> Chroniques

> Heresy

> Tao Menizoo

> Axel Boman

> Devonmiles

> Colossus Fall

> E. Karjalainen

> Useless Concept

> Noswad

 

008rm

 

LAZULI
09/10/2011 - Summer's end festival - (Lydney - UK)

 

Occasionnellement, nous sommes tous surpris et ravis quand un groupe arrive et défie toute description en termes de performance "live" et tout ce qui peut être dit en conclusion, c'est que vous auriez dû être là pour voir par vous même. Ce fut le cas avec les français de LAZULI, qui étaient en tête d'affiche de Summer's End le vendredi soir.


Pour la plupart des Summer's Enders, LAZULI étaient probablement quelque chose d'inconnue. Ma seule rencontre précédente était un titre diffusé sur l'émission de radio DPRP qui avait l'air très intéressant. Mais rien ne m'avait préparé à une performance aussi originale, vivante, vivifiante et brillante que la leur. 
Par où commencer ? Peut-être la dimension visuelle du groupe qui a d'abord attiré mon attention parce que pour la plupart, ils ressemblent à des frères et cousins perdus de Legolas dans Le seigneur des anneaux avec leurs crinières extravagantes, barbes exotiques et vêtements prog Goth. 


Ainsi, la scène était prête pour quelque chose de complètement différent - et plus encore! Ce qu'ils ont créé ne peut être décrit que comme des paysages sonores incroyables. Ils nous ont tous emmené vers un Lazuli-land dès le début et nous ont diverti de la manière la plus géniale, conviviale et énergique imaginable.
Il n'y avait rien de prévisible ou de conventionnelle dans leur musique, combinée de prog traditionnel, folk, art-house et d’avant-garde avec parfois des tonalités arabes et certains motifs rythmiques incroyables. Riches, profonds et variés, les textures sonores ont été tourbillonnantes, provoquant une gamme des plus extraordinaire de leurs instruments.


Le frontman Dominique Leonetti, avec sa queue de cheval et sa barbe tressée avait un charme espiègle de tonnerre qui correspondait à sa voix claire et à haut registre - bien adaptée aux paroles françaises - et un style unique avec des guitares électriques et acoustiques.  Sa présence sur scène est puissante, cachant une timidité attachante quand il s'est adressé au public en admettant ses faiblesses en anglais.
Son frère Claude est peut-être le point principal du groupe pour un nouveau spectateur. Sombre, menacant, barbu et beau, un accident de moto en 1996 lui a complètement enlevé l'usage de son bras gauche. Ceci est probablement le plus cruel destin qui peut arriver à tout musicien, en particulier à un guitariste.


Cependant, et il jure que c'est vrai, c'est après un rêve qu'il a eu l'idée d'un nouvel instrument révolutionnaire, combinant la guitare, le synthétiseur et une scie mélodique qui contrôle un sampler et multi-effet au moyen d'un système MIDI. Ressemblant à un stick Chapman, tenu dans la même position debout et exploité entièrement de sa main droite, Claude a baptisé sa nouvelle invention « la Léode ». Et c'est grâce à cette étonnante invention musicale, le groupe a acquis une palette sonore totalement originale. Et ce n'est pas sans dire que les autres membres du groupe n'ont pas leurs petits trucs qui leur sont propre! Le guitariste Gédéric Byar posséde un impact visuel percutant et une technique superbe, qui va jusqu'à l'emploi d'un tournevis frotté sur les cordes pour un effet de plus à couper le souffle. 
Si cela ne suffisait pas, les doigts rapides de magicien du clavier Romain Thorel ont fait un travail supplémentaire sur le cor français et a même pris un tour sur la batterie, tandis que le batteur / percussionniste Vincent Barnavol cheminait aussi autour d'un marimba.

 


Sans savoir trop sur le contenu de leur set-list, il était certain que la plupart des compositions jouées venaient de leur nouvel album «4603 Battements». Dominique ayant dit que l'une des chansons était sur le sujet d'être un prisonnier (avec ou sans murs).


Peut-être le moment le plus révélateur de tous est venue quand l’assistance complètement ravi les rappela pour jouer un bis - et bien sûr, ceci n'a jamais été destiné à être ennuyeux non plus. 


Pour commencer, Dominique et Gédéric étaient accroupi sur le sol, leurs guitares sanglés à leurs torses, regardant attentivement pendant que Romain a déclenché un torrent de beaux passages aux claviers, avant de faire son chemin vers le tabouret de la batterie. Pendant ce temps, Vincent est venu au devant de la scène, où assis sur ce qui ressemblait à une boîte noire, et a commencé à battre quelques rythmes d'enfer avec ses mains, pendant que les trois autres hommes et le batteur jouaient. La foule suivit chaque note. Lecteur, il fallait vraiment être là!

(article rédigé par Alison Henderson du webzine DPRP - traduit de l'anglais)

 

Setlist (probable) :


Je te laisse ce monde
Laisse courir
L'arbre
Abime
Le miroir aux alouettes
Dans le formol au museum
15h40
Les malveillants
Saleté de nuit
Chansons nettes
Capitaine cœur de miel
On nous ment comme on respire
Cassiopée
Ouest terne
L'azur
Festin ultime

Encores:
Quand la bise fut venue
Naïf

 

http://www.dprp.net/concrev/2011_summersend_1.php ((L'article en anglais)

http://www.summersend.co.uk/ (Le site du festival)

http://www.lazuli-music.com/ (Official Lazuli Website)

 

 

 

Retour : LIVE REPORT

 

Pour envoyer vos dates de concerts cliquez ici : LEPROZY LIVE-

Retour accueil : HOME PAGE

 

 

 

> Live-reports

> Forum fest 6

> Pornograffit

> Helloween

> Interviews

> Nightmare

> Y. S. B.

> Do or Die

AUDIO KOLLAPS

NOSWAD

WE ALL FALL - "Paradise paradox"