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ANGRA + KATTAH + FALL & BOUNCE
23/02/2011 - Montpellier (Victoire 2)

 

Il arrive parfois, au cours d'une année, que l'asso la TAF s'éloigne de sa base pour investir d'autres lieux moins exigus que leur repère de St-Jean-de-Védas.
Le but étant bien sûr de proposer des programmations qui attirent beaucoup plus de monde qu'habituellement, tout en prenant soin des conditions. C'est le cas ce soir.
N'oublions pas que le festival Holydays In The Sun qui a lieu à Sète en juillet est également organisé par la TAF, et c'est là aussi l'occasion pour eux de s'échapper de la Secret Place. A ce sujet, soyez attentif car l'édition de l'été 2011 est quasi bouclée.

Pour ce qui est de notre soirée dans la magnifique salle Victoire 2, ce sont environ quatre cent personnes qui ont fait le déplacement pour assister au retour d'ANGRA sur nos terres.
Vous ne l'ignorez pas, entre les Brésiliens et la France il y a toujours eu de bonnes vibrations et ce même depuis le départ de leur célèbre chanteur André Matos. De l'avis général, les bons albums qui ont suivi n'ont pas entaché leur réputation. Pour ma part "Temple of shadows" restera une agréable surprise. Nous y reviendrons…

Sans faire tâche sur l'affiche, FALL & BOUNCE a eu du mal à réveiller les premiers arrivés dans la salle. Peu perturbé par ce manque d'engouement à leur égard, le trio s'est démené sans baisser la tête. Entre Thin Lizzy et Black Label Society, le Hard-rock perpétré par FALL & BOUNCE et sa jeune chanteuse n'aura finalement pas généré de mouvements de foule incontrôlés.
Vraisemblablement l'assistance n'est pas là pour s'amuser et accueillera le combo suivant avec le même enthousiasme. Pourtant les Brésiliens de KATTAH ont, eux aussi, remué leur crinière sans compter pour un résultat malheureusement identique.
La faute à qui ?
Au public lassé d'entendre un style éprouvé et répété des milliers de fois par Helloween, Edguy puis par de nombreuses pâles copies pendant des décennies ? Au groupe, proposant une musique certes maîtrisée et très technique mais si peu inspirée (et ce ne sont pas les samples "orientaux" qui sauveront l'honneur) ? Au chanteur, loin d'être solide d'un bout à l'autre du set et pour qui nous avons pitié pour ses cordes vocales ? Ce dernier finira derrière la batterie pour une démonstration qui n'améliorera pas la situation… KATTAH possède de bons atouts mais ne les mets pas à profit.

Ma dernière rencontre avec ANGRA remonte à la tournée réalisée pour la promotion de l'album "Fireworks" (1998). C'était à Toulouse, dans l'ancien Bikini, deux années avant qu'il ne finisse en feu d'artifice (fireworks). A ce moment là, André Matos était sur le point de quitter le navire et Edguy, ayant tout à prouver ce soir-là, avait poussé le combo Brésilien vers la sortie.
En une dizaine d'année, ANGRA est passé du statut de groupe à succès - se permettant même de faire un Zenith parisien en 1999 avec Bruce Dickinson en guest ou bien une apparition live sur Canal+ dans l'émission Nulle Part Ailleurs - à celui de groupe effleurant quelques estimes respectueuses de la part de sa fan-base.
Cette déconvenue ne les a toutefois pas empêché de pondre de bons albums (je reviens avec "Temple of shadows" paru en 2004) avec l'arrivée de leur nouveau chanteur Edu Falaschi.

 


Sans renier les qualités techniques de tous les musiciens sur scène, un constat s'impose : c'est Kiko Loureiro qui génère soixante dix pour cent de l'attention portée par le public. Au fil du show, ce virtuose de la six-cordes s'octroie quelques plages en solitaire pendant lesquelles il nous captive avec aisance en déployant son savoir-faire. Et Kiko, "il est doué le bougre", comme me le fera remarqué mon compère cévenole.
Ce n'est pas pour autant que les compositions se retrouvent au second plan, mais certainement que la stratégie convenue pour maintenir l'attention du public ne passe pas que par l'interprétation des grands classiques.
Cette situation fait sourire lorsque l'on considère que le répertoire d'ANGRA se suffisait à lui même à une époque révolue. Et pourquoi pas un jour Kiko & Angra… Non mais je rêve.

Vous me direz, au regard du peu d'engouement de l'assistance pour chanter ou taper des mains, on pourrait en conclure que l'attente se situe plus dans la démonstration technique que dans la passion pour les chansons.
Summum de la situation - alors que les classiques "Lisbon" ou "Nothing to say " ont semble t-il touché quelques fans - lorsque chacun des musiciens se substitue à son instrument (Kiko à la basse, le batteur à la guitare…) pour nous interpréter une oeuvre signée Ronnie James Dio époque Black Sabbath : "Heaven and hell". Sur d'autres dates ANGRA a révélé une polyvalence instrumentale sur "For Whom the Bell Tolls" de Metallica.
Ce saisissant hommage a clôturé et surtout rehaussé le niveau très moyen de la soirée.

(Thrash Elliott)

 

Set-list ANGRA :

- Viderunt Te Aque
- Arising Thunder
- Nothing To Say


- Guitar solo (Tapping Into My Dark Tranquility)


- Heroes Of Sand
- Carolina IV
- Lease Of Life


- Drum Solo


- Spread Your Fire
- Awake From The Darkness
- Lisbon
- Rebirth
- Unfinished Allegro
- Carry On
- Nova Era


- Heaven and Hell (Black Sabbath)

 

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