sans compter et vont ainsi continuer à préparez le terrain… car après une autre séquence banda / bière va débouler DAGOBA (www.myspace.com/dagoba) et là ce ne sera plus la même histoire dans la fosse ! Décidemment cette année l'équipe de leprozy aura croisé leur route un paquet de fois, et ce dans des contextes des plus variées du fin fond de la République Tchèque à la date de la veille dans l'arrière pays montpelliérain. Ce soir les jeunes fans ne se font pas prier pour se presser dans les premiers rangs. A l'arrivée de Werther sur scène, basse illuminée du logo du groupe en avant (ça fait son petit effet à chaque fois !), tout ce petit monde va pouvoir s'en donner à cœur joie, avec pour commencer un " Die Tomorrow " envoyé pied au plancher qui secouera sans ménagement les premiers rangs. Avec un show hyper rodé qui sait tenir en haleine le public, les morceaux de " What Hell Is About " ne cessent de montrer leur efficacité comme " The man you're not ", " the things within ", " it's all about time ",… mais c'est sur The white guy du premier album (seul titre joué de " Dagoba " avec " Something stronger ") qu'est lancé le traditionnel circle pit, d'autant qu'ici ce n'est pas la place qui manque ! Par rapport à la date de Montpellier la veille en tête d'affiche (live report en ligne) la setlist sera raccourcie de quelques titres dont l'excellent Cancer… Les marseillais vont assurer encore quelques dates en Angleterre, Estonie et même un périple à La Réunion au printemps mais maintenant toutes les têtes sont tournées vers la préparation du troisième album que l'on attend avec impatience !

Set list DAGOBA :


* Intro / Die Tomorrow
* The Man You're Not
* Something Stronger
* The Things Apart
* The Things Within
* Livin' Dead
* It's All About Time
* The White Guy (And The Black Ceremony)
* The White Guy (Suicide)


Maintenant place aux très attendus ENTOMBED (http://www.myspace.com/serpentsaints), programmé rappelons-le à l'initiative de Guillaume " gwardeath ". Une petite explication de sa part sur leur venue :
" C'est une proposition que j'ai faite à leur agent de les faire jouer sur une date unique. C'est un peu plus compliqué que sur une tournée classique, car il faut s'occuper des billets d'avion Stockholm-Bordeaux, de l'hôtel, de leurs déplacements sur place, de leur fournir un backline complet (amplis, batterie...). Je pense que les gars d'Entombed vivent ça de façon très professionnelle. C'est à la fois leur job et leur passion, et ils ont l'air d'avoir un rapport sincère avec leurs fans. Et je peux t'assurer que ce sont des mecs très cools humainement, ce qui ne gâche rien. G."

Serpents Saints, le nouvel album d'ENTOMBED annonçait un retour aux sources avec un savoureux mélange entre rock'n'roll et death metal ! C'est d'ailleurs avec le premier titre de ce nouvel album que le set va commencer. Car oui ils ont bien là on ne rêve pas, et même en très grande forme avec l'envie de tout donner. En tête de file on a droit à un Lars-Göran Petrov qui cette fois ne décapsulera pas sa bière avec ses dents comme au Hellfest mais surveillera de prêt sa bouteille de vodka, n'oubliant pas de l'emporter avec lui à la fin du show ! La set list va nous permettre de naviguer entre les époques mais il sera bien sûr pas possible d'avoir un titre de chaque album. Pour ce qui est de Serpent Saints en plus du début on va avoir droit au subtil " When in sodom " déjà présent sur l'ep du même nom, ainsi que " Carnage ". " Thy Kingdom Koma " et le très rapide " Masters Of Death " pour le final seront les autres nouveaux titres joués ce soir. "I for an eye ", "Chief Rebel Angel " de Morningstar (2001) et l'excellent instrumental " Intermission " d'Inferno (2003) en guise d'autres compos de la période la plus récente, avant de basculer entre ces titres dans la terre promise du death metal du début des années 90. De ce côté-là leur second album Clandestine sera à l'honneur avec " Sinners Bleed ", " Crawl " et " Stranger Aeons " qui rappelle un paquet de souvenirs… sans oublier un " Night of the Vampire " de 1995 et sa fabuleuse rythmique… Les deux grands classiques d'Entombed, à savoir Left hand Path et Wolvering Blues ne seront pas oubliés bien évidemment…le groupe nous quittera d'ailleurs sur un " Supposed to Rot " tonitruant (" 2 minutes of pure headbanguing "). 75 minutes de show pour une nouvelle leçon de Death Metal, le groupe se fera saluer longuement permettant aux fans qui se sont déplacés parfois de loin de leurs montrer toute leur reconnaissance et de les remercier ! Quel concert !!
Dans l'avenir, peut-être la venue des fabuleux TURBONEGRO qui était un temps envisagée " Au moment où on construit l'affiche, on fait différentes propositions aux agents. Turbonegro a fait partie des options longtemps discutées. C'est tombé à l'eau finalement, mais j'ai bon espoir qu'ils viennent bientôt jouer dans le sud ouest de la France ! Si Turbonegro avaient joué, je pense qu'ils auraient joué en tête d'affiche. Mais à tous les coups cela aurait nécessité une sérieuse négociation avec Entombed! G. " et une affiche peut-être encore metal dans cette salle…. " C'est encore à discuter avec les responsables de Pessac. La programmation se fait en partenariat entre le service jeunesse de la ville et l'équipe de la salle Rock School Barbey de Bordeaux. Ce qui est sûr, c'est qu'il y aura toujours régulièrement du metal à Barbey, tout au long de l'année, festival ou pas. G. ". Ce qui est sûr c'est qu'on surveillera avec attention les programmations futures et on n'oubliera pas de vous tenir au courant comptez sur nous ! We are serpent saints !! (Fully) ps : thanks to Guillaume " Gwardeath ", Salva & Dagoba, Denis & Alex.

Set list ENTOMBED :
* Intro / Serpent Saints
* I For An Eye (Morning star, 2001)
* Sinners Bleed (Clandestine, 1991)
* When In Sodom
* Carnage
* Revel In Flesh (Left Hand Path, 1990)
* Crawl (Clandestine, 1991)
* Thy Kingdom Koma
* Out Of Hand (Wolverine Blues, 1993)
* Stranger Aeons (Clandestine, 1991)
* Left Hand Path (Left Hand Path, 1990)
* Intermission (Inferno, 2003)
* Chief Rebel Angel (Morning star, 2001)
* Night Of The Vampire (split, 1995)
* Masters Of Death
* Supposed To Rot (Left Hand Path, 1990)

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NIGHTMARE + FREEDOM CALL + HYDROGIN + KRAGENS

17/11/07 - CCO Villeurbanne , France - orga : My Reference events

Si cette date du 17 Novembre était côchée depuis un bon moment sur mon agenda concert, j'avoue que ce n'était pas pour cette nouvelle venue de NIGHTMARE en terre lyonnaise après leur dernier passage au Ninkasi Kao en compagnie d' AFTER FOREVER début 2006 (report en ligne). Car ce 17 Novembre correspondait au passage du grand Queensryche à Barcelone où la leprozy team devait faire le déplacement. Une tournée annulée plus tard (bien deg…), j'ai saisi l'occasion de cette date pour retourner voir les grenoblois, d'autres se rendant auprès du révèrent Manson au zénith de Montpellier (report en ligne).
Mais NIGHTMARE un samedi soir à Lyon, qui plus est en compagnie des niçois de KRAGENS est loin d'être un pis aller, même si me voir confronter une fois de plus aux refrains sirupeux de FREEDOM CALL me laissait bien perplexe lol Après la traditionnelle pizza lyonnaise chez le corse du coin assis bien au chaud, on arrive alors que KRAGENS a déjà débuté son set…j'étais venu en grande partie pour eux mais j'ai quand même pu profiter de la fin de set pour me rendre compte du grand potentiel de ce groupe sur scène, avec de nouvelles compos tirées d'IN FIGHT très séduisantes. Très appliqués et avec l'envie de ne pas décevoir, les niçois vont déployer leur heavy thrash de la meilleure des façons, un set bien rentre dedans comme je les aime. A soutenir sans hésitation !

HYDROGIN prends la suite devant une salle bien remplie, il faut dire que vu la température à l'extérieur cela ne donne pas trop envie de flâner. Et puis la miss à des atouts à faire valoir mais bon à force de se faire bassiner avec ce groupe et surtout la plastique de sa chanteuse j'avoue avoir était assez déçu lol mais bon si elle avait la bonne idée de se faire teindre en rousse là je reverrai sûrement mon jugement^^ Bref après avoir écouter le début de set avec un hard rock fort honnête, c'est vers le hall du cco que se passera la suite, préférant papoter avec les potes et me tenir informer des prochaines dates à venir sur Lyon (dont une affiche VADER - SCEPTIC FLESH qui s'annonce énormissime !). Mais toujours attentif à ce qui se tramer dans la salle, les premières notes du " Rainbow in the Dark " de DIO me font me précipiter à l'intérieur pour cette reprise fort bien sentie ! Car je découvre alors Yves Campion (bassiste de Nighmare et boss de Metallian) au chant pour accompagner la chanteuse d'HYDROGIN, et Alex l'un des gratteux de Nightmare (le plus costaud !) pour compléter l'ensemble !! Un très bon moment car ce titre est vraiment génial, impossible de ne pas succomber et c'est un plaisir de le voir réinterpréter ce soir, loin des classiques que l'on a l'habitude d'entendre traditionnellement…et puis les membres du groupe ne sont pas avares envers leurs fans, étant disponible toute la fin de soirée pour dédicacer ou se faire prendre en photo…bon vous imaginez sûrement quel membre du groupe a le plus de succès ! juste a regarder les photos qui fleurissent sur les forums après chacun de leur concert lol mais pas de ça chez leprozy, Christina veille au grain ;-)

S'en suit FREEDOM CALL qui s'avoue être assez loin de mes goûts musicaux actuels, mais j'étais quand même curieux de voir un ou deux titres avec le nouveau line-up, moi qui les avait vu il y a quelques années de cela en tête d'affiche avec MANIGANCE au Rockstore de Montpellier (2002) et aussi lors de la tournée commune avec HAMMERFALL et VIRGIN STEELE à Bordeaux (2001) en pleine vague true metal… j'ai un peu l'impression que c'était dans une autre vie lol, mais le joli sourire de Christian Bay ne s'oublie tout de même pas…ni son beau tee-shirt paillette à l'effigie des guns ;-) Exit Dan Zimmermann (Gamma Ray) sur cette tournée, lui qui a fondé le groupe avec Christian. Et c'est Klaus Sperling qui s'y colle, lui l'ancien batteur de PRIMAL FEAR. Un show que j'ai vu très épisodiquement pour cause d'interview de KRAGENS (a bientôt retrouver sur leprozy) mais bon j'avoue que ça m'a bien arrangé lol en tout cas le public avait l'air d'être satisfait et il y avait plutôt de quoi pour tout amateur de " happy metal " qui se respecte, car le groupe assure bien sur scène et a quand même un paquet d'album derrière lui pour proposer une setlist intéressante. Mais bon sur cette affiche j'aurais bien vu un groupe un peu plus hors norme au niveau du style, dans le genre ORPHANED LAND qui aurait permis d'intéresser un plus large public…

Retour des grenoblois de NIGHTMARE sur Lyon après leur précédente date en compagnie d'AFTER FOREVER et de MAGICA (report en ligne) courant 2006. Comme la tournée ne fait pas étape dans l'Isère, cette date lyonnaise est en quelque sorte leur date à domicile, et comme l'an passé on a eu droit à de nombreuses surprises… Mais avant cela le groupe a du être confronter au dur choix de la setlist quand on est en tournée et que l'album n'est pas encore dans les bacs…bon après il y a internet…ce qui a parfois des avantages, comme lorsqu'un groupe joue dans un pays où son album n'est pas distribué et que les fans chantent les refrains par cœur…Tout de même disponible à leur stand, les fans ont pu repartir avec en fin de concert, cela récompensant aussi le fait de s'être déplacé. En tout cas les NIGHTMARE ne ce sont visiblement pas trop posé de questions de ce côté-là puisque ce soir on aura droit à pas moins de cinq titres extrait de " Genetic Disorder " dont l'immense backdrop à l'effigie de la pochette (signée Pär Olofsson (www.parolofsson.se) un jeune artiste suédois) trônait en arrière plan. Ce qui ressort au bout de quelques titres c'est le professionnalisme du groupe, un peu à l'allemande diront nous, ils sont là pour faire le show et le font très bien ! De toute façon avec un frontman comme Joe qui a continuellement la bougeotte et le sourire aux lèvres, comment ne pas rentrer dans leur jeu ?! La jeune paire de gratteux n'est pas en reste, alignant les solos et les riffs avec une grande efficacité. Autre gros morceau de la set list, " The Dominion Gate " avec notamment Heretic en guise d'ouverture. L'excellent Cosmovision et " Mind Matrix Schizophrenia " et son refrain toujours aussi difficile à faire reprendre en cœur lol permettront de faire un retour sur Cosmovision et Silent Room…le groupe enchaînant d'ailleurs maintenant album sur album j'avoue que j'ai un peu de mal à suivre ! Passons maintenant aux surprises : il a fallu arriver en toute fin de set pour avoir un " vieux " titre, et ce sera l'inévitable " Lord of the Sky " avec les deux anciens guitaristes sur scène !! Autant vous dire que c'était une fois de plus un très grand moment, d'autant que s'ils avaient déjà fait ça l'an passé au Ninkasi Kao il y avait juste le plus ancien des gratteux il me semble... Autre extrait de Waiting for the twilight, " Trust a Crowd " en guise de premier rappel avant le bouquet final…A la façon d'une dernière date de tournée c'est tous les groupes de la soirée qui vont se retrouver sur scène pour un bœuf sur un " Fear of the Dark " de folie, avec les quatre chanteurs de la soirée tour à tour au refrain, sans oublier aussi le public qui a eu son mot à dire ! Un final en apothéose qui sauve bien la soirée, car j'avoue que le peu d'anciens titres m'a laissé un peu sur ma faim...


Set list NIGHTMARE :
* Intro / Heretic
* Dawn Of Darkness
* Cosmovision
* The Winds Of Sin
* Mind Matrix Schizophrenia
* Queen Of Love & Pain
* The Watchtower
* Nothing Left Behind
* Conspiracy
* Secret Rules
* Lord Of The Sky
---
* Trust A Crowd
* Fear Of The Dark

Au final une bonne soirée tout de même pour une date qui aura sûrement était le point d'orgue de cette tournée, la veille a Marseille l'ambiance étant visiblement pas au rendez-vous tandis qu'à Paris le lendemain les grèves des transports ont lourdement influé sur cette date, mais aussi sûrement sur le reste de la tournée…Mais n'empêche qu'avec une affiche plus ouverte aurait permis d'intéresser un plus large public…prochaine étape ici même dans une semaine pour THE OLD DEAD TREE ! see you there !! (Fully) ps : thanks to My Reference Events



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MASS HYSTERIA + PARAVERSE

29/11/07 - Montpellier (rockstore), France - orga : At(h)ome

Aucune première partie n'ayant été annoncée par le label At(h)ome les derniers jours avant cette date, c'est sur place que l'on a appris que c'étaient les Héraultais de PARAVERSE qui auraient cet honneur. Et quoi de mieux pour le quintet que de fêter leur récente victoire du tremplin rock en ouvrant pour une pointure du Metal français. Le Rockstore se rempli doucement lorsque l'intro toute en vocalise monte dans la salle. C'est cette voix envoutante (assez grave et toujours juste) qui va nous accrocher tout le long du set de PARAVERSE. Si leur première démo, que l'on avait écouté il y a 2 ans, présageait du meilleur pour l'avenir, on était loin de se douter des énormes prouesses que le groupe réaliserai sur une scène. Leur style de compositions ne se prêtant pas à quelques égarements que se soit, on comprend l'énorme concentration dont firent preuve les musiciens. Piochant dans leurs influences les plus diverses (un peu comme si Metallica rencontrai Pearl Jam et Iced Earth !! c'est tout dire), PARAVERSE nous a présenté un assortiment de titres vraiment originaux avec des incursions tantôt dans des sphères apaisantes (ah, cette voix !!), tantôt vers des parties entraînantes où les deux gratteux s'en sont donnés à cœur-joie. Le plus surprenant et gratifiant (pour le groupe) étant que le public (à mon sens plutôt branché Gros Metal) a completement adhéré à PARAVERSE. Outre les qualités du chanteur, on ne peut faire l'impasse sur une section rythmique très carrée et orchestrée par la Mike Portnoy locale qui nous a également époustouflée !! Renseignement pris, un premier album est prévu début 2008. (http://www.myspace.com/paraverse)
Qu'on se le dise, MASS HYSTERIA ne se repose plus sur ses lauriers !! Ceux qui restent encore sur les (mauvaises ?) impressions laissées par les précédants albums (" De cercle en cercle " en 2001 et "Mass Hysteria " en 2005) peuvent revoir leur jugement car le cru 2007 de MASS HYSTERIA est tout bonnement excellent ! Il faut bien dire qu'après avoir sorti deux opus assez mous (" émo-rock " conviendrait mieux), on a été plus qu'agréablement surpris de les voir revenir à des compositions pleines de mordant et immortalisées sur " Une somme de détails " (avril 2007). Et sur scène alors ? ça donne quoi ?
La bonne réputation de MH en live n'étant plus à faire, les imaginer jouer les nouveaux titres dans un rockstore tout acquis à sa cause… vous en convenez, il ne fallait pas rater ça !
Pendant que tourne en boucle dans la sono, un tribute à Pink Floyd version reggae, l'immense back drop à l'éfigie d' " Une somme de détail " nous met l'eau à la bouche. Un peu de calme avant le déluge de décibels qui va bientôt sortir des amplis de MASS HYSTERIA, c'est pas mal aussi… J'avais un peu peur d'une éventuelle faible affluence pour cette soirée (une date en semaine) mais il y a du monde dans cet antre du Rock qu'est le Rockstore. Apparement le bouche à oreille concernant l'excellent nouvel album et le bon boulot du label ont donné envie aux fans mais aussi aux curieux de se déplacer en nombre.
Dès son entrée sur les planches, premier message du chanteur Mouss à l'assistance : " Montpellier es-tu prêt pour la Furia ? Alors voici le morceau Contraddiction !! " . C'est parti !! Les premiers rangs répondent présent aux pogos et jump en tous genre. Comme on s'y attendait, le son est massif avec deux guitares écrasantes et précises. La scène est magnifique grace, en outre au back drop et aux panneaux (avec des illustrations rappelant toujours le new album) qui cachent les amplis, mais aussi au jeu de lumieres bien controlé.
Pour rendre hommage à l'album qui les a consacré, le groupe enchaîne sur un deuxieme titre extrait de l'album " Contraddiction ", à savoir " Attracteurs étranges ".


Voyant une fosse très excitée, MASS HYSTERIA ne peut qu'avoir la banane lorsque vient le moment de nous présenter les nouvelles compos que sont " Babylone " et " Une somme de détails ". D'ailleurs, confiant de leur nouveau bébé, ils n'hésiteront pas à nous jouer au total 8 morceaux issus de la nouvelle prod. Un régal, car toutes ces perles (voir set-list plus bas) passent magnifiquement bien en version live (avec une mention spéciale à " Echec " qui ne sortira certainement jamais de leur répertoire scénique).
Confirmant que les deux précedant albums ne font pas partis des meilleurs de leur discographie, la bande à Mouss ne jouera seulement qu'un seul extrait de ceux-ci (" Millenium appauvri " de 2001 et " Instant film " de 2005).
Pour le reste les fans de la premiere heure seront ravi de savoir que " Zion ", " Mass Protect ", " Knowledge is Power " font toujours des étincelles dans la fosse !!
Au bout d'une heure et quart, MASS HYSTERIA s'octroit une petite pause avant de revenir nous achever avec " Respect to the dance floor ", lequel sera complété par un boeuf consacré à AC/DC où le charismatique chanteur ajoutera : " Celui qui n'a pas au moins un disque d'AC/DC chez lui n'est pas un homme !! ".
Le concert finira en beauté avec l'ultra puissant " P4 " qui donnera l'occasion aux plus en formes des fans de pogoter dans une ambiance bon-enfant. L 'hymne hystérique qu'est " Furia " concluera définitivement cette superbe soirée. (thrash eliott)
Merci à Flo et At(h)ome. (http://www.masshysteria.fr)


Set-list MASS HYSTERIA :

- Contraddiction
- Attracteurs étranges
- Babylone
- Une somme de détails
- Mass Protect
- Knowledge is power
- Des nouvelles du ciel
- Nous sommes bien
- Aimable à souhait
- Millenium appauvri
- Finister amer
- Instant film
- L'espoir fou
- Se lover dans les flammes
- Zion


- Echec
- Killing the hype
- Respect to the danceflor
- P4
- Furia


 

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BIDACHE METAL avec
ADX + KILLERS + EFORCE + FATAL


27/10/07 - Bidache (64, près de Bayonne), France - Organisation : Bidache Metal

Miné par la défaite in extremis de l'AS Montferrandaise sur le terrain du Stade Français (bon depuis ils se sont bien rattrapés^^) en ce samedi après-midi, premier match de rugby du top 14 qui a rythmé via la radio ma descente vers les terres basques, mon moral va d'un seul coup être au top dès mon arrivée… car à peine descendu que parviennent à mes oreilles les notes de Notre dame de Paris…et oui ADX est bien là, en pleine balances même !! la soirée est déjà lancée en quelque sorte, car à peine rentré dans la salle que je retrouve avec le plus grand plaisir toute les têtes habituelles de l'orga de " Bidache Metal " déjà en pleine action pour que tout soit fin prêt ce soir, à commencer par le repas qui a lieu comme à chaque fois désormais dans cette salle des fêtes de Bidache qui commence à en avoir vu de toutes les couleurs… des débuts avec ENTHRONED, les espagnols d'AVULSED et bien sur tout un paquet de combos français d'extrême qui ont trouvé ici un lieu où se produire dans les meilleures conditions…Mais ce soir on fait dans les retrouvailles avec la venue des parisiens d'ADX, en prémices du Paris Metal France festival qui aura lieu début janvier à la Loco avec Killers mais aussi Blasphème, No Return,…
Après un repas fort convivial en compagnie des membres d'Eforce et avec un Alsvid leur nouveau batteur qui racontera plein d'anecdotes bien sympa sur la sphère black metal lol, c'est les tueurs qui vont lancer la soirée comme à leur habitude… Cela commençait à faire un bon moment que je ne les avais pas vu live, depuis le printemps de l'année passée en fait…et honte à moi j'avoue avoir un peu oublié à quelle vitesse ils jouaient leurs anciens titres lol d'autant qu'ils sont légions car à côté des Rosalind, Délire de mort, l'aigle Noir, Fils de la haine,… seront alignés seulement deux nouvelles compos du dernier album " a l'ombre des vautours " ce qui est finalement assez peu vu qu'il en comporte une vingtaine…enfin quand je dis deux c'est sans compter les traditionnels " Habemus Metal " et " Overkillers " les covers réarrangées de Manowar et Motorhead qui elles n'ont pas quitté les setlists depuis un baille. Le groupe est toujours aussi en forme et s'il joue comme à son habitude en premier, c'est histoire de laisser aux autres groupes le soin de continuer la soirée tout en mobilisant le public dès l'ouverture des portes. Enfin cela n'empêche pas un rappel ce qui n'est pas trop dans leurs habitudes avec " Au nom du Rock'n'roll " qui sonne très…rock'n'roll justement par rapport aux dernières compos beaucoup plus thrash :) L'ambiance est déjà très bonne, comment pourrait il en être autrement avec des fans venus parfois de très loin (Poitiers, Nice,…) pour cette retrouvailles entre ADX et Killers ! Côté public ça bouge bien aussi malgré le fait qu'une asso de Pau n'ai pas eu d'autre idée lumineuse que d'organiser un mini-festival sur Pau ce même soir avec Koritni.. (alors que les dates de Bidache Metal sont annoncés plusieurs mois à l'avance). Avec la difficulté de rameuter du monde en concert, cela laisse bien perplexe sur la santé mentale de certains…bref de toute façon ce soir on sait où il fallait être !

Set list KILLERS :

* Le côté sombre
* Le fils de la Haine
* Mauvaise graine
* Madarikatua
* Délire de mort
* Rosalind
* Le magicien d'Oz
* Azken Agurraren negarra
* Deux bastos dans le cigare
* l'assassin
* Tais toi
* L'aigle noir
* Habemus Metal
* Overkillers
* Au nom du Rock'n'roll

Retour d'E-Force (interview à venir) à Bidache eux qui avaient déjà joué ici à l'occasion des 20 ans de Killers fin 2004. Enfin quand je dis eux c'est avant tout Eric Forest puisque le line-up ne cesse d'évoluer, d'ailleurs de leur passage cet été au Brutal Assault (report à venir !) il ne reste que Julian à la guitare. Dans le nouveau line-up on remarquera la présence d'Alsvid (Seth, ex-Enthroned, Fornication,…) qui lui en est à son quatrième passage dans cette salle avec les différents groupes dans lesquels il a évolué ! Le nouveau line-up n'a que très peu répété ensemble avant cette date mais le set s'est déroulé sans trop d'anicroches, le solo de bass d'Eric sur le final donnant le temps aux gratteux d'accorder leurs instruments pour les covers de Voivod. Le thrash d' Eforce où est parsemé de nombreux titres de Voivoid justement (période Phobos et Negatron) saute directement à la gorge, avec une touche indus renforcé par les effets mis sur la voix d'Eric Forest qui colle parfaitement avec des compos bien rentre dedans. Pour sa rentrée sur scène, Eric arbore un magnifique masque du plus bel effet, anticipant ainsi sur Halloween (ou le nouvel an chinois !). Bref je suis vraiment fan et c'est avec impatience que j'attends la sortie du nouvel album " Modified Poison " chez Thundering Records ! Le titre éponyme sera d'ailleurs joué ce soir. Mais pour patienter il y a l'autre projet d'Eric PROJECT: FAILING FLESH qui tourne en boucle en ce moment chez moi. Plus expérimental mais vraiment intéressant…

Set list EFORCE :


* Rise (Voivod)
* Project X (Voivod)
* Modified Poison (nouveau titre)
* Evil Forces / Satanic Rituals
* Mayhem
* Deviation (nouveau titre)
* Bass solo
* Nanoman (Voivod)
* Insect (Voivod)

Après une série de bières amplement méritées, place maintenant aux vétérans d'ADX (interview en ligne) qui auront réussi à mobiliser un groupe d'espagnols habitué du Keep It True…ceux-ci se seront d'ailleurs bien fait remarqué avec leurs vestes à patchs et les pantalons en spantex, animant toute l'après-midi le parking avec les watts à fond, les tshirts Hirax et Exciter fièrement arboré et bien sûr la cerveza qu'ils n'hésitent pas à partager ;) Sur les premiers titres le son peine à se stabiliser mais il ne faut pas longtemps pour rentrer dans l'ambiance car ce soir le groupe à la pêche et c'est communicatif ! Notre dame de Paris, L'étranger, Marquis du mal, … tout les plus grands titres des franciliens y passent avec un nouveau titre de l'album qui devrait sortir tout début janvier : Divisions Blindées. C'est un vrai régal que de pouvoir chanter tout ce défilé de tubes à plein poumon, comme Déesse du crime qui termine le concert, avant quand même un rappel amplement mérité…et quel rappel ! Résurrection, le génial Brocéliande et Caligula avec, excusez du peu, Bruno de Killers pour assurer les cœurs sur le refrain ! Un moment bien fun et qui concluait de la plus belle des façons ce concert, souhaitons que la date parisienne du début d'année avec en plus No Return, Blasphème et bien d'autres soit dans un esprit aussi convivial et festif !

 

Set list ADX :

* Intro / les enfants de l'ombre
* Notre dame de Paris
* Le jugement de Salem
* Résistance
* L'étranger
* Marquis du mal
* Suprématie
* L'ordre sacré
* Divisions blindées
* De l'autre côté
* Déesse du crime
--
* intro / Résurrection
* Brocéliande
* Caligula

Dur de se remettre d'un tel concert, les havrais de FATAL (interview en ligne) ayant la tache de clôturer la soirée avec leur " Barbarism death metal "…mais ils n'ont pas traversé la France pour faire de la figuration, d'autant que Barbarism leur dernier album sorti chez Rupture Music est vraiment excellent ! J'attendais justement de voir le rendu scénique et bien je n'ai pas était déçu ! ça joue au poil avec un chanteur bien charismatique qui éructe ses textes en y mettant beaucoup de convictions, ce qui fait que leur set défile à tout allure. Les hardos venus pour Adx ont du être un peu déstabilisé par leur death qui déboîte, mais c'est en mélangeant les genres que l'on apprend à apprécier d'autres styles, et cette soirée en est la plus belle preuve.



Une fois le concert fini, commence une autre tâche celle de tout ranger ce qui n'est pas une tâche des plus facile mais comme tout le monde y met de la bonne volonté cela se passe pour le mieux…une pensée émue pour Agnès quand même ;) Après un petit somme réparateur, remontée vers les Landes puis enchaînement le lundi avec Benighted/Kronos à Bordeaux puis le mardi à Lyon…on fait pas un métier facile je vous dit ! (Fully) ps : thanks to Killers & Agnès, Phil & Adx, Eric, Nathalie & E-Force, Fatal et toute l'orga de Bidache Metal !


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THE OLD DEAD TREE + SYBREED + AABSINTHE + SOULS BEYOND


24/11/07 - CCO Villeurbanne, France - Organisation : My Reference Events

Une semaine pile poil après la date de Nightmare dans ces mêmes murs, retour au CCO de Villeurbanne où cette fois la composition du public est foncièrement différente…enfin on retrouve toujours un bon noyau d'habitués des dates lyonnaises, profitant cette fois de l'occasion pour sortir accompagné. Il faut dire que TODT a de quoi séduire la gente féminine et un public hors de la sphère metal traditionnelle. Un paquet de Suisses avait également fait le déplacement histoire de soutenir leurs compatriotes de Sybreed…s'éclipsant d'ailleurs dès leur concert fini…Après un léger retard sur l'horaire d'ouverture des portes dû à des problèmes rencontrés dans l'aprem pour les balances, on a quand même le droit de patienter au chaud dans le hall. A peine rentrés dans la salle que les locaux de Souls Beyond vont avoir l'occasion d'ouvrir la soirée, après la défection de Dornfall. Du coup Aabsinthe jouera en second… une bonne occasion pour Souls beyond pour présenter dans les meilleures conditions les titres tirés de leurs démos, une date qui leur servira à n'en pas douter de référence, car leur heavy thrash est plutôt bien passé devant une assistance déjà présente en nombre. Cinq titres au programme qui permettent de bien lancer la soirée malgré un son assez perfectible (sûrement pas de balances) et le manque d'expérience qui ma fois a été bien surmonté pour affronter ce genre de scène.

set-list Souls Beyond :


* Intro/back to the Roots
* Stranger to myself
* The breath of Hell
* Nights Devouring
* Request

alors que je venais juste de terminer la chronique d' "In search of light" le nouvel album d'AABSINTHE sorti chez Rupture Music, cette date était la bienvenue car j'avais plus qu'accroché à cette prod à mi-chemin entre Gojira et Neurosis. D'ailleurs lors du début de leur set la ressemblance avec les landais est vraiment flagrante, on s'attend presque à ce qu'ils fassent une cover…mais au fil des titres leur musique va prendre toute son ampleur, avec des musicos à fond dans leur trip, ce qui fait qu'on se retrouve à son tour plongé dans leur univers musical sans trop s'en rendre compte. L'interprétation est de haute volée avec un batteur qui maîtrise bien son sujet. Etrangement devant cet étalage de maîtrise le public reste assez froid, il faut dire que l'album venant à peine de sortir difficile de se prendre en pleine tronche des titres assez torturés mais quand même…impatient de les revoir au festival de noël à Limoges à la fin de l'année avec TODT et Mayhem…de toute façon avec des prestations live de ce calibre, les stéphanois devraient rapidement se faire leur place dans cette scène française qui émerge suite au succès croissants des GOJIRA et c'est tant mieux.

Pas mal de suisses dans la salle venus pour mettre de l'ambiance pendant le set de leurs compatriotes de Sybreed, avec une fosse qui ressemble parfois à des pogos de collégiens mais bon… mon jugement sur ce groupe va être assez expéditif, j'aime pas mais alors pas du tout lol ! je m'attendais à un electro metal bien rentre dedans, avec du gros son, on en est loin avec un chanteur qui lorsqu'il passe en chant clair me fait partir en courant…une sorte d'emocore pour ado en mal de sensations forte, au moins je saurais quoi faire la prochaine fois qu'ils seront à l'affiche d'un fest…Mais bon c'est un ressenti perso, certains on adoré alors…allez je vous met quand même la set list^^

set-list Sybreed :


* Emma 0
* Synthetic Breed
* 12 Megatons Gravity
* Re Evolution
* Take the Red Pill
* Isolate
* Ego Bypass Generator
* BioActive

Place maintenant à la tête d'affiche, mais étrangement la salle est loin d'être aussi remplie que pour les groupes précédents, dommage car les parisiens ont encore assurés un bon set même si ils ne semblaient pas entièrement satisfait d'eux. Quand je les vois sur scène je ne peux pas m'empêcher de penser à leur prestation au défunt festival d'Hirson lors de l'été caniculaire 2003, par 40°C dégoulinant de sueur^^ c'était pas ça pour retranscrire au mieux l'ambiance si particulière distillée depuis ses débuts par le groupe… de ces débuts prometteurs dont le dernier et troisième album n'est que le juste prolongement, on retrouve " It can't be ", " we cry as one ", " How could you ",… qui n'ont rien perdu de leur force d'impact sur scène. Certains titres sont réarrangés avec des enchaînements vraiment bien réussi comme " It can't be " - " Is your soul " ou " we cry as one " et " How could you ". Un set d'une heure quinze qui navigue donc entre les époques, permettant de ressentir l'évolution du groupe car si elle n'est pas flagrante dans le style pratiqué, elle atteint avec le dernier album une maturité éclatante. Un des meilleurs albums français de cette année assurément, souhaitons juste que le groupe puisse faire parler de lui à l'étranger assez rapidement. Pour ce concert dommage que le son ne soit pas au top, avec notamment un chant qui manque de cet émotion qui transpire sur album…mais les jolis lights qui font de Manu le centre d'intérêt principal vers lequel tous les yeux restent fixés (même si un peu trop poilu à mon goût lol) permettent de faire abstraction de ces quelques imperfections…et puis c'est aussi normal de devenir de plus en plus exigeant avec eux ! D'autant que le reste du line-up est assez discret, malgré un Vincent à la basse qui a pris beaucoup plus d'assurance et interagit plus avec le public qui ne demande que ça. Le batteur de session qui leur file un coup de main suite au départ de Foued il y a peu est hyper concentré sur ses parties ce qui est plutôt logique… quant au nouveau guitariste il est constamment penché sur son instrument ce qui est dommage, il n'y aurait pas de public dans la salle que ce serait pareil…Mais bon avec désormais trois albums au compteur les parisiens ont de quoi proposé une set list rythmée, ce qui sera le cas ce soir. A charge de revanche pour leurs prochains concerts qui arrivent en nombre, souhaitons d'ailleurs du courage aux fans qui suivent le groupe car ils n'ont pas finis de bouffer du kilomètre…pour ma part le prochain rendez vous avec eux sera pour leur retour au festival de Noël à Limoges, après leur premier passage en 2003 avec Epica, Akin et Dying Tears (les deux derniers groupes ayant splittés depuis…) puis leur tête d'affiche de ce même festival il y a deux ans…une vrai histoire d'amour ! (Fully) ps : thanks to My Reference Events

Set list THE OLD DEAD TREE :

* Dive
* It can't Be
* Is your Soul
* regarding Kate
* Everyday life
* 1,2,3,4,5,6,7,8,…
* What's Done
* We cry as one
* How could you
* Out of breath
* Hey !
* KO song
--
* Start the fire
* Unrelenting
* What else

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MARDUK + UNLEASHED + VREID


04/12/07 - CCO Villeurbanne, France - Organisation : Base Prod

Nouvelle date extrême sur Lyon, cette fois c'est Base Prod qui s'y colle…Cette année 2007 aura été très fournie niveau concerts sur Lyon, et c'est pas encore fini puisqu'on aura a revenir pour Shining au Lyon's hall le 17/12 et Therion deux jours plus tard. Si le public est toujours présent, il faut avouer que lorsque l'on multiplie le prix des places il faut bien faire des choix parfois cornéliens…ce qui explique sans doute l'affluence de ce soir qui sera correct puisque le Ninkasi Kao sera bien rempli mais sans plus avec le balcon fermé. Arrivé à la bourre, on aura juste le temps de voir la fin de set des norvégiens de VREID (composé d'ex-membres de WINDIR)… dommage car j'ai immédiatement accroché à leur black typiquement norvégien, propre et efficace même si pas original pour deux sous. Une bonne entrée en matière en tout cas !
Marduk ou Unleashed ? Unleashed ou Marduk ? On pouvait se poser la question sur le headliner de la soirée car selon les précédentes dates de cette tournée cela fluctuait. Et puis dans la salle c'est vraiment partagé, entre ceux venu pour Marduk qui trouveront Unleashed bien réchauffé et l'inverse avec les death metalleux venus acclamer les Manowar du death metal…Mais lorsque les roadies hissent le backdrop, pas de doute on va rester dans le black avec Marduk. Eux qui enchaînent les tournées depuis plusieurs années à un rythme effréné, étrangement je les avais toujours zappé… Bon déjà ce n'est pas la machine de guerre à laquelle je m'attendais même si ça tabasse bien par moment. La set list est bien varié permettant de naviguer dans leur déjà longue discographie, avec des morceaux de Rom 5 :12 assez mortels. Le set débutera d'ailleurs comme sur ce dernier album avec un " The levelling dust " qui donne le ton, puissant ! La batterie est par contre bien trop en avant à mon goût, d'autant que sur les innombrables parties de double tout n'est pas hyper carré. Autres extraits de Rom, " Imago Mortis " et " Limbs of Worship ". Ce qui laisse de la place à des titres plus anciens comme " Still Fucking Dead ", " Wolves " ou " Those of the unlight " pour ne citer qu'eux. Vu la durée su set il manquera toujours nombre de classique ou des extraits de la grande danse Macabre qui se serait sans aucun doute bien combiné avec les titres de Rom. Le final sur " Panzer Division Marduk " permettra un dernier sursaut d'un pit bien agité avec pas mal de soubresauts selon les titres joués sur scène. Au chant Moortus dégage une aura assez malsaine tout en étant bien à l'aise et assez communicatif. Après il ne fera sûrement pas oublier Legion auprès de certains fans mais vu l'animation dans les premiers rangs ce n'est pas le soucis premier des fans. Un bon set pour ma part, reste à voir ce que va donner la tête d'affiche…


Set list Marduk :

* The levelling dust
* Baptism by fire
* Still Fucking Dead (Here's No Peace)
* With satan and victorious weapons
* Imago Mortis
* Beast of Prey
* Those of the Unlight
* Materialized in stone
* Beyond the grace of god
* Hangman
* Wolves
* Limbs of Worship
* Panzer Division Marduk


Place au défonçage de portes ouvertes maintenant…plus cliché tu meurs, je fais pas partie des fans des vétérans suédois bien qu'il soit difficile d'échapper à leur albums eux qui ont bien meublé les années 90 avec un paquet de prods. On les surnomme les Manowar du Death metal, et ce titre n'est vraiment pas usurpé car je crois qu'il n'existe pas de juste milieu avec ce groupe ! soit on déteste cordialement et on trouve cela ridicule au possible ou alors on est à fond dans leur trip et on trouve ça génial sans se poser de questions…bref je fait plus parti de la première catégorie même si on a droit à quelque morceaux de bravoures tels que "The immortals", "Never Ending Hate", "Midvinterblot", "Destruction (Of The Race Of Men)", "Death Metal Victory", "Victims Of War", "To Asgaard We Fly" (merci Theli^^) mais c'est du balcon que je suivrais la fin du set, tranquillement assis lol en tout cas dans les premiers rangs ça bang à mort, bien motivé par un chanteur apparemment ravi d'être là et hyper motivé ce qui fait toujours plaisir. Mais bon voilà, pour ma part j'ai vite fait le tour de la question, pourtant j'aime bien le death conventionnel mais là c'est un peu too much pour moi… allez un de plus au compteur, la dernière ligne droite des concerts arrivent pour finir une année 2007 qui aura été riche en concerts de haut niveau, bien aidé en cela par les festivals. D'ailleurs il ne serait pas étonnant de retrouver les deux gros morceaux de ce soir au Hellfest'08, eux qui n'y sont jamais passé… (Fully) ps : thanks to Roger & Base, Denis pour les setlists


Set list Unleashed :


* Intro / Blood of Lies
* Triumph Of Genocide
* Never Ending Hate
* Don't Want To Be Born
* In Victory Or Defeat
* Midvinterblot
* Winterland
* Victims Of War
* This Is Our World Now
* Into Glory Ride
* The Immortals
* Destruction (Of The Race Of Men)
* To Asgaard We Fly
* Death Metal Victory
* Before The Creation Of Time

 

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FISH + LAZULI


08/12/07 - Havanna Café, Toulouse - Ramonville, France - Organisation : Havanna Café

Le ciel ayant décidé de se vider de toutes ses eaux, c'est au pas de course que l'on rejoint la salle Toulousaine. La décoration du Havanna, genre " village pittoresque ", nous redonne le moral ainsi qu'un peu de chaleur car depuis la fin de l'après midi, orage et froidure sont nos seuls amis. Justement, en parlant d'amis, on se rend vite compte que l'ancien chanteur de MARILLION en a fait bougé un bon nombre ce soir. Pas loin de 500 à vue d'œil. Bonne nouvelle donc pour l 'ambiance à venir mais également pour le groupe d'ouverture, à savoir LAZULI, qui va pouvoir profiter d'un parterre fourni mais surtout attentif à sa musique (que je qualifierai de World Prog Rock, W.P.R. pour les intimes !!).

Je ne vous torturerai pas avec les éternelles formules qui vous conseillent de se procurer les différents albums d'un artiste pour rentrer dans son monde musical sous peine de ne pas en comprendre la teneur musicale et conceptuelle, etc, etc… non, non…
Voir LAZULI en concert, c'est déjà la certitude de ne pas s'ennuyer et ceci même sans connaître un seul titre de leur répertoire. Entre richesse instrumentale (qui n'a pas envie d'en savoir plus sur leur " Léode ", instrument hybride entre guitare et synthé, mis au point par Lag et le groupe [ lien ] ), sagesse des paroles (en français) et beauté visuelle (non, les gars, il n' y a pas de chanteuse mais il faut voir cet amalgame d'instruments déployés. Ainsi la présence du Stick Chapmann, des nombreux éléments de percussion et autres xylophone, colorent magnifiquement la scène). Voilà pour le décor.
Ouvrant cette soirée avec " En avant doute " (également le titre de leur nouvel album), LAZULI a lancé son premier Ovni vers un public, certes connaisseur en matière de rock progressif mais peu enclin à mettre une étiquette (et c'est tant mieux) à ce groupe si original.
Comme nous avions pu le constater lors de précédentes prestations, LAZULI est à l'aise et maîtrise bien l'espace scénique. Malgré le fait de posséder dans ses rangs six musiciens, nos yeux sont restés braqués sur Domi (chant) qui, par ses mimiques (mention spéciale au " repas de l'Ogre " et son visage malsain balayé de lumières rouges), son look atypique et son talent, nous a illuminé de sa voix et de sa présence.
Pas en reste, Ged (guitare) nous a également bien tapé dans l'œil en nous assénant de bons riffs et des soli bien distordus. Depuis son arrivée dans le groupe, il a apporté un son beaucoup plus massif et au final plus de mordant aux compos. Les fans de Metal apprécieront...
A partir de " Film d'aurore " et une fois l'effet de surprise passé, le public Toulousain s'est pris au jeu et a pu apprécier pleinement les compos que sont " Mal de chien " ou " Cassiopée ". Mention spéciale à Claude, talentueux joueur de Léode et à Sylvain, tout aussi virtuose sur son Stick Chapman, qui nous ont fait voyager avec leurs sonorités si particulières. Quarante cinq minutes après les lumières se rallumèrent et mirent fin aux errances Lazuliennes qui ont presque failli nous faire oublier la suite de la soirée. Magnifique, tout simplement. http://www.lazuli-music.com/

Comment présenter l'illustre chanteur qui va envahir la scène ? Pas facile de ne pas citer le groupe MARILLION lorsque l'on parle de FISH étant donné que c'est dans ses rangs qu'il a obtenu l'essentiel de sa notoriété (4 albums studios, plusieurs live, des tournées mondiales et des concerts mémorables dont le célèbre Monsters of Rock de Donington en Angleterre dans les années 80). Ensuite, la cassure… FISH vole de ses propres ailes, avec succès au début, puis il en perd une en route pour finalement amorcer les années 2000 avec difficulté.
Personnellement j'ai rattrapé le bateau FISH il y a 2 ans alors que paradoxalement, je n'ai jamais lâché l'affaire avec MARILLION… C'est donc en 2005 que l'homme-poisson a eu la bonne idée d'effectuer une tournée commémorative de la sortie (il y a 20 ans !!) de l'album " Misplaced Childhood ". Cette série de show, durant lequel l'intégral de l'album a été joué, a été un succès. Comme un miracle n'arrive jamais seul, au printemps dernier les premières rumeurs d'une nouvelles tournée commencèrent à se répandre, avec cette fois-ci comme " thème " principal : le cultissime album " Clutching at Straws " (1987). Démarré à la fin du mois d'aout 2007, ce long périple européen s'achève donc aujourd'hui en France (celle du lendemain à Paris sera veritablement la derniere date). Avec 3 dates en France, les fans de MARILLION et de prog-rock n'ont pas été oubliés. Action.

Pour mettre le public dans le bain (celui-ci est dans l'ensemble composé de quarantenaire), une longue intro au son de " Sergent Pepper… " des Beatles se glisse dans nos oreilles et nous donne déjà les premiers frissons. Les musiciens investissent la scène, suivis de près par leur illustre frontman. Petit signe de courtoisie vers le public et la première perle est lancée : " Slainte Mhath" de Marillion ! ça y est nous y sommes !
Dès le second morceau nous comprenons que l'album " Clutching at Straws " ne sera pas joué intégralement d'un bout à l'autre, ce qui finalement s'avèrera être une excellente idée pour la dynamique du concert. FISH, particulièrement en forme, en profite donc pour nous présenter son nouvel opus " 13 th star " (notez bien que cette tournée a été nommée " Clutching at Stars ") qui m'a semblé vraiment bien inspiré à l'écoute des titres présentés ce soir .
Particulièrement bavard, FISH n'a pas cessé de nous expliquer sa vision de la vie, comme si les paroles ne se suffisaient pas à elle-mêmes. Alternant les sujets sérieux (la guerre, l'alcool, l'amour) à d'autres plus légers (il fallait le voir nous décortiquer une action de football, se jetant au sol pour nous imiter un joueur blessé…), le chanteur écossais s'est véritablement confié au public toulousain. C'est dans cette belle ambiance que l'on a vu défiler ses compos en solo (" Square Go", "So Fellini", "The Perception Of Johnny Punter"...) mais également les joyaux de l'ère Marillion tels "Sugar Mice", "White Russian" et ce jusqu'à ce que "Cliché" et "The Last Straw" conclurent le spectacle. Les musiciens accompagnant FISH ont vraiment assuré car il n'était pas facile pour eux de nous faire oublier qui se cache réellement derrière l'album "Clutching at Straws". Nous n'avons pas vu le temps passer (1 h 50 environ) jusqu'aux rappels… Merci aux deux groupes pour cette superbe soirée. (Thrash "prog" Eliott).
Special Thanxs to: Carole & le Havanna Café - Domi & Lazuli.

NEWS SPECIALE MARILLION >> L'année prochaine, il y aura 25 ans que, "Script For A Jester's Tear", le premier album de Marillion est sorti. Le batteur Mick Pointer (actuel Arena), qui faisait partie du groupe à l'époque, a donc voulu mettre sur pieds une tournée anniversaire qui parcourera l'europe à partir d'avril 2008... nous vous tiendrons au courant via les news.

 

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THERION + THE VISION BLEAK


19/12/07 - Lyon - transbordeur, France - Organisation : My Reference events

20/12/07 - Le Bikini, Toulouse - Ramonville, France - Organisation : Le Bikini

Avant la date Toulousaine le lendemain, nouveau passage de Therion en terre lyonnaise cette année, après la date du CCO en début d'année en compagnie de Grave Digger (report en ligne). D'ailleurs les tourneurs y perdent un peu leur latin puisque cette date du CCO était sold out avec une grosse demande supplémentaire, ce qui justifiait largement le passage dans l'enceinte du transbordeur cette fois-ci…mais accumulation de concerts, proximité des fêtes de fin d'année ou programme tv alléchant, reste que l'affluence de ce soir sera assez décevante avec dans les 600 personnes, bref à peu près la même affluence que pour Saxon, avec le rideau tiré dans les gradins juste derrière la régie son. Pourtant c'était pas faute d'avoir annoncé un show encore plus grandiose qu'à l'accoutumée pour fêter dignement les 20 ans du groupe au travers de 16 concerts, avec un set dépassant les 2h30 chaque soir mais surtout l'album Theli joué dans son intégralité ! et ça pas question de le louper !! Effectivement, pas question de faire l'impasse sur cette tournée (qui deviendra mythique vous verrez !), d'autant que les fans Toulousains n'ont pu participer à la fête lors de leur précedant passage en France pour cause d'annulation (souvenez-vous, la tempête de neige de janvier 2007...).

Pour assurer la première partie, on a droit à seulement THE VISION BLEAK après la disparition de l'affiche de SIRENIA. Mené par un ex-EMPYRIUM, combo culte pour ma part, il faut bien avouer qu'ici c'était pas très folichon, d'autant qu'ils n'ont joué aucun titre du premier album, le seul que je connais d'eux…leur passage il y a juste un an lors du festival du Ends of Days à Pratteln (Z7) m'avait paru un poil meilleur, en cela que leur attitude sur scène collait plus à leur musique. Car à Lyon ils sont partis à vouloir faire bouger le public, alors que leur musique ne prête pas trop à vouloir faire la fête… une bonne promo pour eux en tout cas. Contrairement à Lyon, THE VISION BLEAK a réussi à mettre le feu au Bikini. Non pas que la fosse se soit lancée dans un pogo apocalyptique (le genre ne s'y prêtait pas d'ailleurs...) mais l'accueil réservé aux Allemands a été remarquable. Le groupe s'en est vite rendu compte et en a profité pleinement. Le point d'orgue de leur set a été leur hymne, "Kutulu", repris en choeur par le public. Je ne connaissais pas ce groupe oeuvrant dans un registre Goth Metal mais la surprise fut bonne.

 

THERION - crédit photos : Fully

Bref première partie ou pas, ce soir c'est THERION que l'on attend tous… pas que cela fasse beaucoup de temps que l'on ne les ai pas vu, car entre leur passage au Hellfest (où c'était pas trop la bonne humeur sur scène, Christopher étant bien remonté contre l'orga) et bien sûr au Ninkasi Kao en début d'année les suédois on pris la bonne habitude de venir nous visiter très souvent. Cette nouvelle tournée rapprochée était donc justifiée par la volonté de fêter les vingt ans de la formation et au passage les un peu plus de dix ans d'un de leur album culte avec le "Vovin" qui lui a succédé deux ans plus tard. Je m'attendais d'ailleurs à une réédition de Theli ce qui n'aurait pas été de trop, car la pochette est loin d'être fameuse…ce qui n'empêchait pas les tshirts de la tournée de bien se vendre… mais peut-être auront nous droit à une version spéciale après cette tournée agrémentée de qqs bonus vidéos !
Depuis le départ de Mats Leven (dont la dernière date était au Hellfest, mais il est revenu exceptionnellement en fin de tournée pour le concert de Paris) les suédois n'ont pas mis bien longtemps pour lui trouver un remplaçant de choix en la personne de Thomas Vikström, connu pour avoir remplacé Messiah Marcolin dans CANDLEMASS sur l'album Chapter VI au début des années 90.
Côté déco toujours le même backdrop que sur la date de début d'année, avec cette fois-ci quelques améliorations comme le clavier customisé en orgue d'église, modifs effectué par Snowy Show himself avec les moyens du bord! Mais l'effet est très réussi notamment quand de la fumée s'échappe de toute cette tuyauterie…Après une rentrée sur scène magistrale avec chaque membre portant un drapeau noir, deux danseuses vont se disposer sur un promontoire de part et d'autre de la scène, celui-ci étant illuminée ce qui donne un autre effet sympa.
La set list a été assez monstrueuse, rien que cette intro sur Rise of Sodom… donne le ton. On notera quelques longueurs quand même comme sur Kali Yuga joué dans son intégralité, mais bon vu la longueur du show cela a quand même était plutôt bien géré (Lemuria en accoustique met une bonne baffe !), il faut dire qu'avec un frontman comme Snowy Shaw pas trop de soucis à se faire ! Et même quand le groupe a un soucis technique comme avec Peters le batteur, les deux chanteurs trouveront moyen d'improviser en chant du Piaf, du Procul Harum (merci au blog de Thomas^^), le clavier interprétera quelques notes de la marseillaise… Ainsi que l'hymne Suédois, reconnu par un fan derrière moi... L'ensemble des claviers ont d'ailleurs été réarangées spécialement pour cette tournée. bien joué, le public a vraiment apprécié ! dommage d'ailleurs que la salle n'ai pas été plus remplie car vu l'ébullition des premiers rangs, forcément communicative, ce show aurait pris des proportions délirantes!

Même constat pour Toulouse où la salle n'était qu'à moitié remplie, à croire que les métaleux du coin étaient plus préocupés à remplir leur hote pour Noël plutôt qu'à soutenir un groupe méritant. Concernant l'ambiance au Bikini, le public a quand même bien bougé et ceci grâce à Snowy Show, qui n'a cessé de réveiller la salle dès qu'il sentait une baisse de régime. Il est dément ce gars !! Un véritable showman (comme son nom l'indique !!) doté d'une voix magnifique, bien agressive comparée à celle de son compagnon Thomas Vikström, qui lui est plus à l'aise dans les parties lyriques. Impossible de taire le talent de la troisième "voix" de THERION 2007, à savoir la chanteuse américaine Lori Lewis, qui a su maîtriser les parties les plus hardues du chant féminin de THERION. Une véritable Tarja Turunen dans l'attitude et l'aisance vocale.

A la fin du premier set (qui a duré le temps d'un concert plus " classique " soit dans les 1h30 !), on a droit a un petit intermède d'une dizaine de minutes ce qui laissera le temps aux soiffards de tout bord de rejoindre le bar tout proche. L'intro grandiose de Theli va rameuter rapidement tout le monde dans la salle pour le grand moment de la soirée, Theli dans son intégralité…rahhh j'ai encore des frissons rien qu'à me remémorer l'instrumental de fin, inoubliable !! Reste la place pour caser deux rappels avec Adulruna Rediviva et Summernight City (la cover d'Abba qui avait donnée lieu à un chouette clip) pour finir de nous mettre à genoux. Plus de 2 heures 45 de show, Happy Birthday Therion !! (Fully)

Oui, oui des frissons !! comme le dit si bien Fully, THERION en live, ça donne la chair de poule !!!. De plus, il faut signaler que dans cette première partie, le groupe a joué pas moins de 4 titres de l'album "Secret of the Runes", un de mes préferés avec "Vovin" et pas un seul de l'album "Deggial", celui que je connais le moins. La coupure de 10 mn est la bienvenue et elle permet au public Toulousain de prendre l'air sur la superbe terrasse du New Bikini (piscine, palmiers... le sud quoi !!). Il est 23 h 20 et il reste environ 1 h 15 de show !!! Pas facile de gérer la fatigue mais les premieres notes du "Preludium" suivi de près par "To Mega Therion" me redonnent de l'énergie. Sur scène il en est de même. Snowy Show reprend son attitude de dément et il s'amuse avec le public (prenant des photos avec l'appareil d'un fan) et titille ses comparses qui eux sont hyper concentrés sur la musique. Christofer Johnsson prendra une seule fois le micro pour remercier les fans et présenter les musiciens (à part que ce soit ce sacré Snowy qui l'ai fait, je ne sais plus). Avec des lumières exceptionnelles, un décor fantastique, un son très bon et des costumes du plus bel effet, ce 20 ème anniversaire de THERION restera pour moi l'un des meilleurs concerts auquels j'ai assisté (bon j'ai pas encore vu Tokio Hotel...) . Une semaine après j'étais encore dans leur monde... (Thrash Eliott)

ps : thanks to My Reference Events et Garmonbioza.

 

THERION - crédit photos : Fully THERION - crédit photos : Fully

 

Set list THERION :

* Rise of Sodom and Gomorrah
* Son of the Sun
* Midgard
* Asgard
* Wine of Aluqah
* Wisdom and the Cage
* Kali Yuga (part 1 - 3)
* Lemuria (acoustic version)
* Via Nocturna
* An arrow from the sun
* Typhon
* Ginnungagap

*PAUSE 10 Minutes*

* Theli dans son intégralité :
- Preludium
- To Mega Therion
- Cults of the Shadow
- In the Desert of Set
- Interludium
- Nightside of Eden
- Opus Eclipse
- Invocation of Naamah
- The Siren of the Woods
- Grand Finale / Postludium

* Adulruna Rediviva
* Summernight City


 

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15 ème FESTIVAL DE NOEL : MAYHEM + AABSINTHE + KRONOS + THE OLD DEAD TREE + PANTHEON 1 + JENX


21 & 22/12/07 - Limoges, CC John Lennon, France - Organisation : Excecution Management

Annulé l'an passé fautes de préventes (la faute probable à une affiche sans vrai tête de file pour drainer un public conséquent), Excecution Management a remis le couvert en cette fin d'année pour le plus grand plaisir des metalleux des environs (et au-delà !), même si l'affluence somme toute correcte aurait pu être encore meilleure! Car l'affiche était cette fois plus qu'alléchante avec rien de moins que la dernière date de la tournée de MAYHEM (8 dates françaises !), accompagné comme d'habitude avec ce festival de la fine fleur des groupes français du moment en la personne d'AABSINTHE, KRONOS et THE OLD DEAD TREE en fidèle habitué des lieux. Et la veille rien de moins que le ciné concert de JENX le groupe bordelais de metal indus, qui a exécuté avec brio la bande son du film " The Call of Cthulhu ". Captivant !
Car les réjouissances avaient en effet commencé comme à l'habitude le vendredi. On avait eu droit par le passé entre autres à un concert de Furia (pour 1€ lol) précédé de la diffusion du navet Cradle Of Fear, à un tribute à Motorhead avec des covers réalisées par des combos du cru et la diffusion d'un dvd live de la bande à Lemmy… Mais pour cette année on a à faire à du lourd, avec outre la diffusion d'un film gore de Rob Zombie (avec projecteur et écran de cinéma), le fameux ciné concert basé sur le film " The call of Cthulu " datant de 2005 mais filmé dans le style d'un film muet des années 20, avec un mélange de techniques modernes et vintages (toutes les infos sur www.cthulhulives.org/). GOJIRA s'était déjà frotté à l'exercice il y a quelques années avec " Maciste aux enfers ", et vu le relief que les membres de JENX ont su donner à leur tour au film qui leur a été proposé on ne peut qu'inciter d'autres groupes à se frotter à l'exercice de la BO…car cela donne au metal une dimension toute nouvelle et pour le moins jouissive. Des chaises avaient été disposées dans la fosse de la salle John Lennon, et le groupe était répartit de part et d'autres de l'écran où était diffusé le film, avec en maître d'orchestre le batteur de JENX. Sur lui repose toute la synchronisation de cette bande son metal où tout faux pas est interdit. Et pour cette troisième prestation " live " devant un public attentif et captivé devant cette combinaison pour le moins inédite, c'est une copie sans fautes qui a été rendu, pour notre plus grand plaisir (enfin le mien c'est déjà ça^^). Ce qui est sûr c'est qu'ils peuvent être fier du travail réalisé et je ne vous souhaite qu'une chose c'est de pouvoir assister à ce genre de prestation captivante. Vous pourrez trouver les explications sur la genèse de ce projet et le travail réalisé dans l'interview sur leprozy.
Place maintenant aux réjouissances du samedi. Le management de MAYHEM a prévenu durant la soirée de la veille, devant rejoindre l'aéroport Charles de Gaulle de bonne heure le lendemain de cette dernière date à Limoges, ils devront être partis à 23 heures. Ce qui implique donc une modification dans le déroulement de la soirée. PANTHEON 1 qui accompagne MAYHEM sur toute la tournée aura ainsi la charge de lancer les hostilités, de manière plutôt original puisqu'ils vont commencer par un titre de black'n'roll assez posé, le chanteur arborant un bandana et des lunettes de soleil. Pas banal, l'effet est garanti, mais au bout d'un titre exit les lunettes le groupe va dérouler un black beaucoup plus rentre dedans et conventionnel, ce qui ne tardera pas à réveiller les premiers rangs.

Un large public est venu pour assister au show de MAYHEM, avec pour beaucoup l'interrogation sur la qualité de la prestation à venir et surtout le déguisement d'Attila ! car au fil des dates on l'a vu se déguiser tour à tour en Chaplin, en père Noël, en boucher, avec une combine de sniper, ou en lapin comme à Bordeaux…bon franchement je sais pas comment j'aurais pris ce dernier déguisement mais ce soir c'était tout simplement grandiose. Car si je dis qu'il était déguisé en … sapin de noël (avec les guirlandes électriques, les boules, et la croix renversé lol), ça sent le concert foiré^^ Et bien on était à mille lieux de tout cela, car les norvégiens et leur frontman hongrois en tête on sortit un grand concert, dans un esprit malsain à souhait. La tenue d'Attila était en fait composée de sa tenu de sniper (que l'on retrouve dans les surplus militaires, beaucoup se servant de ça pour leur parties de painball, voir en soirées " branchées " lol) sur laquelle il avait disposé des branches de sapin de partout, puis ajouté à tout ça la déco habituelle de tout bon sapin qui se respecte (guirlandes électriques comprises), enfin la croix renversée est souvent oubliée sur les sapins traditionnels, bizarre lol. Lorsqu'il a émergé des coulisses, restant en retrait un bon moment, la surprise a été totale, mais il faut bien avouer que sa prestation vocale a été par la suite en tout point irréprochable faisant oublié sans peine Maniac… que l'on avait d'ailleurs vu quelques jours plus tôt à Lyon en compagnie de SHINING avec son groupe SKITLIV pour ce qui est à ce jour mon pire concert c'est dire…
Les autres membres du groupe se sont fait beaucoup plus discret, Hellhammer surnageant entre deux nappes de fumées, Necrobutcher et Blasphemer se contentant quand à eux d'assurer leur parties avec la plus grande sobriété. Car pour ce qui est de l'ambiance glaciale dégagée ce soir la musique se suffisait à elle-même, on a eu droit a un show très conceptuel où Mayhem a démontré en une dizaine de titres qu'il restait sans conteste un grand nom du black….sans besoin d'artifices même si le déguisement d'Attila n'est pas là pour laisser indifférent et on peut dire que ça a plutôt bien marché ! rendez-vous au Hellfest'08…

Set list Mayhem :

Setlist Mayhem:
01 - Deathcrush
02 - Ancient Skin
03 - Illuminate Eliminate
04 - View From Nihil
05 - Freezing Moon
06 - Symbols Of Bloodswords
07 - To Daimonion
08 - A Time To Die
09 - My Death
10 - Anti

Dès le show fini et alors que les roadies remballaient le matos rapidement, certains fans réussiront à rencontrer les membres du groupe pour se faire dédicacer leur précieux vynils malgré des videurs plutôt mal lunés… ;-)
Pendant ce temps là, The Old dead Tree a déjà commencé son set, avec une setlist bien sûr raccourcie par rapport à leurs shows en tête d'affiche (report de lyon en ligne), ce qui donne un set axé sur les titres les plus récents ce qui ce soir n'est pas plus mal. Les parisiens n'ont pas à assurer le statut de tête d'affiche et peuvent se lâcher, ce qui a donné un set enlevé et très plaisant. Que ce soit sur album ou en live ce groupe est toujours aussi bon, même avec un batteur fan de l'Ohême^^

Setlist TODT :

01 - Dive
02 - Regarding Kate
03 - Is Your Soul for Sale
04 - We Cry As One
05 - How Could You ?
06 - Out of Breath
07 - The Knock Out Song
08 - Start the Fire
09 - What Else Could We've Said ?

On continue les réjouissances avec AABSINTHE qui ouvrait déjà pour TODT sur la date lyonnaise de fin novembre, cette fois ils joueront juste derrière eux. Même sanction que pour le concert précédent, ceux ne connaissant pas le groupe auront un peu de mal à bien cerner tous les titres dans un univers à la croisée entre GOJIRA (encore eux) et la scène post-core à la NEUROSIS. Mais une fois qu'on arrive à rentrer dans leur univers c'est du bonheur en barre avec des parties percutantes rappelant inévitablement GOJIRA (au point qu'au début du set on s'attend à une cover !) mais la touche stéphanoise est bien présente et se fait sentir de plus en plus fortement au fil des titres. Les cinq membres du groupe mettent beaucoup de dynamisme et de conviction sur scène ce qui au final donne une copie pour le moins convaincante. Cet enchaînement de dates leur permet progressivement de se faire un nom dans la scène française, et avec un album de la qualité d' " In search of Light " à promouvoir l'avenir s'annonce avec optimisme…

Poireautant depuis le début d'aprem et n'ayant pu effectuer de balances, la journée a du paraître bien longue aux membres de KRONOS. Surtout que jouant assez tardivement pour finir cette soirée on pouvait se demander quel serait l'accueil du public... Et bien pour la quatrième fois que je les voyais cette année cela aura été la meilleure ! ils prendront le temps de faire les balances pour nous envoyer dans les dents qu'avec plus de percussions leur brutal death sans concessions. Une rythmique béton, des riffs acérés et une excécution sans faille, rien de tel pour animer à nouveau les premiers rangs qui ne demandent que ça. Soulignons d'ailleurs le fait qu'une bonne partie du public était resté ce qui était loin d'être gagné d'avance car ici, beaucoup ayant plusieurs heures de route pour rentrer. Preuve que le groupe a su se faire un nom, ce qui n'est que méritoire vu le travail accompli jusqu'à lors. Au final un week-end metal riche et diversifié, ce festival étant aussi l'occasion de revoir pas mal de connaissances afin de clôturer de la meilleure des manière une année de concert…2007 qui a été très riche mais s'il ne fallait garder qu'un nom ce serait pour ma part EMPEROR au Hellfest!!! Rendez-vous en 2008 pour de nouvelles aventures… (Fully) ps : thanks to Execution Management

Set list Kronos :

* Intro/Opplomak
* Bringer of disorder
* Mashkhith
* Monumental carnage
* Bloodtower
* Petrifying Beauty, Part 1 - Divine Vengeance
* Colossal Titan Strife
* Ouranian cyclops
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* The road of Salvation



 

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