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WHEN ICARUS FALLS + PHONEMA + FIGHTORPEACEMOTTE
16/09/2010 - Le Nashville - Béziers (34)

 

La rentrée ? C'est reprendre le chemin de nos obligations, non ?
C'est concrètement retrouver des visages que l'on va se coltiner, plus ou moins avec plaisir, toute l'année. Pour certain, c'est l'enfer, pour d'autres, juste l'horreur.
D'un autre côté la reprise des activités va de paire avec le retour des concerts dans nos villes et nos campagnes. J'imagine qu'à vos yeux, c'est la seule raison valable de reprendre contact avec la civilisation.
Dans cet élan, tous les passionnés de Rock sont ravis de se retrouver au Nashville, qui en ce soir de septembre redevient l'échappatoire de leur labeur quotidien.
Pour la seconde partie de la première saison, le pub sudiste a décidé de varier les plaisirs et il laissera désormais également carte-blanche à une nouvelle asso (Rock Inside) pour ce qui est de programmer du son. Et au risque de décevoir certains, il n'y aura pas plus de zouk ou de salsa à l'affiche du Nash.

Pour preuve immédiate, l'arrivée sur scène du trio punk-rocker FIGHTORPEACEMOTTE. Oui je sais, c'est pas facile de retenir un pareil nom (et je ne parle même pas de le faire rentrer sur un badge !!). Pour les intime, FTPM fera très bien l'affaire.
Si ce groupe s'avère indéchiffrable pour un berger Corse, les paroles clamées, très engagées, sont clairement comprises par le public présent. Il faut croire que dès que l'on tape dans la fourmilière gouvernementale, ça fait réagir…
Sur quelques titres, on pense clairement aux Béru de la grande époque qui avec une boite à rythme et des riffs d'enfers, ont enflammé nos oreilles adolescentes. Si cette influence est évidente, FTPM n'hésite pas à s'étaler vers d'autres horizons moins prévisibles et parfois plus Metal. Les trois musiciens, positionnés dos au mannequin qui pilote virtuellement la boite à ryhtmes (effet garantie), se lachent modérément. On les comprend car le fait de jouer à domicile devant leurs potes, ça peut crisper.
C'est donc une bassiste imperturbable que l'on a vu littéralement faire corps avec les rythmiques electroniques. Vraiment concentrée et bien en place la demoiselle ! De leurs côté les deux chanteurs (dont un qui tiens le médiator) nous ont fait partager leur ode à la désobéissance avec des titres comme " Sarkofage " ou bien celui en hommage à Robin des bois et dont le nom m'échappe. En fin de set, FTPM nous a même gratifié d'une reprise (à la sauce kepon) du célèbre "Bambino" d'une artiste dont nous tairons ici le patronyme. http://www.myspace.com/fightorpeacemotte

Après cet agréable moment, les jeunots de PHONEMA prenent leurs instruments non sans se demander quel accueil va lui réserver le public plutôt branché punk en ce début de soirée.
Il faut dire que le style proposé par cet autre trio originaire de Béziers n'a que peu de points communs avec nos amis créteux.
En opérant aussi finement qu'un chirurgien qui voudrait extraire le cœur d'un acarien, PHONEMA ne se facilite pas la tâche en oeuvrant dans un Dark/Death Metal de haute précision. Intro, break, re-break, pont, passerrelle, corniche, re-break, refrain, pont, break…
Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il est difficile de rester concentré sur ce véritable labyrinthe de notes et de changements rythmiques qui souvent affichent pas moins de huit minutes au chronomètre. Si le travail de composition est indéniable, concernant l'impact en live, c'est moins évident (surtout sans connaître les morceaux au préalable).
Toutefois, même si cela ne sera pas facile de fédérer du monde sous leur bannière, c'est tout à leur honneur de les voir œuvrer la tête haute dans un genre pas facile d'accès et loin des mièvreries actuellement à la mode dans le Metal. La persistance est parfois payante. http://www.myspace.com/phonemaband

 

When Icarus Falls

 

Pour leur première incursion en territoire sudiste, les Suisses de WHEN ICARUS FALLS espèrent faire bonne impression sur le parterre du Nashville.
Grace au web, quelques fans sont deja attachés à ce groupe qui à mon sens mélange le meilleur de THE OCEAN et de CULT OF LUNA en rajoutant une bonne dose de lourdeur que ne renieraient pas quelques stoner-band.
A leur actif, rien de plus qu'un Ep (et quelques apparitions sur des compilations) à se mettre sous la dent. Par contre sur scène…
Si WHEN ICARUS FALLS se plait à jouer proche de son public, il est dangereux de se retrouver face à eux sans devoir esquiver les manches des instruments ou les pieds de micro. C'est la prix à payer pour partager pleinement leur univers dépressif.
En effet, un show de cette envergure ne se vit pas le sourire aux lèvres mais plutôt avec le regard figé par les somptueux lights qui font corps avec leur musique.
Les guitares incisives sont au service de l'expérimentation sonore comme on l'entend rarement dans le Rock, aidées en cela par tout un assortiment d'effets et de samples mais surtout par la maîtrise du son.
Chez WHEN ICARUS FALLS tout est noir, pesant, intense mais paradoxalement tout est très clair. On comprend tout. Pour vous faire une idée fidèle de leur monde, je ne peux que vous conseiller d'écouter le titre "Nix" qui embrasera vos enceintes en quelques secondes. http://www.myspace.com/whenicarusfalls

Un groupe à faire jouer partout. Le Nashville en frissonne encore…
(Thrash Elliott)

 

http://www.myspace.com/lenashvillepubrock

 

 

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