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008rm

 

OPETH + CYNIC + THE OCEAN


28/11/08 - Toulouse Ramonville - Havanna Café

 

Tels des zombies de glace, nous nous apprêtons à entrer dans le Havanna Café, qui par cette soirée hivernale porte bien mal son nom. A l'exterieur le thermomètre affiche zéro degré et dans ces moments là, on évite d'arborer son tee-shirt préféré sur le parking. On attendra le mois de mai pour jouer les " posers "...
Une fois dans l'antre Toulousain, nous reprenons nos esprits et par la même le plaisir de sortir nos mains des poches pour savourer une boisson chaude (si, si, l'alcool ça réchauffe, donc c'est une boisson chaude, logique non ?).
Vendredi aidant, l'affluence est plus que réjouissante pour les organisateurs et bien sûr pour les trois groupes.
La soirée démarre avec THE OCEAN, un groupe (ou plutôt un collectif, car pas moins de 30 personnes participent plus ou moins régulièrement à ce projet, sous la houlette du leader, le guitariste Robin Staps) originaire d' Allemagne dont je n'avais jusqu'à présent qu'entendu du bien sans pour autant m'y pencher dessus.
En quarante minutes le quatuor nous a distillé un post core de haute volée avec un son des plus compact. J'ai bien apprécié les petites touches psychédéliques (comme cette intro très planante) qui apportent un peu de calme juste avant les assauts très " rentre-dedans ".
L'attitude des musiciens, totalement impliqués dans l'interpretation, rajoute un impact visuel à l'ensemble. Il fallait voir les deux guitaristes malmener leur instrument dans des excès de violence. Le batteur, confortablement installé entre deux backdrop représentant des créatures " Chtuluiennes " en phase avec le concept de leur dernier disque (" Precambrian "), et casque sur les oreilles, était lui aussi completement absorbé par le show.
Rajoutez à cela des lights magnifiques et vous obtenez une excellente prestation d'un groupe dont on entendra parler dans le futur, c'est certain.
Bien réchauffé, le public Toulousain (quoiqu'une délégation de métalleux espagnols était également présente dans la salle) est fin prêt à accueillir CYNIC.
Avec un seul et unique album à leur actif en 15 ans (le très célèbre " Focus " - 1993), le groupe américain fait son retour (initié en 2007) sur le devant de la scène pour promouvoir son second bébé (" Traced In Air " - 2008).
Inutile de vous préciser que peu de personne présente ce soir ont vu le groupe évolué en live (sauf ceux présent au Hellfest en 2007). Certains attendent donc ce moment depuis plus de 15 années ! Je vous laisse imaginer leur impatience.
Pour ma part, ayant fait l'impasse sur ce groupe culte, j'attendais rien de précis. J'esperais juste un bon show de leur part et je ne fus pas déçu.
Techniques, progressifs et alembiqués, les titres proposés ont fait un véritable carton en direction d'une assistance très attentive.
Le talentueux leader / chanteur / guitariste, Paul Masvidal (qui a œuvré sur l'album " Human " de Death) a porté le groupe vers la perfection en dévoilant une technique instrumentale hors paire (dégoutant au passage tous les gratteux présent dans le Havanna !!) et en assurant des parties de chant d'une clarté absolu. Les quelques growls étaient quand à eux réalisés par le second guitariste, efficace et assez discret (tout comme le bassiste).
Positionné sur le côté gauche (pas courant !!!), le batteur a montré de belles choses sans avoir l'air de forcer.
La set-list était principalement axés sur le nouvel album, ce qui a du décevoir les " vieux " fans qui attendaient certainement plus de titres de " Focus " (uniquement "Veil of Maya " et " How Could I ? ") et surtout une prestation beaucoup plus longue que les 45 minutes alouées.
Allez, un petit tour au merchandising et à la buvette, et je reprend difficilement ma place au plus proche de la scène pour accueillir la tête d'afiche.
Restant sur un show mémorable d' OPETH à Montpellier lors de sa tournée " Ghost Reveries ", il me tardait de les revoir au plus tôt. C'est chose faite.
Le décrié nouvel album a mis plus de temps à me convaincre au premier abord que le précédant mais les mois passant, je le trouve excellent.
C'est d'ailleurs le magnifique morceau " Heir Apparent " (issu de " Watershed ") qui ouvre le bal. Premières constatations, le son est énorme et le quintet Suédois en forme.
Affichant son sourire habituel mais également un t-shirt de Conan Le Barbare, Mister Arkerfeldt ne s'est pas ménagé tant sur sa guitare qu'au niveau de la voix.
" The Grand Conjuration " qui a pris la suite, nous a permis de nous pencher sur les " p'tits nouveaux " qui accompagnent désormais OPETH sur scène, à savoir le new guitariste Fredrik Akesson (Talisman) qui fourni un travail collossal à la six-cordes (et parfois aux chœurs) ainsi que le batteur parfaitement à sa place.
Cette véritable messe chargée d'émotion nous a plongé dans la discographie du groupe avec " Godheads Lament ", " The Lotus Eater ", " Hope Leaves ", " Deliverance ", " Demon Of The Fall " et "Hessian Peel / The Drapery Falls".
Les seuls temps-morts de la prestation furent lorsque le charismatique leader nous a fait part de ses jeux de mots (qui apparement n'ont pas fait rire tout le monde !!) mais aussi pendant le " vrai ? / faux ? " plantage à l'entame d' une intro (si vous avez des tuyaux là-dessus !!).
Je ne suis vraiment pas déçu d'avoir revu OPETH et j'en profite pour (re)tirer mon chapeau à Fredrik Akesson pour son excellente prestation, qui n'est pas que de seconder les parties de guitares, loin de là.
Belle soirée. (Thrash Elliott)


 

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