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THERION + LEPROUS + LOCH VOSTOK

11/11/2010 Toulouse / Tournefeuille (le Phare)

 

Après des mois d'attente, voici arrivé ce fameux jour béni (et férié), qui s'apprête à nous faire replonger dans l'univers ésotérique de THERION. En effet, nul n'ignore que les thèmes abordés par le fondateur du groupe, Christofer Johnsson, sont loins d'être religieusement corrects. Depuis "Theli", en passant par "Secret of the runes", "Gothic Kabbalah", jusqu'au très récent "Sitra Ahra", tous les albums oeuvrent dans ce sens.
Si musicalement la formation Suédoise est un croisement entre musique symphonique et heavy metal, la mélancolie qui s'en dégage attire également des fans de tous horizons. C'est pourquoi, on ne s'étonne plus de rencontrer au pied de la scène autant de metalheads que de gothic-girls et au même titre de simples mélomanes curieux de ce métissage.


Pour écrin, Base Productions, la société chargée d'organiser le périple hexagonal de THERION, a eu la bonne idée de choisir cette salle en périphérie de Toulouse. De part son équipement et sa capacité respectable, le Phare a permis à chacun (groupes, techniciens et publics) de se sentir à l'aise dans ses murs.
En guise d'ouverture, deux groupes scandinaves se sont joints à cette tournée. La première formation, Suédoise comme ses aînés, a tenté de nous séduire avec un death mélodique et progressif dont l'alchimie n'a pas très bien fonctionnée. Est-ce le chant un peu irritant ou bien l'absence de titres convainquant qui ont pesé sur les épaules de LOCH VOSTOK ? Pour ma part, seulement une ou deux compositions ont survolé l'ensemble de leur set.

 


Pour ce qui est du second groupe, on peut affirmer sans crainte, qu'il faudra désormais compter sur eux pour perpétrer la flamme d'un metal original et rafiné. LEPROUS, comme son nom ne l'indique pas, s'est permis de nous dévoiler toute sa classe en moins d'une heure. Psyché, progressif et mélodique, leur musique n'a que peu de comparaison dans la scène actuelle. Parler d'un mixage incertain entre Opeth et The Devil's Blood serait très tentant mais réducteur pour qualifier LEPROUS.
Le public toulousain n'est pas prêt d'oublier les dreadlocks de ce talentueux chanteur/clavieriste à la voix persante ainsi que ses virtuoses acolytes qui l'accompagnaient. En parallèle et pour rajouter de l'élégance à leur son, chaque membre (hormis le bassiste torse nu) arborait un magnifique gilet et une cravate. La classe quoi. L'écoute attentive de leur discographie devrait achever de me convaincre.


On ne compte plus les fois où THERION a joué dans la ville rose. D'ailleurs, et les plus anciens s'en souviennent encore, en novembre 2004 la formation fêtait le dernier concert de la tournée Lemuria/Sirius B au Havanna. Ensuite, chronologiquement, le show de janvier 2007 ayant été annulé pour cause de neige intensive, ce n'est qu'en décembre de cette même année que le combo posa ses valises au new Bikini (avec en bonus l'intégral de l'album "Theli"). Nous ne sommes pas loin de l'histoire de coeur, non ? A titre de comparaison, à ma connaissance, aucune tournée n'a visité Montpellier...


En observant minutieusement la salle, on peut s'apercevoir que l'affluence est raisonnable, sans plus quand même pour un " pont " du 11 novembre…
Sur scène, la sobriété règne. Le décor est limité au minimum, c'est à dire un backdrop à l'effigie de la pochette du nouvel album, une structure amovible derrière laquelle les chanteurs se positionnent en attendant d'intervenir et un pot de fleur sur un piano. Pas plus. Les restrictions budgétaires sont t-elles de mises chez Nuclear Blast ? c'est à croire que le label allemand a fermé le robinet.

 


Ce manque d'artifice n'a pas empéché l'ensemble des musiciens de nous apparaître détendus avec aux premières loges, Christofer Johnsson sourire aux lèvres et chapeau "haut de forme" sur sa tête dépourvue de son habituelle longue chevelure. Il se pourrait que le budget de la tournée soit passé chez le coiffeur…
Autre changement de taille pour le groupe, celui du line-up. Le fidèle bassiste Johan Niemann a été remplacé par le célèbre producteur multi-instrumentiste Waldemar Sorychta (dont je conseille aux plus curieux, d'aller consulter son implication dans le metal à cette adresse), idem pour le poste de guitariste soliste qui est maintenant occupé par l'argentin Christian Vidal et celui de batteur qui est revenu à Johan Koleberg.

Chez les vocalistes nous retrouvons avec plaisir l'américaine Lori Lewis (Aesma Daeva) et Snowy Shaw, associés à Katarina Lilja et Thomas Vikström.
Le show démarre sur "Sitra Ahra" qui sert de rampe de lancement à la soirée. Les ingénieurs du son vont en profiter pour affiner les réglages et réduire ainsi les basses fréquences trop envahissantes sur les deux premiers titres. Ensuite ce fut le bonheur parfait tant pour nos oreilles que pour nos yeux. En effet, les lights ont admirablement mises en valeur les costumes mais également les visages radieux des acteurs/chanteurs. Précisions qu'avec THERION, nous sommes tout aussi proche d'un opéra que d'un concert Metal.


S'il est évident que les orchestrations dites "classiques" sont diffusée par des bandes, l'absence d'un véritable clavieriste m'a paru surprenante. Sur la précédante tournée, un organiste était fidèle à ce poste, ce qui apportait plus de crédibilité à l'ensemble. Seule Lori Lewis s'est appropriée le piano à de courtes occasions.


Concernant la set-list, le public Toulousain a eu droit à un véritable best of du groupe Suédois. Proche de celui du début de la tournée en Amérique du sud, le répertoire de la soirée a subit quelques variantes dont l'apparition de "Dies Area" (Mozart) issus de l'album The Miskolc Experience. Dans l'ensemble toutes la carrière de THERION a été représentée et pas moins de quatre titres du dernier opus ont été joué (voir set-llist plus bas).


Dans la fosse, l'ambiance était bon enfant avec quelques pointes de virulences lorsque le fou du roi, à savoir Snowy Shaw, s'est chargé de réveiller l'assistance. C'est évident que ce style de concert donne plutôt envie d'apprécier sans trop headbanger pour ne pas rater la prestation des chanteurs. Une fois de plus, THERION ne m'a pas déçu (même si un ton en dessous du show de 2007) et j'attend de voir ce que donnera leur prestation au Hellfest 2011 dans le cadre d'un festival.

(Thrash Elliott)

 

Set list THERION :


> Sitra Ahra
> Wine of Aluqah
> Typhon
> The Perennial Sophia
> Hellequin
> Nifelheim
> The Siren of the Woods
> Voyage of Gurdjieff (The Fourth Way)
> Ljusalfheim
> Dies Irae (Wolfgang Amadeus Mozart cover)
> Ginnungagap
> Kali Yuga, Part 3
> Call of Dagon
> Clavicula Nox
> Enter Vril-Ya
> The Blood of Kingu
> Lemuria
> Abraxas
> Unguentum Sabbati

Encore:

> The Rise of Sodom and Gomorrah
> To Mega Therion

 

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