FOLG DEN WIND - ABSYNTHEBOLIC - ANTHEA - TENEBRUM INFECTUS - BENIGHTED
08/01/05 - la peniche alternat (paris 13eme) org. : Les Acteurs de L'ombre
Encore un belle affiche que nous propose ici Gérald avec ses compères des Acteurs de
l'Ombre ! Et c'est avec une péniche remplie comme jamais je ne l'avais vue que le concert débute avec FOLG DEN WIND (ex DIE WAHRHEIT STEHT IM BLUT), groupe de Black à fortes tendances pagan. Il est clair que ce groupe qui m'était totalement inconnu a réussi à me cueillir... Excellentes compos bien puissantes et hargneuses, bonne prestation scénique de tous les membres et surtout une sympathie apparente de la part du chanteur. Bref un groupe très agréable à suivre en live assez carré pour comprendre les compos (même si le son de la péniche n'est pas le meilleur que l'on puisse avoir) et faire du centre du pit un vrai champs de bataille où pogos, slam et headbanging règnent en maîtres. Mais le must aura été les deux morceaux de fin, tout d'abord une reprise de l'excellent groupe pyrénéen STILLE VOLK ("Orgasme Tellurique") suivi ensuite par le ravageur "Deathcrush" de MAYHEM... Très bonne découverte en tout cas, quoiqu'il en soit j'ai craqué et ai acheté leur demo "Hail The Pagan Age", la chro sera donc dispo d'ici peu ;) Après autant d'émotions, rien de tel qu'une bonne bière ! J'en profite d'ailleurs pour dénoncer les tarifs croissants du bar de la péniche... y'a même pas un an on avait le droit à au demi litre à 1 euro, ensuite passé a 2,50 pour arriver à 4 actuellement (sans parler de l'happy hour pression entre les groupes qui s'est volatilisé). A ce prix là mieux vaut faire des provisions... en tout cas carton rouge de la soirée ! C'est ensuite au tour d'ABSYNTHEBOLIC d'entrer en scène. J'ai été carrément surpris par
la carrure des deux chanteurs : deux jeûnots pas très grands et légèrement chétifs mais qui envoient bien vocalement ! Musicalement j'ai pas trop accroché, trop fade, un peu bordelique, un death assez brutal mais pas très convaincant. Pas grand chose à dire de plus sur ce groupe... Aaaaah enfin j'allais revoir ANTHEA, ce groupe m'avait mis une de ces claques à leur dernier live ! De plus je demeurais bien curieux de voir ce que pouvait donner le nouveau line-up, avec leur nouveau batteur ainsi que leur nouveau chanteur... Et bien à mon grand désespoir, je préférais l'ancienne formation ! Enfin pour être plus précis je préférais l'ancien chanteur, celui-ci étant dénué de charisme et ne correspondant pas vocalement au groupe selon moi. Les vocaux sont désormais plus axés Death que Thrash et les nouvelles compos semblent aussi suivre cette évolution. Bon attention, ANTHEA dépote toujours, me faites pas dire ce que j'ai pas dit, mais je regrette l'évolution que semble prendre le groupe avec par exemple cette fois-ci une reprise plutôt ratée d'IN FLAMES contre une reprise Thrash de MAIDEN totalement monstrueuse la dernière fois... En tout cas leurs passages Thrashisants font toujours de sacrés ravages avec des pogos bien violents dans tous les sens, des slams improvisés et un ampli guitare cramé ;)
Après dissipation de l'odeur de cramé et remplacement de l'ampli, c'est TENEBRUM INFECTUS qui prends place sur scène. Bon je pensais avoir tout vu avec des groupes de grind débiles qui sautent partout, des groupes de black avec des têtes de porc ou des accoutrements ridicules, ainsi que d'autres curiosités et bizarreries... et bien non je n'avais pas encore vu TENEBRUM INFECTUS. Comment décrire le concept, si tant est qu'il y en ait un, disons un groupe de Brutal Death qui flirt avec du n'importe quoi amusant et du n'importe quoi affligeant. Musicalement, ça pourrait être bien car le batteur assure, le chanteur a une bonne voix bien gutturale et les gratteux s'en sortent pas trop mal, mais il n'en est rien. Vu l'attitude du groupe, on a vraiment l'impression d'assister à du grind gore avec le frontman cagoulé, le batteur orné d'un collant sur la tête, un gratteux arborant un costume de looser avec noeud papillon rose intégré, un guest qui débarque nu sur scène avec une cape et un string orange, cagoulé lui aussi, venant épauler son confrère au chant et remuant frénétiquement son corps d'Apollon bedonnant... bref assez barré mais du coup les compos en prennent un coup avec des contre temps, du chant un peu n'importe quand, le chanteur qui ne connaît même plus le titre du morceau qu'il va entamer, puis fait un cover sans connaître les paroles mais en les lisant sur une feuille etc... Alors certes c'est le concept du groupe mais bon c'est pas ma tasse de thé, après je conçois tout à fait que l'on puisse aimer... (enfin presque =)) J'ai ensuite dû partir avant LE groupe que je voulais voir à cette soirée : BENIGHTED... Selon les dires d'un pote qui lui est resté, ils ont bien assuré comme à leur habitude, ultra carrés, le chanteur s'est même permis un petit slam, bref du grand BENIGHTED !!!
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- (Demonik Nathrakh) - (thanks to Gerald)

 

 

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KREATOR - DARK TRANQUILITY
10/02/05 - Montpellier (Rockstore) org. : Studios 34

Grâce à dieu, KREATOR a retrouvé la place et le rang qu'il n'aurait jamais dû perdre. En effet, qui se souvient de la tournée "Endorama" durant laquelle les Allemands ouvraient pour... Moonspell (que l'on aime également, mais bon, il y a une hierarchie, non ?). Les deux derniers albums studios ont remis les pendules du Metal à l'heure ! Au Rockstore, une soirée avec 4 groupes, cela sous-entend qu'il faut y être en fin d'après-midi... Le boulot et les 100 km qui nous séparent de la salle mythique ont eu raison des 2 premiers, à savoir Ektomorf et Hatesphere. Si les avis relevés sur ces derniers sont unanimement bons, ceux concernant Ektomorf sont plus variés (certains diront même qu'il s'agit d'une pâle copie de Soulfly...). Nous jugerons de cela certainement une prochaine fois.

Bon, ce n'est pas tout mais les lumières s'éteignent et le public, nombreux, se dirige vers la scène pour accueillir les Suédois de DARK TRANQUILITY. La décontraction se ressent sur le visage des musiciens et ce dès le premier titre. Il faut dire que cela fait des années que le groupe écume les scènes europeennes et, bien entendu, leur show est plus que rodé. Mais bon, les gars sont quand même sérieux puisque ils ont un nouvel album à promouvoir et le morceau "lost in apathy" en est un bien bel aperçu. Deuxieme bonne surprise ou satisfaction personnelle dirais-je, il s'agit du chant qui se démarque bien de la machine à riff qui sévie derriere. Ce n'était pas gagné d'avance car avec DT chaque mesure est bien remplie et je craignais que les vocaux en pâtisses en concert. Bien au contraire, c'est à un vrai "front-man" à qui l'on a affaire ici, qui en plus d'une maîtrise parfaite de son organe, a su se mettre une bonne partie du public dans sa poche... Mis à part les quelques vieux thrashers qui gueulaient les coudes posaient sur le bar. Sans être vraiment fan de leur musique, j'ai bien accroché à leur set, et j'aurai même apprécié une 1/2 heure de plus dans les oreilles...

Ceux qui n'ont pas fait le déplacement pour voir KREATOR, peuvent toujours se ronger les ongles jusqu'à l'épaule... C'est sûr qu'ils pourront se rattrapper avec le DVD "live Kreation" sorti l'année derniere mais il n'auront pas l'honneur d'entendre le sublime "Enemy of God" qui ouvre leur show 2005. Ce nouveau titre (qui baptise également le nouvel album) est un des plus violent jamais composé par les Allemands... On pourrait presque croire à du Old' Slayer, c'est pour dire ! Du coup, le public est de suite dans le bain (de sueur). Sachant que le groupe a pour habitude de jouer assez longtemps, je m'économise durant les premiers titres. Mais les compositions "cultes" auront finalement laissé de grosses séquelles sur mes cordes vocales... Qui peut résister à "Violent Revolution", "Phobia", "extreme agression", "People of the lie" ou "Pleasure to kill"... pas moi. Au fil du concert Mille Petrozza n'hesite pas à y aller de ses remarques désobligeantes concernant la société. Au bout d'une heure, c'est un veritable sauna dans la fosse, et pourtant KREATOR n'a pas joué la moitié de sa set-list !! Les lights et le décor en arriere-plan sont magnifiques, à l'image de l'énorme batterie qui surplombe la scène. D'ailleur le batteur sera mis en avant sur le cultissime "Riot of Violence" dans lequel il assure une bonne partie du chant. Entre-temps, des titres comme "Renewal" ou "All of the same blood" ont été jetés en pature. Après plus de deux heures de performance scénique irréprochable (tout comme le son, très bon), KREATOR revient nous achever avec "Flag of Hate" et "Tormentor" issus de leur premier album "Endless Pain". Si à leur écoute, nous prenons un sérieux "coup de vieux", ces deux titres n'ont jamais aussi bien sonné qu'en 2005 ! On ne risquera pas grand chose à parier qu'il s'agit là, certainement, d'un des meilleurs concerts de l'année. (thanks to Studios 34 staff)

 

 

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CRADLE OF FILTH + MOONSPELL + THE HAUNTED
01/04/05 - Clermont-Ferrand (Coopérative de Mai)

Hail Clermont! Désert quasi total au niveau concert metal depuis son ouverture, la salle de la Coopérative de Mai de Clermont-Fd accueille coup sur coup cette affiche réunissant CRADLE/MOONSPELL/THE HAUNTED mais également les NASHVILLE PUSSY le 20 Avril, SLAYER/MASTODON le 1er Juin et PARADISE LOST/ORPHANED LAND le 7 Juin ! Autant dire du jamais vu pour une région ou le public métal existe vraiment, la preuve l'affluence de ce soir qui dépasse allégrement les mille personnes. Beaucoup de jeunes fans de CRADLE dans le public ce soir, dont nombreux sont ceux qui ont sorti la trousse à maquillage pour l'occasion :-)
De mon côté, ce sont les deux premières parties qui représentent le réel intérêt de la soirée, car pour ce qui est des anglais de CRADLE OF FILTH, les derniers concerts que j'ai pu voir d'eux ne m'ont jamais laissé un souvenir mémorable. Mais bon le dernier album "Nymphetamine" m'a quand même beaucoup plu, avec une touche heavy très plaisante et le chant envoûtant de la belle Liv (ex-Theater of Tragedy, Leave's Eyes) sur quelques morceaux, donc cela devrait quand même le faire un minimum!

Les thrasheurs Suédois de THE HAUNTED ouvrent donc la soirée mais malheureusement un de leur gratteux à du rejoindre la Suède quelques jours avant et l'annulation planait de plus en plus sur cette date et celle de Paris le lendemain du fait de mésententes avec le management des autres groupes… Apparemment sur les conditions de jeu d'après ce qu'à pu m'en dire le batteur du groupe après le set…Mais ils sont bien là et vont nous asséner huit brûlots thrash dans les gencives, et ce devant une salle déjà bien remplie mais assez amorphe au début. Seuls deux titres du dernier album, ce qui permet de puiser dans une discographie déjà bien fournie. On en redemande même si le jeu à une seule guitare et la taille de la scène avec juste le nouveau chanteur qui se bouge vraiment est bien préjudiciable. Qu'une envie pour ma part, revoir le groupe en tête d'affiche dans une plus petite salle !
Tracklist : No Compromise, D.O.A., Dark Intentions, Bury your Dead, 99, Hollow Ground, Trespass, Hate Song

Enchaîne MOONSPELL, 100% Portugal comme un stick le rappel sur les claviers! Vu la prestation du groupe et les titres enchaînés, j'espère que nombre de jeunes venant uniquement pour la tête d'affiche vont se pencher sérieusement sur ce groupe, sinon c'est à désespérer ! Des musicos qui se donnent à fond, un chanteur charismatique qui sait jouer avec le public et une ambiance gothic dégagée par des merveilles tirées du dernier album ou de l'excellentissime Wolfheart, la recette est plutôt simple pour faire un bon show et MOONSPELL en maîtrise parfaitement bien les ingrédients ! Le set va filer vraiment à toute allure, avec un "Full Moon madness" pour terminer le set comme sur l'album Irreligious dont il est tiré.
Track list : In and Above Men, From Lowering Skies, Vampiria, The Southern Deathstyle, Wolfshade, Mephisto, Opium, Full Moon madness

Le set de CRADLE OF FILTH débute quand à lui sur une longue intro puis par les deux premiers titres du dernier album. Côté son, c'est pas terrible, comme d'hab devrais-je dire, mais reste quand même d'un niveau correct. On a cependant bien du mal à entendre la chanteuse, mais c'est pas plus mal vu comme elle massacre les morceaux chantés par Liv sur l'album…La scène est assez light finalement, avec de grands panneaux rappelant un porche d'église en arrière de la scène ou sera projeté des vidéos. De part et d'autres de la batterie, deux mecs déguisés en sorte de gargouille vont prendre les poses, une nana venant faire des figures sur une corde, quand même impressionnant quand elle se fixe en haut et qu'un mec déguisés en gargouille vient faire tourner la corde à toute vitesse en bas…On aura aussi droit à une sorte d'Eddie version Cradle sur deux morceaux et a un petit jeu avec des meuleuses pour faire des gerbes d'étincelles mais rien de vraiment grandiose. Côté public, ça bouge beaucoup au début même si ça va se calmer un peu sur la fin. Mention spécial à mon voisin de fosse qui est resté tout le concert le bras levé ! bon c'est vrai que de temps en temps il changeait de bras mais quand même ;-)
Côté groupe c'est pas loin du minimum syndical avec un Dani très discret et un groupe qui taillera la route dès le show fini…La set list est aussi bien lège avec un paquet de classique passé à la trappe…et donc un set qui s'essouffle un peu vers la fin. C'est pas encore ce soir que le groupe m'aura convaincu, mais en s'assurant des premières parties de ce niveau je continuerai quand même à aller à leurs concerts…

Track list : Gilded Cunt, Nemesis, Mannequin, Black Goddess Rises, Gothic Romance, Her Ghost in the Fog, Nymphetamine, Tortured Soul, Forest, Promise of Fever, 13 Autumns, Mother of Abominations, Cradle to Enslave


Avant de partir rapide passage sur le stand merchandising pour acheter un très beau maillot de foot noire à manches courtes avec marqué MOONSPELL devant et DE4TH à l'arrière. De quoi faire fureur cet été ;-)
Au final, une date qui reste un grand succès, ce qui devrait motiver les mecs de la salle à accueillir plus souvent des affiches metal! En plus du fait de sa situation géographique, la ville de Clermont a de quoi rameuter du monde de loin, la preuve avec les plaques d'immatriculation sur les parking. Et a Clermont on a même un Zénith si ça dit à Rammstein de venir faire un tour dans la région des volcans ;-)
(Fully)

 

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MEGADETH
23/02/05 - Barcelone, Razzmatazz 1, Espagne org. : Razzmatazz

Le Heavy Metal est réellement une passion formidable pour tous ceux qui la vive, et les occasions sont multiples de se procurer des émotions fortes. C'est le cas ce 23 février 2005, lorsque la fine équipe de LEPROZY s'embarque dans le Kangoo Edition limitée " Metal Hammer " , direction la terre sacrée, j'ai nommé Barcelone, Espagne, pour célébrer le grand, le très grand, le majestueux retour du rouquin à la plus grande gueule du Metal, Dave Mustaine (prononcez " Moustaine " en catalan !) et de son groupe, MEGADETH.

Trop vite enterré après un accident de son leader, en 2001, MEGADETH nous a envoyé dans la face un tonitruant " The system has failed " en guise de come-back, à l'automne 2004, et compte bien enfoncer le clou avec une tournée mondiale démarrée sur les chapeaux de roues aux USA et qui sillonnent maintenant l'Europe (sauf la France, cherchez l'erreur !!).

Premier constat : la salle principale du Razzmatazz est bourrée à craquer lorsque nous arrivons. Les vétérans de DIAMOND HEAD, en première partie, ont déjà terminé leur set, et nous n'avons pas le temps de regretter de les avoir loupés que déjà les lumières s'éteignent.

L'intro de " Black mail the Universe" envahit la salle, la pression est montée d'un coup et c'est de la folie pure lorsque les quatre flingueurs apparaissent sur scène. " Set the world on fire" et "Skin of my teeth" sont enchaînés pied au plancher, le son, très fort, met surtout en avant la guitare de Dave, dont les riffs acérés me donnent l'impression de me faire attaquer les tympans par une perceuse !

Il faudra d'ailleurs plusieurs titres pour que la balance soit enfin à la hauteur, mais tout le monde s'en fout. L'évènement prime sur le reste, et revoir Dave Mustaine, même amputé de ses lieutenants Ellefson, Menza et Friedman, est un pur bonheur. Cette absence ne semble d'ailleurs pas l'émouvoir plus que ça, ses musiciens de session étant sacrément à la hauteur et leur défaut de charisme amplifiant d'autant l'aura du grand Dave, satisfaisant ainsi totalement son égo démesuré !!

La set list va alors prendre des allures de best-of, les tubes succédant aux tubes à un train d'enfer. La discographie est balayée dans son ensemble (sauf les controversés " Risk " et " The world needs a hero "), et aucun hit n'est oublié : " Wake up dead " , " My darkest hour ", " Something I'm not ", " Angry again", le superbe "A tout le monde ", sur lequel le refrain repris à l'unisson dans un français approximatif par le public vous file le frisson, " She Wolf " et son riff d'intro assassin, " Kick the chair ", le triptyque " Hangar 18 ", " Back in the day ", " Sweating bullet " aux harmonies maidennesques, sur lequel le public s'en donne à chœur joie, avant un superbe " Symphony of Destruction " !!

Enfin, alors que MEGADETH est déjà sur scène depuis plus d'une heure et demi, voilà le rappel, et quel rappel ! Le truc ultime dont rève tout fan : le medley de la mort " Peace sells … but who's buying / Paranoïd (Black Sabbath) / The Mechanix / Peace sells !!! Aaarghh ! Et pas le temps de reprendre nos esprits que " Of mice and men ", dédié à Dimebag Darrel " Tornado " et " Holy wars " ponctuent deux heures de Heavy d'une intensité rare.

Assurément le show qu'il ne fallait pas loupé en ce début d'année ! Un public dément, une set-list de rêve, et un Dave Mustaine ravi, plein d'humilité, grippé mais affable, à la voix éraillée, qui aura tout donné à un des meilleurs publics qui soit, en Europe ! Ce show sera d'ailleurs, de l'avis même du tour manager, un des meilleurs sinon le meilleur show de la tournée, si l'on en croit son live report sur le site web de MEGADETH.

Rendez-vous est pris en juin prochain, sur la scène du Gods of Metal italien !
MEGADETH, ou comment faire circuler le sang !?!
(YvesZ).

Playlist :

· Intro/Black mail the universe
· Set the world on fire
· Skin of my teeth
· The scorpion
· Wake up death
· My darkest hour
· Something I'm not
· Angry again
· A tout le monde
· Can't get enough
· She wolf
· Trust
· Kick the chair
· Hangar 18
· Back in the day
· Sweating bullet
· Symphony of destruction
· Peace sells … but who's buying / Paranoïd / The Mechanix / Peace sells
· Of mice and men
· Tornado of souls
· Holy wars


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JUDAS PRIEST + BARON ROJO
17/04/05 - Barcelone, Pavello Olympic de Badalone, Espagne

Un pur moment de Heavy Metal ! Voilà le meilleur qualificatif qu'on pourrait attribuer à ce concert. Moins d'un an après son " Reunion tour ", JUDAS PRIEST revenait en Europe pour promouvoir son nouvel album " Angel of Retribution ". Et comme l'an passé, la France était la grande oubliée de cette tournée, puisque aucune date n'y était programmée (rappelons que l'an dernier, la seule date dans notre pays, à Grenoble fut annulée la veille du show, au grand désespoir des fans !).

C'est donc à Barcelone, dernière date de la tournée que nous nous rendons, Leprophil et moi, afin de communier comme plusieurs milliers d'autres fans, avec le prêtre Judas ! Comme en 2004, le concert a lieu à Badalone, ville mitoyenne de la capitale économique espagnole, au pavillon olympique. Les abords de ce grand palais des sports grouillent déjà de métalleux à notre arrivée en cette fin d'après midi, et deux bonnes bières sont nécessaires à l'arrière du Kangoo " Metal Hammer " pour se remettre des trois heures de route qu'on vient de se taper.

Comme l'an passé, je suis frappé de constater que le public est autant composé de jeunes fans, que de quadragénaires qui, pour certains, sont venus avec leurs gamins adolescents. Et à voir la mine ravie des parents, on remarque que ce sont eux qui ont fait suivre leurs enfants et non l'inverse. Après trente ans de carrière au service du Metal, le PRIEST peut s'enorgueillir d'une fan-base de deux générations qui lui apporte un soutien inconditionnel.

A l'intérieur, la salle s'est remplie très vite, et tout comme la fosse, les gradins sont bondés lorsque les lights s'éteignent pour laisser place à la première partie. Alors que sur les dates scandinaves, IN FLAMES assurait cette tâche, dévolue à SCORPIONS en Angleterre et à QUEENSRYCHE aux USA, nous avons droit, …à BARON ROJO, les superstars espagnoles du hard rock bluesy à la STATUS QUO, comme en 2004 … cherchez l'erreur !

Bref, je passe vite sur ces premières quarante cinq minutes, pendant lesquelles j'attends patiemment la suite tandis que le public espagnol fait une véritable ovation à ses vieilles gloires, avant que la lumière ne s'éteigne à nouveau, et cette fois c'est le grand frisson !

Dès l'intro de " The Hellion ", c'est toute la salle qui explose. Le PRIEST fait son entrée à grands coups de riffs sur " Electric eye ", et on voit immédiatement que tout est nettement plus en place que l'an passé. Si le doute avait pu planer en 2004, sur la qualité des shows du " Reunion Tour ", il n'est plus de mise aujourd'hui. Rob apparaît au centre du backdrop, qui représente un œil géant, et d'entrée, fait taire les mauvais esprits sur ses capacités vocales. Il monte haut, très haut même, et tout le concert sera assuré ainsi de main de maître.

" Metal Gods ", " The Ripper ", " Touch of Evil ", l'entrée en matière par ces classiques est parfaite, avant que n'arrive le premier électrochoc de la soirée, l'enchaînement du sublimissime " Judas Rising " et de " Revolution ", tous deux issus du " Angel of retribution ", avec dans leur sillage, un " Breaking the law " sur le refrain duquel tout le public va s'arracher les cordes vocales.

Le grand moment arrive ensuite avec le magnifique " Diamonds and Rust ", que le PRIEST reprend désormais en acoustique, et qui sera ce soir aussi intense que la version enregistrée à Séville l'an passée, et présente sur le DVD bonus du dernier album. N'en déplaise à certains intégristes du bourrinage intensif, c'est peut être sur ce morceau que la communion entre le groupe et son public a été la plus intense. Peut être, car après le speedé " Deal with the Devil ", les superbes " Beyond the Realms of Death " et " Victim of Changes " ont frappé très fort et ont été ovationnés à leur juste valeur par un public aux anges.

Enfin, les missiles que sont " I'm a rocker ", " Hellrider ", " Turbo lover ", ou encore " The green Manalishi " et " Painkiller ", judicieusement placés dans la set-list, vont faire un carton. Rob, avec sa démarche robotique et son regard halluciné semble vraiment perché sur une autre planète et démontre à chacune de ses interventions, qu'il est LE chanteur Metal ultime, passant en revue tout son registre vocal sans faillir un instant, tandis que ses acolytes maîtrisent également parfaitement leur sujet.

Mention spéciale ce soir à Glen Tipton, dont les solos extraordinaires, alliés aux riffs plombés qu'il nous a envoyés avec KK Downing, m'ont confirmé encore une fois le rôle majeur que ces deux gratteux ont joué dans l'histoire du Metal, tant les plans qu'ils ont composé sont les fondements même de notre musique vénérée.

Quant à la rythmique de Ian Hill et Scott Travis, elle a, comme à son habitude, pilonné sans relâche pendant les deux heures qu'a duré le show, sans faiblir.

Alors que le groupe salue une première fois la foule et disparaît en coulisse, un vrombissement de moteur remplit la salle et Rob fait son retour sur scène au guidon d'une Harley, sur les accords de " Hell bent for Leather ". Premier titre du rappel, il est suivi de " Living after Midnight ", sur lequel le public va se charger du chant, avant que " You've got Another Thing Coming " ne finisse de nous rendre aphones !

Après deux heures d'une intensité rare, le groupe, victorieux, salue la foule, clôturant sur ces derniers accords une tournée européenne triomphale, qui se poursuivra dès le mois prochain par des dates au Japon, puis par les Etats Unis. Dehors, les vendeurs de tee-shirts pirates font un malheur, sous l'œil absent de la Guardia Civil, et nous repartons comblés vers la frontière.

C'est vraiment bon de tailler la route pour vivre des instants pareils ! (YvesZ).

Playlist :

· The Hellion / Electric eye
· Metal God
· Riding on the wind
· The Ripper
· Touch of Evil
· Judas Rising
· Revolution
· Hot Rocking
· Breaking the Law
· I'm a rocker
· Diamonds and Rust (acoustique)
· Deal with the Devil
· Beyond the Realms of Death
· Turbo lover
· Hellrider
· Victim of Changes
· The Green Manalishi
· Painkiller
· Hellbent for Leather
· Living after Midnight
· You've got Another Thing Coming

 

 

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EVERGREY + ELLIPSIS + AQUILON
17/05/05 - Lyon, Club Transbordeur

Il y a des choses qui m'échappent...Comme l'affluence pour cette affiche bien alléchante qui a faillie être annulée du fait de préventes désastreuses…je veux bien qu'il n'y ai pas de groupe à chanteuse où un millième clone de heavy speed mélodique présent ce soir, que la date soit en semaine ou qu'il y ai un super film à la télé mais quand même ! M'enfin bref comme d'hab les absents on eu tord, puisque l'on a eu droit à une grande soirée avec un public qui s'il n'était pas nombreux (moins de 200 personnes) n'en était pas moins très réceptif et attendait avec impatience les cinq suédois…que l'on va découvrir en pleine balance en arrivant en fin d'aprem de Clermont ! ben ouais on voulais avoir des places potables mais ça n'a pas trop était un problème vous vous en douterez :-)

Outre EVERGREY, j'attendais avec impatience le set d'AQUILON, ayant vraiment beaucoup apprécié "Intramedia" (chroniqué sur le site) et curieux de voir ce que cela pouvait donner sur scène…Et bien leur Dark/Death passent très bien live, avec une attitude foncièrement metal permettant à leur compos de vraiment s'affirmer. Le son était correct et assez puissant même si on avait du mal à entendre le chant féminin par moment. Côté chanteur il assume pleinement son rôle de frontman malgré le manque évident de place sur scène. En plus pour une première partie la set list est assez longue, avec l'ajout de deux nouveaux titres du prochain album dont un aux sonorités un peu plus electro. Une excellente entrée en matière même si le public est à ce moment là assez discret, découvrant sûrement pour la grande majorité ce groupe prometteur. Par contre niveau communication avec la salle peuvent mieux faire je pense ! Seul regret pour ma part ne pas avoir pris le temps d'allez discuter cinq minutes avec le groupe pour leur dire tout le bien que je pensais d'eux ;-)
Set list Aquilon : Articuler les chapitres - Play the victim - Témoins de l'aube - Intramedia - My Madness - ABC of time - Emancipe - Immobile

Second groupe de l'équipe Adipocère à jouer ce soir, ELLIPSIS dont j'avais déjà pu apprécier la prestation en ouverture de FURIA à Macon. Mais perso je reste toujours hermétique à leur musique pourtant c'est pas faute d'avoir essayer mais rien n'y fait ça me laisse froid… Mais le groupe tient bien la scène avec un chanteur engageant qui se donne sans compter. Par contre côté clavier, lorsque celui-ci fait des gru gru c'est pas vraiment ça, suffit pas de beugler comme un veau… Comme AQUILON on aura droit en fin de set à un titre du prochain album! Mais si perso je ne suis pas rentré dans le show, certains on trouvé ça très bien donc autant se faire son idée par soit même si vous avez l'occasion de les voir sur scène !
Set List Ellipsis : Liquid - Temple - Psycho Pollution - Darkness call - Spiritual Flowers Bath - Invisible - Butterfly Process

Juste avant le début du set d'EVERGREY, un mec de l'organisation vient annoncer au micro que le chanteur est malade mais qu'il a quand même décider d'assurer le set ! Petite frayeur qui aura eu comme conséquence de lancer l'ambiance immédiatement afin de soutenir le groupe comme il se doit, car plus d'un aurait tout simplement zapper la date ! Et dès le premier morceau c'est vraiment jubilatoire avec leur son si personnel qui rend les compos vraiment prenantes. Tom Englund réussira quand même à assurer ses parties de chant, même si sans 39 de fièvre cela aurait été plus facile pour lui…mais bon il nous annonce sa médecine miracle pour tenir : cocaïne ! j'imagine la tête du pharmacien :-)
On va avoir droit à une set list axée principalement sur les deux derniers albums, et comme toujours dans ces cas là on pourra regretter l'absence de titres tels que "Nosferatu" de Solitude-Dominance-Tragedy ou "dark waters" d'In search of truth. Comme sur album, moment intense lors de l'instrumental "When the walls go down" qui permet de mettre en valeur de manière intelligente le jeune batteur et le clavier. Pour le reste du groupe, le bassiste se fait discret mais avec un jeu des plus solides, le second gratteux (qui m'a filé son médiator héhé) et lui plus expansif et change moins souvent d'instrument que le père Englund ;-) Final sur "The Masterplan" qui va s'étendre en longueur car le groupe va en profiter pour remercier tout leur staff pour cette dernière date de la tournée et faire participer le public en partageant la salle en deux pour reprendre en alternance le refrain (d'ailleurs on a gagné! lol). La soirée se finira près du stand merchandising où le groupe dédicacera tout ce qui passe, et où on aura le temps de discuter des prochaines réjouissances estivales en matière de festivals! D'ailleurs si ce soir c'était la dernière date de la tournée d'EVERGREY avant de rentrer se reposer en suède, ceux ci reviendront comme l'an passé sur quelques festivals d'été. See you there!!!
(Fully)

Set List Evergrey (merci les Defenders!) : Blinded - End of your days - More than ever - She speaks to the dead - Rulers of the mind - Waking up blind - As I lie here bleeding - Mislead - Mark of the triangle - When the walls go down - Harmless wishes - Recreation day - I'm Sorry - Touch of Blessing - The Masterplan


 

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SLAYER + MASTODON
01/06/05 - Clermont Ferrand, La Coopérative de Mai

Vous voulez des live-reports ? Vous aimez ça ? Hé bien, ce mois-ci vous allez en bouffer à la tonne. Leprozy.com a en effet décidé de lancer ses chroniqueurs un peu partout sur les routes européennes pour couvrir quelques uns des évènements majeurs de l'année 2005, et notamment les Gods of Metal en Italie, le Bang Your Head allemand, le Fury Fest du Mans, Dio/Anthrax à Barcelone, et pour ouvrir le mois en beauté, quoi de mieux qu'un concert de SLAYER ?

C'est ainsi qu'en ce 1er juin ensoleillé, j'embarque dans le Kangoo " Metal Hammer " en direction du massif central pour une des (trop) rares dates de SLAYER en province. Tous justes débarqués des Etats Unis quelques jours plus tôt, les quatre californiens ont donné le coup d'envoi d'une tournée européenne mixant festivals et concerts en tête d'affiche.

Le concert de ce soir, le troisième de leur périple après deux festivals au Portugal et en Espagne, a lieu à la Coopérative de Mai, superbe salle de 1500 places située à côté des usines Michelin à Clermont Ferrand. Comme toujours, l'ambiance d'avant concert est plutôt relax en province, loin de l'agitation propre à la capitale, et les musiciens sont plus abordables. Tom ARAYA, qui glande autour du tour-bus, affiche ce sourire débonnaire qui le caractérise et signe tranquillement quelques autographes à une poignée de fans ravis, tandis que le reste du groupe, bien que réputés pour être très distants, se livrent également à l'exercice sans grande passion.

Ce concert a pour moi une intensité particulière. En effet, la dernière prestation de SLAYER a laquelle j'ai assistée remonte au festival de Wacken, et le groupe avait ce soir-là, livré une prestation jugée dans le référendum des lecteurs allemands du magazine Metal Hammer comme " le pire événement de l'année 2003 ". Rien que ça ! (voir live-report dans les archives de Leprozy.com). Mais la donne est ici bien différente, dans ce club archi bondé où se pressent les fans hardcore du groupe.

MASTODON, qui décidément, n'en finit plus d'ouvrir pour SLAYER, fait patienter agréablement tout ce petit monde et reçoit un accueil poli. Malgré la bonne volonté des quatre musiciens et leur heavy plombé, la température aura du mal à grimper durant ces 45 minutes, le public semblant attendre LE grand moment. Celui-ci se produit à 22 heures, lorsque dans la pénombre résonne l'intro " Darkness of Christ ". Les quatre tueurs apparaissent enfin et la fosse explose. " Disciple " est envoyé sous les hurlements des fans, immédiatement suivi d'un " War Ensemble " sur l'intro duquel chacun s'arrache les cordes vocales. Le son, puissant, est d'une clarté étonnante et se maintiendra ainsi durant tout le set. Chaque instrument est mis en avant et l'interprétation est sans faille. Les titres défilent, tirés d'une set-list de folie " At Dawn they sleep ", " Stain of mind ", " Mandatory suicide ", le fameux " Fight till death ", un vrai best-of.

La scène est très dépouillée. Deux murs de Marshall et deux aigles en guise de backdrops encadrent la batterie imposante d'un Dave Lombardo qui fait honneur à son statut de plus grand batteur de Metal. Sa précision, sa technique et son feeling insufflent à chaque titre une patate incroyable et c'est lui qui ce soir m'aura le plus impressionné. Tom, qui affiche un large sourire et semble très relax, se permet de plaisanter avec le public qui réagit au quart de tour tandis que Kerry King et Jeff Henneman nous plantent des riffs et des solos plus saignants que jamais.

" Mandatory Suicide " fait l'effet d'une grosse baffe dans la tronche, suivi de " Fight till death " et " Bloodline ", l'heure tourne et le set semble bien parti pour durer. " Spirit in Black " est envoyé pied au plancher, soutenu par un groove monstrueux de Dave Lombardo, et les hits s'enchaînent. " Blood red ", " Dead skin Mask ", "Chemical warfare", c'est de la folie dans la fosse lorsque arrive "Hell awaits", certainement un des morceaux les plus terrifiants de la discographie de SLAYER sur le refrain duquel Tom paraît possédé, tant son chant semble être celui d'un dément.

Enfin, le triptyque final, composé de " Raining blood ", " South of Heaven " et " Angel of Death " finit de mettre tout le monde à genoux. Les lights se rallument au terme de ces 100 minutes de folie qui nous ont mis sur les rotules, et le groupe, visiblement satisfait de son forfait, salue le public avant de se retirer.

SLAYER a frappé très fort ce soir, dans l'atmosphère incomparable d'un club, et s'est définitivement réhabilité à mes yeux ! Vivement la suite, la semaine prochaine aux Gods of Metal Festival de Bologne, où SLAYER partagera une affiche de rêve avec IRON MAIDEN, MOTLEY CRUE, ANTHRAX, MEGADETH, ACCEPT, STRAPPING YOUNG LAD, BLACK LABEL SOCIETY, … SLAAAYYYYYYEEEEERRRRRRRR !!!!!!!!!!!!!! (YvesZ)

Playlist SLAYER :

· Darkness of Christ/ Disciple
· War ensemble
· At dawn they sleep
· Stain of mind
· Threshold
· Mandatory suicide
· Fight till death
· Bloodline
· God send death
· Spirit in black
· Blood red
· Dead skin mask
· Hallowed point
· Chemical warfare
· Hell awaits
· Post mortem
· Show no mercy
· Raining blood
· South of heaven
· Angel of death

 

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KILLERS + DESTRUCTION + MYSTERY BLUE + HACHOIR
11/06/05 - Salle des TANZMATTEN Sélestat (67)

Pendant qu'une partie de Leprozy passait du bon temps aux GODS OF METAL en Italie, votre serviteur se bougeait jusqu'en Alsace pour voir KILLERS et DESTRUCTION ;-) Quand une équipe venant de Bayonne m'a proposé de me prendre au passage pour se rendre à cette affiche alléchante, pas vraiment d'hésitation! Surtout que le trajet se déroulera sans problème, confortablement installé à l'arrière du fourgon une glacière pleine de limonades fraîches à portée de main, admirant les premières cigognes à l'approche de la terre promise :-) Juste une petit pommage en règle à l'arrivée dans Sélestat, où cette fois on a suivi un type en vélo pour nous guider jusqu'à la salle! Merci à lui! Une fois arrivé on se serait cru quelques mois en arrière pour les vingt ans du groupe à Bidache près de Bayonne… Chaque concert de KILLERS donne droit en effet à un paquet de retrouvailles toujours sympa avec des fans fidèles n'hésitant pas à parcourir plusieurs heures de route pour participer à la fête ! Merci à eux! ;-)
Après avoir rapidement découvert la salle, toute en largeur et avec une très grande scène, l'aprem se résumera pour ma part à une série de picons bière dans une brasserie du centre ville avec un de mes amis du coin. Juste le temps de manger un morceau au retour, et zou c'est partie pour le début des hostilités avec HACHOIR. Ce jeune groupe local distille un thrash'n'roll bien sympa, avec un chanteur à la voix de canard mais qui donne de la personnalité à des compos chantées en français. Et pour une première partie ça bouge énormément dans les premiers rangs, beaucoup de monde est là pour en découdre tout de suite et c'est tant mieux!
Set list HACHOIR : PROCURATION - LA HARGNE - MORT OU VIF - 3 TEMPS D'UN ENGAGEMENT - (NOUVEAU TITRE) - ESCLAVE - ASSASSINE - HACHOIR

Absent pour les balances, c'est en entendant du bar les premières notes d'"Ametsetan" que je me rend compte que KILLERS joue en second, intervertissant leur place avec MYSTERY BLUE. Ceci est du au fait que Flosh va martyriser la batterie d'HACHOIR, mais cela tombe en fait plutôt bien car comme ça aucune baisse de régime! Et si l'ambiance du premier groupe était déjà très bonne, elle sera démente pour KILLERS avec une très grande majorité de personnes venues pour eux, et cela s'est entendu sur un "Rosalind" entonné par le public comme rarement ! Le moment fort de la soirée sans conteste ! Mais avant cela le groupe va nous asséner perle sur perle, les compos prenant vraiment une envergure supplémentaire sur scène. Dommage qu'au bout de quelques morceaux des problèmes techniques sont venus quelque peu freiner tout cela, mais tout c'est arrangé par la suite. Le groupe nous aura d'ailleurs présenté une nouvelle variante de leur set, avec la présence d'une danseuse topless sur scène ;-) Les derniers titres, parmi lesquels les désormais deux classiques reprises de Manowar et Motorhead (Habemus Metal version revisitée de Black, wind, Fire & Steel et Overkillers pour Overkill), finissent de nous mettre à genoux! Malgré les problèmes techniques un des tout meilleur concert du groupe qu'il m'a été donné de voir…

Set list KILLERS : AMETSTETAN - LE COTE SOMBRE - ARRANTZALE - L'AIGLE NOIR - DELIRE DE MORT - LE FILS DE LA HAINE - AZKEN AGURRAREN NEGARRA - LE MAGICIEN D'OZ - MAUVAISE GRAINE (Intro) - MADARIKATUA - HM 2002 - ALLIE - ROSALIND - ROI DU SPEED - L'ASSASSIN -- HABEMUS METAL -OVERKILLERS - HEAVY METAL KIDS -

Dur dur après cela pour MYSTERY BLUE de relancer la machine car se retrouver coincé entre KILLERS et DESTRUCTION n'était pas forcément la meilleure chose pour eux…Groupe de heavy des années 80, de leur reformation récente on ne retrouve qu'un membre d'origine, un des guitariste. Pour ma part j'ai zappé leur set car au bar c'était soirée retrouvailles, notamment avec les membres de BLOODY SIGN venus en voisin! Lors de leur date de Bidache en début d'année ils nous avaient bien botté le cul ;-) Concernant le hall jouxtant la salle de concert, on retrouvait outre le bar et le merchandising, des tables pour ceux qui voulaient se poser, un stand de bouffe,... Et entre le passages des groupes, on avait aussi droit sur écran géant à la diffusion de divers dvd live, comme Nashville Pussy, Motorhead, Gojira, NIN,…Vraiment une excellente idée, surtout que c'est du bar que l'on voyait le mieux!

Final avec les allemands de DESTRUCTION, qui sont en pleine période revival après un passage à vide dans les années 90. D'ailleurs leur prochain album "Inventor of Evil" est prévu pour la mi-août, avec un paquet de guests en invités! Si le groupe joue toujours un thrash typé old school, sur scène c'est hyper pro avec un décor léger mais soigné (backdrop + deux panneaux sur les côtés) qui ajouté aux lights donne quelque chose de très réussi, sans en faire des tonnes. L'imposant Schmier jongle continuellement entre les trois micros disposés pour lui, et le gratteux se positionne en conséquence, en évitant de se faire marcher dessus :-) Le son est puissant et de qualité, avec un batteur hyper carré ce qui donne un set intense mais peut être un poil trop linéaire à mon goût. N'empêche que quand on sort de là on a notre dose de riffs pour la semaine ! La setlist semblait similaire à celle jouée quelques jours plus tôt à Paris : Play list DESTRUCTION :
CURSE THE GODS - NAILED TO THE CROSS - DEATH TRAP - THE BUTCHER STRIKES BACK - ETERNAL BAN - ANTICHRIST/REJECT EMOTION/RELEASE FROM AGONY - THRASH TILL DEATH - LIFE WITHOUT SENSE - SOLO BATTERIE - DESECRATORS OF THE NEW AGE - TORMENTOR - TEARS OF BLLOD - INVINCIBLE FORCE - METAL DISCHARGE - MAD BUTCHER - TOTAL DISASTER - BESTIAL INVASION

Au final une soirée des plus réussie qui se prolongera sur le parking jusqu'au petit matin pour les plus vaillants, jusqu'à ce que la conductrice attitrée batte le rappel pour la (longue) route du retour… (Fully) ps : merci à Laurent & à toute l'assoc Zone51 (www.zone51.net) pour cette soirée.

 

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PARADISE LOST + ORPHANED LAND + SOCIETY ONE
07/06/05 - Clermont Ferrand - Cooperative de mai

A peine une semaine après SLAYER, on se retrouve des décibels encore plein la tête à la Coopérative de Mai. Mais cette fois dans la petite salle, l'affiche de ce soir faisant, et de loin, moins recette que les dieux du thrash américain. Pourtant cette date est vraiment très alléchante et de mon côté je l'attendais autant sinon plus que SLAYER ! Et oui la présence d'ORPHANED LAND rend ce concert vraiment particulier, tant du côté des fans on commençait à désespérer de voir ce groupe culte sur scène…Et si on pourrait déplorer le fait que peu de monde ce soit déplacé (enfin tout relatif puisque la salle est très bien remplie!), c'est une véritable aubaine car les sets vont se dérouler dans des conditions idéales au niveau proximité et convivialité ! En plus le son sera très bon pour tous les groupes, et chose non négligeable le bar est juste à côté :-)

En ouverture on aura droit à SOCIETY ONE (www.society1.net), groupe américain jouant une sorte de gros rock indus aux relents nu metal avec un chanteur très speed à la Iggy Pop qui ne cessera de provoquer le public…Ancien acteur porno, il commencera par se mettre le micro dans le calbutte, puis sa main pour la faire sentir aux demoiselles du devant et finir par nous montrer son cul…Musicalement sans être véritablement mauvais on ne retient pas grand chose et cette provocation gratuite dessert le combo plus qu'autre chose, surtout que le public de ce soir n'est pas venu pour ça… Juste un léger sursaut dans la fosse sur la toute fin de set avec des titres un peu plus énergique et prenant, mais aucun regret de les voir partir! Du groupe je retiendrai plus sûrement leur tour bus qui, s'il on s'en réfère à la méga inscription sur le côté a servi à IRON MAIDEN pendant leur tour 81! Vu son état je veux bien le croire ;-)

Après un rapide intermède bercé par le dernier SENTENCED, les membres d'ORPHANED LAND apparaissent tour à tour sur scène pour installer leur matos, et ce n'est qu'avec l'apparition du chanteur Kobi Farhi que les choses sérieuses peuvent commencer ! D'ailleurs ce dernier met tout de suite le public dans l'ambiance en l'incitant à accompagner les premiers accords en frappant dans les mains ! Rien de tel pour bien commencer un show, qui plus est avec le magistral "Ocean Land" extrait de Mabool. La set list se partagera d'ailleurs majoritairement entre ce dernier album et Sahara, avec deux petites incursions dans El Norra Alilla sur les courts "A Nevererending way" et "El Meod na'ala". Sur scène on ressent un groupe heureux d'être là, notamment Yossi un des gratteux qui me rappelle un pote et qui sera avec le sourire pendant tout le set ! On a également du mal à reconnaître l'autre guitariste Matti qui sur les photos promos était avec une grosse barbe et que l'on retrouve ici bien rasé ! Côté sample, le jeune clavier retranscrit assez bien la multitude d'ambiance présent sur Mabool. D'ailleurs les titres passent vraiment bien l'épreuve de la scène, même dans cette configuration minimale du groupe qui donne un côté plus direct bien plaisant! Maintenant on se prend à rêver de revoir le groupe sur un set plus long et au grand complet avec chanteuse et percus…

Set list : OCEAN LAND - EL MEOD NA'ALA - KISS OF BABYLON - SEASONS UNITE - BIRTH OF THE THREE - A NEVERENDING WAY - NORRA EL NORRA - ORNAMENTS OF GOLD

Une bière plus tard, passage au stand merchandising pour découvrir Kobi en compagnie du bassiste de SOCIETY ONE et de SAS de l'Argilière himself ! Une occasion à ne pas louper pour se faire dédicacer en beauté mes livrets cd par le leader des ORPHANED ! Welcome to the Ark !
Concernant PARADISE LOST, si beaucoup de fans des premiers heures ont décroché progressivement, les anglais disposent d'une fan base qui se renouvelle continuellement ce qui donne une assistance très variée au niveau classe d'âge, avec un public pas forcément metalleux dans l'âme d'ailleurs. La part belle sera donnée ce soir au dernier album (avec pas moins de huit morceaux !), titres qui passent très bien live. Bien sûr on pourra regretter l'absence d'un paquet de classique, mais on fait face à un groupe qui ne vit pas sur son passé et continue à nous servir des albums de qualité quinze ans après Lost Paradise! Bien sûr leur goth metal d'aujourd'hui est devenu beaucoup plus accessible et moins innovateur mais il continue néanmoins à me séduire sans mal…Sans en faire des tonnes (le groupe semble d'habitude beaucoup plus froid), et peut-être est-ce du à la proximité direct avec le public (pas de barrières) on les sent heureux d'en découdre (enfin tout est relatif!) même si ça sent la routine de fin de tournée. A noter que le show de ce soir paraissait enregistré, la preuve avec un micro d'ambiance disposé sur le côté… peut-être pour un album live de cette tournée à paraître prochainement !

Set list : DON'T BELONG - GREY - ERASED - REDSHIFT - MYSTIFY - SO MUCH IS LOST - SYMBOL OF LIFE - HALLOWED LAND - ACCEPT THE PAIN - NO CELEBRATION - FOR ALL YOU LEAVE BEHIND - AS I DIE - SHINE - ENCHANTMENT - TRUE BELIEF - ONE SECOND - Rappel : FOREVER AFTER - OVER THE MADNESS - LAST TIME

Au final une soirée réussie avec le sentiment du devoir accompli en ayant vu ORPHANED LAND sur et en dehors de la scène, puisque le groupe viendra se prêter de bonne grâce aux dédicaces et photos avec les fans. Un de mes tout dernier groupe "culte" qu'il me restait à voir live, dans ceux encore possible… (Fully)

 

 

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DIO + ANTHRAX
21/06/05 - - Barcelone, Razzmatazz, Espagne org. : Razzmatazz

Le 21 juin, qui marque le passage du printemps à l'été, est également synonyme dans notre pays, de fête de la musique. Délaissant cette année les apprentis musiciens en mal de reconnaissance populaire qui, une fois par an, martyrisent leurs instruments devant une foule médusée et souvent circonspecte sur les trottoirs de mon quartier, je m'embarque dans le kangoo " Metal Hammer ", direction Barcelone, Espagne.

En effet, une affiche totalement irréelle est annoncée au célébrissime Razzmatazz, salle ô combien renommée de la capitale de la Catalogne : Ronnie James DIO, flanqué de la réunion la plus attendue de l'année, celle du ANTHRAX époque " Among the living " en guise de guest star ! vous conviendrez aisément qu'entre un tel programme et le " All star band " de mes voisins, le choix s'est imposé de lui même !

A mon arrivée en fin d'après midi, Barcelone est écrasée par la canicule et je me réfugie in-extremis dans le " Pepe Bar ", un troquet tenu par des métalleux, en face de l'entrée du Razzmatazz. L'ambiance à l'intérieur donne une idée de ce qui nous attend ce soir. Le bar est rempli de métalleux, arborant tee shirts de Judge Dredd, vestes à patches et jeans moulants, dans la plus pure tradition des 80's. Il faut dire qu'il y a de quoi se croire en train de jouer une scène de " Retour vers le futur ", tant l'affiche de la soirée nous ramène quelques 18 ans en arrière, lorsqu'au festival de Donington, le 22 août 1987, DIO et ANTHRAX donnaient ce jour-là deux des meilleurs shows de ce mythique festival.

Après une tournée de " cerveza " avec des métalleux locaux, ce qui me permet de travailler mon espagnol, direction la salle de concert, copieusement garnie. Les différents bars marchent à plein régime, bière et Redbull étant les seuls moyens de lutter contre la chaleur étouffante dans laquelle baigne ce début de soirée. Tandis que le conversations vont bon train sur la reformation du line-up d'ANTHRAX époque 1984 - 1992, je me remémore le récent concert donné aux " Gods of Metal " en Italie la semaine précédente en me demandant si les cinq new-yorkais vont parvenir à faire encore mieux.

Un frisson me parcourt soudain tout le corps, quand les lumières s'éteignent et que retentit l'intro sous les hurlements de bonheur d'une salle pleine à craquer. Charlie Benante, Scott Ian, Dan Spitz et Frank Bello s'emparent de la scène sur un " Among the living " qui déclenche l'hystérie dans les premiers rangs. Apparaît alors celui que tout le monde attend, celui dont le retour a fait couler tant d'encre et qui a fait que ce " reunion - tour " est le plus attendu et le plus discuté de l'année, Joey Belladonna. Son retour est-il définitif ? Est-ce un moyen pour ANTHRAX de tirer profit de la vague des " Reunion tours " et de prendre un gros chèque à la fin de la tournée, ou bien la volonté d'un groupe de faire plaisir à ses fans plus anciens et les plus hard core ? Qui chante le mieux, John Bush ou Joey ?

Sincèrement, je crois que tout le monde ce soir s'en fout royalement et n'a qu'une idée en tête, profiter du moment présent, tant il semble unique. " Got the time " est envoyé dans la foulée, aussitôt suivi de " Caught in a mosh " et c'est toute la fosse qui est en transe. Joey assure parfaitement ses parties de chant, et si Dan Spitz, qui n'avait pas touché de gratte depuis des lustres avant cette tournée, s'en tire plutôt bien, c'est une fois de plus la section rythmique qui démontre la puissance et l'efficacité d'ANTHRAX sur scène. Scott Ian, véritable phénomène de la six cordes trop sous-estimé à mon goût, nous plante des rythmiques de folie, tandis que la paire Bello-Benante a retrouvé toute sa puissance après l'incartade du bassiste chez HELMET en 2004.

Le bonheur est total et les hits s'enchaînent. Comparé aux " Gods of Metal ", le show de ce soir est d'une intensité décuplée, l'ambiance d'un club de 2000 personnes ne pouvant être reproduite dans un stade de 25 000.

" Madhouse " nous replonge immédiatement dans le fameux album " Spreading the disease " avant qu'un grand sentiment patriotique ne m'envahisse sur " Antisocial ", après lequel s'enchaînent " N.F.L." et " Medusa ". Les fans chantent et crient comme 10 000, leur enthousiasme est fabuleux et le groupe se donne à fond, les cinq trasheurs affichant de larges bananes en guise de sourire qui en disaient long sur leur plaisir à se retrouver à nouveau dans un tel cadre.

" Indians " est l'occasion d'un mosh d'anthologie dans la fosse, avant que le groupe ne quitte la scène une première fois sur " Be all End all ". Le public est en folie lorsque Charlie, affublé d'un masque intégral de Dark Vador, ne reprenne place derrière ses fûts pour entamer le plus grand morceau de l'histoire du rap, " I'm the man ", Scott, Joey et Frank se partageant le micro pour ce titre toujours aussi hallucinant !

Le dernier come-back est tout aussi fort que le reste du concert, Scott débarquant sur scène avec une guitare Dean modèle Dimebag Darell pour envoyer un " I am the law " furieux qui conclura le set. Le public fait enfin une ovation aux cinq new-yorkais qui ont une fois de plus botter le cul des grincheux qui ne voient dans ce retour, qu'une vulgaire affaire de fric. Merci ANTHRAX pour ce fabuleux moment, le second pour moi après les Gods of Metal et avant le passage en France du groupe au FuryFest du Mans, trois jours plus tard. Incroyable !

Une grosse baffe donc, et la soirée ne fait que commencer puisqu'à peine les lumières se sont-elles rallumées que déjà un backdrop géant de la pochette de " Holy diver " est dressé, encadrant toute la scène. DIO est dans la place. Comme pour MEGADETH aux Gods of Metal, je me demande comment le show à venir pourra être au moyen aussi bon que celui d'ANTHRAX. Et comme pour le set de la bande à Mustaine, j'ai été fixé dès les premiers accords, en l'occurrence ceux de " Killing the dragon ". Dès l'intro, c'est une immense ovation qui accueille l'arrivée sur scène de Ronnie Jammes DIO, accompagné du même line up depuis le démarrage de la tournée " Master of the Moon " en 2004, à savoir Craig Goldie à la guitare, Simon Wright à la batterie, Rudy Sarzo à la basse, et je sais plus qui aux claviers ( !)

Ronnie est comme sur chaque date, magistral, sa voix semblant se bonifier au fil des ans, et on se dit que l'âge n'a pas de prise sur lui. Signant la foule en délire du célèbre signe du diable dont on peut lui attribuer la paternité, son chant puissant et mélodique vous transporte dans un autre monde. " Egypt " est exécuté de manière magistrale, suivi d'un " Stand up and shout " sur lequel le public va s'époumoner sans retenue. Après un solo de batterie qui arrive relativement tôt dans le set, le premier moment fort du show est sans doute le fabuleux " Holy diver " repris en chœur par tout le public, suivi de " Sunset superman " et du non moins cultissime " Don't talk to strangers " sur lequel Ronnie James DIO fait étalage de tout son feeling. Mervelleux. Mais le meilleur reste à venir.

Enchaînant les hits, DIO fait monter la température dans le club. La chaleur est intenable et même le groupe paraît bluffé par la ferveur des fans. Comme à Madrid quelques jours plus tôt, chaque titre est acclamé par des fans entièrement acquis à la cause. Fait marquant, lorsqu'on discute au bar avec les fans, on peut constater que leur anglais est souvent très limité. Or, une fois le concert lancé, ils connaissent toutes le paroles par cœur et chantent à tue tête durant tout le show, sans retenu. Après le solo de guitare d'un Craig Goldie tout sourire, le groupe enchaîne " Long live Rock'n Roll ", " Shivers ", " The gates of Babylon " avant le moment le plus intense du show, le titre " Heaven and Hell " sur lequel on pourra ressentir la plus forte intensité de toute la soirée. Dans le noir total, seul un light rouge vif placé sur scène éclaire Ronnie par en bas, tandis qu'un autre light éclaire par l'arrière, les yeux du diable sur le backdrop. Démoniaque ! Mon voisin est au bord de la crise de larmes, totalement submergé par l'émotion.

Viennent alors les rappels, quatre au total, tous aussi magistraux les uns que les autres. " Rainbow in the dark", "The last in line", "We rock" et "Beyond night" s'enchaînent et le groupe est littéralement porté par un public en délire. Lorsque DIO salue ses fans pour la dernière fois, on ressent tous le même sentiment, celui d'avoir assisté à un concert mémorable et d'une intensité rare. Je sors du club et retrouve mes esprits. Il est temps pour moi de quitter Barcelone pour tailler une fois de plus la route, direction Le Mans pour le FURYFEST le surlendemain. Long live Rock'n ROOOOOLLLLLLLLL !!!!! (YvesZ)


Set list ANTHRAX :
· Intro / Among the living
· Got the time
· Caught in a mosh
· Madhouse
· Antisocial
· N.F.L.
· Medusa
· Indians
· Be all End all
· I'm the man
· I'm the law


Set list DIO :
· Killing the dragon
· Egypt
· Stand up and shout
· Drum solo
· Holy diver
· Sunset superman
· Don't talk to strangers
· The man on the silver mountain
· Guitar solo
· Long live Rock'n Roll
· Shivers
· The gates of Babylon
· Heaven and hell
· Rainbow in the dark
· The last in line
· We rock
· Beyond night

 

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NAPALM DEATH + DIE CAST + END OF DAYS
03/07/05 - Montpellier (Rockstore) org. : La Taf

Après un mois de juin très chargé au cours duquel la fine équipe de LEPROZY.COM a taillé la route pour couvrir quelques uns des principaux évènements métalliques de l'année, en Italie, Espagne, et évidemment en France, il aurait été inconcevable de ne pas terminer ce " road trip " par une date dans un des lieux les plus célèbres du Sud, le Rockstore à Montpellier pour une soirée pour le moins percutante avec à l'affiche END OF DAYS, DIE CAST et NAPALM DEATH.

Programmée par les bénévoles acharnés de l'association " Tout A Fond " (La TAF pour les intimes), cette date marquait le retour du plus culte et du plus respecté de tous les groupes de grind, " the ultimate-band ", NAPALM DEATH. Pour l'occasion, 250 fans se pressaient dans le club montpelliérain lorsque les allemands de END OF DAYS, emmenés par le musculeux Kevin OTTO au chant investissent la scène pour 40 minutes d'un trash-core furieux et sans concession qui aura finalement la peau du batteur, Frankie, malade comme un chien et qui sera à deux doigts (deux baguettes ?) de ne pas finir le set.

Dès les premiers accords, le ton de la soirée est donné ainsi que les premiers pains, dans la fosse survoltée tandis que le hurleur de END OF DAYS, légèrement amusé, calme tout son petit monde rapidement. Côté musique, ça pilonne sévère et les titres issus du premier méfait du combo allemand " Dedicated to the extreme " passent sans problème le cap de la scène. Même si le tout semble un peu linéaire à la longue, l'enthousiasme des musiciens compense cela sans problème, et le titre " Unbreakable " m'éclate les tympans.

Après une pose de courte durée, DIE CAST envoie ses premiers riffs. Le son est toujours aussi puissant et leur néo-trash fait mouche. Forts d'une expérience scénique largement éprouvée avec notamment la première partie de la tournée SLAYER / HATEBREED aux USA en 2002, les bostoniens vont me coller une baffe aussi forte que les images des nanas en bikini présentes sur leur dernier clip " Rise and oppose ". Grand moment du set, une reprise survitaminée du fabuleux " Raining blood ", idéale pour faire passer les extraits de leur dernier CD, " Tearing down your blue skies ". Terrible !

S'il y a une expérience à vivre, pour tout amateur de musiques extrêmes, c'est bien un show de NAPALM DEATH. Et pour avoir vu le groupe quelques jours plus tôt au FURYFEST devant 2 000 furieux pour un show de folie, le plaisir de revivre l'expérience dans un club n'en est que meilleur !

"Instinct of survival", "Unchallenged hate", et "Instruments of persuasion" sont envoyés sans prévenir en guise de hors d'oeuvre par un groupe au meilleur de sa forme. La fosse explose et un énorme pogo mêlant keupons, coreux et métalleux sur lesquels des " head-surfers " planent jusqu'à la scène pour mieux slammer dans le public me rappelle les plus beaux mosh-pits de ma jeunesse.

Comme à son habitude, Barney éructe sa rage avec une conviction inébranlable et arpente la scène tel un épileptique sous acide. A ses côtés, Mitch Harris headbangue comme un dingue et sort des riffs de l'enfer de sa flying V tandis que ses interventions vocales suraïgues si caractéristiques donnent un côté démentiel à chaque titre. A la basse, l'adorable Sean Embury martyrise son instrument comme à son habitude sur fond de blast-beats de batterie.

Moment fort du set, l'incontournable " Suffer the children " électrise la fosse, suivi de " Breed to breathe " et la trilogie " The code is red ", " Lowlife " et " Silence is deafening ". Le grind de NAPALM paraît ce soir plus féroce que jamais. Lourd comme une enclume, il fait l'effet d'un rouleau compresseur, d'un tsunami de plomb fondu qui annihile tout sur son passage. Véritable best-of, la set list nous fait voyager dans le temps à travers la vaste discographie du groupe et " Scum ", issu de la première réalisation de NAPALM en 1987, est accueilli par une ovation.

Après une bonne heure de pilonnage intensif, le groupe nous gratifie d'un rappel d'anthologie, composé des surpuissants " Greed killing ", " Nazi punks fuck off " et " Siege of power ", histoire de finir de tout dévaster.

Il est 23 h 30 lorsque les lumières se rallument. Whaou ! C'est bon d'être vivant !

Félicitons encore les membres de la T.A.F. pour l'organisation de cette soirée et pour l'excellent travail qu'ils ont une nouvelle fois fourni pour nous offrir cette superbe affiche. Les initiatives locales sont assez peu nombreuses pour être saluées et encouragées. Et merci à END OF DAYS, DIE CAST et NAPALM DEATH pour m'avoir éviter de me retrouver seul chez moi face à l'affligeant programme TV du dimanche soir !
GRIND 'TIL DEATH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
(YvesZ)

Setlist Napalm Death :

· Instinct of survival
· Unchallenged hate
· Instruments of persuasion
· Continuing war on stupidity
· Narcoleptic
· Take the poison
· Next on the list
· Vegetative state
· Suffer the children
· Breed to breathe
· The code is red
· Lowlife
· Silence is deafening
· Right you are
· Diplomatic immunity
· Mass appeal madness
· The great and the good
· Scum
· Life
· The kill
· Deceiver
· You suffer
· Lowpoint

Rappel :

· Greed killing
· Nazi punks fuck off
· Siege of power

 

 

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KORN + P.M.T. + DAGOBA
17/08/05 - Toulon, Zénith Omega org. : ??

Comme vous l'avez sans doute lu si vous êtes un fidèle de Leprozy.com, notre pote Fully s'est déplacé jusqu'au fin fonds du pays basque espagnol pour couvrir le Metalway festival sur lequel KORN assurait la tête d'affiche d'un soir, une semaine avant cette date toulonnaise pour laquelle j'ai fait à mon tour le déplacement. En effet, quoi de mieux pour tester le niveau d'énergie d'un groupe que de le suivre sur plusieurs dates, et dans des conditions de jeu bien différentes. C'est donc au superbe Zénith Oméga de TOULON que je me rends ce soir pour le retour sur les scènes européennes des précurseurs du mouvement néo-métal.

A l'intérieur, c'est l'affluence des grands soirs. La fosse est pleine comme un œuf et les gradins grouillent de fans dont la moyenne d'âge doit difficilement atteindre les 21 ans … et soudain je prends un coup de vieux ! Suis-je donc le seul trentenaire à aimer KORN ? En tout cas, il y a plus âgé que moi dans l'assistance, nombreux étant les parents venus accompagner leurs enfants pour ce concert exceptionnel !

La première partie, assurée par DAGOBA et P.M.T. donne le ton de la soirée. Percutant ! Les marseillais de DAGOBA, qui jouent quasiment à domicile ce soir, nous livre un set de l'enfer ultra pêchu et leur néo trash fait mouche. Nullement impressionnés par le contexte de la soirée, les marseillais vont assurer pendant 40 minutes un set sans complexe, testant au passage quelques extraits du prochain album, prévu pour 2006.

Après que P.M.T. et son néo métal teinté de touches indus' aient fini de chauffer un public gonflé à bloc, un immense rideau blanc frappé d'un " KORN " stylisé est déployé sur tout le devant de la scène, masquant du même coup les derniers préparatifs précédant la montée sur scène des gars de Bakersfield.

Les lights s'éteignent à nouveau, accompagnées d'une véritable ovation et la fosse explose lorsque le rideau tombe et qu'apparaît KORN au son des accords de " Right now ".

Premier constat, le son monstrueux et formidablement clair retransmet à merveille les subtilités de la musique des américains. Les impulsions données par la section rythmique ultra percutante font l'effet d'une série d'uppercuts à l'estomac, les guitares ne loupent aucun des arrangements si particuliers de KORN et le chant toujours aussi torturé de Jonathan Davis est un vrai bonheur.

L'homme à la personnalité si complexe paraît en grande forme ce soir. Son chant est impeccable, et même si la communication avec le public entre les titres est toujours aussi limitée, il arpente la scène comme un damné, torture son superbe pied de micro sans ménagement, et joue avec un public qui réagit au quart de tour à chacune de ses sollicitations.

A ses cotés, Fieldy et David Silvera, respectivement bassiste et batteur, portent littéralement la musique du groupe en construisant les rythmiques de plomb qui donnent toute liberté aux guitares de créer les ambiances si personnelles qui ont fait de KORN un groupe à part.

Et justement, parlons-en des guitares. En promo pour la sortie d'un greatest hits regroupant le meilleur des six albums de leur discographie, KORN profite également de cette tournée pour faire taire les rumeurs alarmistes qui ont circulé ces derniers mois sur son avenir après le départ de Head, un des deux gratteux, touché par une révélation divine !

Une chose est claire, la musique du combo n'en souffre pas sur scène, Munky étant épaulé pour cette tournée par l'ex-OTEP Rob Patterson, à moitié planqué derrière une rangée de flight-cases à gauche de la batterie. Arc-bouté sur son instrument durant tout le show, le cinquième homme soutient par ses interventions le jeu très personnel de Munky, qui ne semble aucunement perturbé dans l'interprétation des titres de KORN.

" Twist ", " Got the life " et " A.D.I.D.A.S. " sont enchaînés d'entrée et la set list prend des allures de greatest hits. " Falling away ", " Did my time ", le medley infernal " Shoots and ladders / One / Freak on a leash", tous les classiques du groupe sont passés en revue, tandis que deux moments forts ponctuent le set.

Tout d'abord deux nouveaux titres, " Twisted transistor " et " Hypocrites ", véritables bonheurs de métal hyper torturé dans la veine des dernières productions du groupe, et la reprise très personnelle de " Another brick in the wall " des PINK FLOYD revisitée pour l'occasion à la sauce KORN et sur laquelle le public va reprendre à l'unisson l'hymne rock que constitue le refrain. Enorme !

La fosse est en ébullition et la température grimpe à chaque titre tandis qu'à l'arrière de la batterie, d'autres fans enfermés dans des cages métalliques ne perdent rien du spectacle ! En guise de background, un rideau de lumière composé de milliers de petites ampoules forme des images ou des bribes de textes lors de certains couplets repris par un public aux anges !

Le quart d'heure final est apocalyptique, KORN alignant " Blind", "Somebody someone", et "Hypocrites", avant que Jonathan Davis ne remercie ses fans et que le groupe ne conclut son set par un " Y'all want a single " d'anthologie.

Les lights se rallument sur un public comblé et rassuré sur l'état de forme de ses idoles, pour lesquelles l'avenir semble toujours aussi radieux. KORN est définitivement un précurseur et le créateur incontesté d'un style dont il reste encore et toujours le seul et incontestable leader, loin, très loin devant de pénibles suiveurs qui mordent un à un la poussière.

Assurément un de mes concerts préférés de cet été 2005. Vivement le prochain album studio. (YvesZ).

Setlist KORN :

· Right now
· Twist
· Got the life
· A.D.I.D.A.S.
· Dirty
· Twisted transistor
· Falling away from me
· Did my time
· Shoots and ladders / One / Freak on a leash
· Faget
· Another brick in the wall
· Blind
· Somebody someone
· Hypocrites
· Y'all want a single


 

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GOJIRA + CRANKSET [ voir les photos ]
07/10/05 - Clermont Ferrand - Cooperative de mai org. : Coop de Mai

Il ne fallait pas arriver en retard en ce début de week-end puisque le passage des GOJIRA à Clermont-Fd s'est retrouvé sold-out, les retardataires se faisant apparemment refouler à l'entrée! Dommage pour eux car ils ont loupé un show dévastateur une fois de plus, les landais se transformant en véritable machine de guerre une fois sur scène! Distribution de bouchons d'oreilles pour tout le monde à l'entrée, c'est sur il va y avoir du lourd ce soir!

La soirée a était lancée par les jeunes de CRANKSET, dont j'ai loupé l'essentiel du show profitant de l'occasion pour réaliser une interview avec les GOJIRA dans leur loge. Pour ce que j'ai entre aperçu, CRANKSET distille un nu metal plutôt direct et bien en place. On peut se demander l'intérêt d'avoir deux chanteurs (à casquette…) officiant dans le même registre vocal, à part peut être de donner plus de mouvement sur scène. Mais bon, vu la moyenne d'âge du public ce soir, le groupe a remporté un franc succès, bravo à eux !
Mais si la salle est comble ce soir, c'est bel et bien pour la première date de GOJIRA en terre auvergnate. Quatrième date de cette tournée marathon intitulée "The Sirius Tour". D'ailleurs comme le groupe l'a précisé en interview, c'est une année de concerts qui les attend donc on devrait rapidement reparler d'eux sur Leprozy!

A peine plongé dans l'intro d'Ocean Planet que les premières déflagrations mettent à mal les murs de la salle de la Coopé. On sent le groupe sûr de sa force, avec un public tout dévoué à sa cause! Cela fait plaisir de voir un groupe français faire une telle unanimité entre les divers courants de la scène metal, car ce soir se mélange public neo et death metal! C'est assez rare pour être signalé… Le décor de scène est tout ce qu'il y a de classique, sans la diffusion d'images en arrière plan comme cela est le cas sur certaines dates. La sortie toute récente de From Mars…to Sirius (entré 44ème au top album!) permet au public d'apprécier le rendu live puisque qu'une grande part de la setlist lui sera consacrée avec pas moins de huit morceaux! Malgré cela on regrettera l'absence d'un titre carton comme "From the Sky" mais on va pas non plus faire la fine bouche! Les titres tirés des deux premiers opus ne sont pas en reste avec un accueil là aussi très énergique, avec toutefois peu de slammeurs et de stage diving ce qui n'est pas un mal! Le set est vraiment carré, avec un son puissant mais restant très net. Le jeu de lights bien au point permet de faire ressortir l'ambiance particulière de chaque morceau. On aura également droit au solo de batterie de Mario, point d'ancrage du groupe avec un jeu très percutant notamment sur des parties de double! Dommage que la communication avec la salle se limite à quelques banalités, car avec une telle ambiance il aurait était bienvenue de faire plus participer le public présent! Rappel de trois titres sur lesquels on tente d'en profiter le plus possible avant que tout se termine pour de bon! Après avoir salué les fans comme il se doit, le groupe remballera au plus vite tout son matos direction le Nord de la France pour une nouvelle date...

Les commentaires à la sortie (ou plutôt au bar!) étaient tous unanimes pour saluer la prestation du groupe ce soir. Il faut dire que pour la grande majorité du public ce devait être la découverte de GOJIRA live…et qu'il y a une petite différence entre son salon devant le dvd "The link alive" et une vrai salle de concert sentant bon la sueur :-) Il fallait aussi profiter de la proximité qu'offre la salle de la petite Coop, car si retour à Clermont il y a cela risque bien de se passer juste à côté, dans la grande salle!!! (Fully)

ps : Thanks to Emma, Gojira Management & staff de la Coop de Mai! -

 

Setlist GOJIRA :

OCEAN PLANET
BACKBONE
REMEMBRANCE
CLONE
LOVE
EMBRACE THE WORLD
FLYING WHALES
SOLO BATTERIE
IN THE WILDERNESS
SPACE TIME
THE HEAVIEST MATTER
UNICORN
TO SIRIUS
---
LIZARD SKIN
BLEEDING
WHERE DRAGONS DWELL

 

 

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FREAK KITCHEN + WATCHA
23/10/05 - Clermont Ferrand - Cooperative de mai org. : Coop de Mai

FREAK KITCHEN à Clermont! Dernière date de leur tournée européenne et nouveau passage en terre auvergnate depuis Mars 2003 et un concert dans un lieu improbable (l'INDIAN SALOON à Riom) mais avec un show une fois de plus excellent, tout comme l'ambiance ce soir là!

Si au fil des tournées on avait pu bénéficier de premières partie à chaque fois bien sympa (BLACKSTONE, AWACKS ou YANN ARMELLINO & PATRICK RONDAT l'an passé), on va dire que sur cette date c'était assez "spécial". Car se coltiner le neo des parisiens de WATCHA pendant une heure est plutôt pénible… mais bon cela à au moins l'avantage de ramener beaucoup de jeunes ados à ce concert (et leur parents!) et par la même occasion leurs faire découvrir la tête d'affiche... Je vais pas m'étendre sur leur set, sauf pour le passage "hommage" à Dimebag qui a du faire relever quelques têtes à l'annonce de son nom, mais cela s'est avéré la cata avec un titre vraiment foireux…Alors qu'une reprise de PANTERA aurait été plutôt la bienvenue…et aurait apparue moins opportuniste!

Mais tout à une fin et les roadies vont pouvoir mettre en place rapidement le matos du trio suédois avec cette désormais fameuse cymbale en forme de tête de vache :) on en profite pour parler festivals avec le trio de parisien(ne)s descendu exprès pour cette date, dont Marc que chaque festivalier qui se respecte doit avoir au moins croiser une fois! En espérant que le retour ce soit bien passé pour eux et la journée de boulot du lundi pas trop hard!

Début de set de FK avec "Speak when spoken to" qui introduit également le dernier album Organic. Par rapport à la dernière tournée, pas de grand changement si ce n'est les habituels surprises que Mattias "IA" Eklundh nous a habitué! On a connu le vibromasseur, son téléphone portable, sa ceinture à la Rambo avec des vibros à la place des grenades et j'en passe! Cette fois-ci comme bruitage on aura droit au retour du téléphone portable, diffusant des messages préenregistré au niveau des micros de sa guitare. Puis une nouvelle arme de sa panoplie, un jouet pour enfant sur le thème des animaux, dont une jolie grenouille :) Il a aussi pour habitude de raconter ses expériences avec la vie française, comme aujourd'hui sa découverte de la prononciation du mot Pamplemousse qui l'a visiblement émerveillé! Autre changement dans le set avec un intermède acoustique très jazzy où Björn viendra sur le devant de la scène avec une caisse claire et deux baguettes "balais". On aura droit aux deux titres "Wall of stupidity" et "My new haircut"… Où plutôt trois puisqu'en réponse à un "Hotel California" venant du public, le groupe s'est lancé spontanément dans cette reprise, en jouant une bonne partie! La classe! Set list encore une fois génial où les rythmiques bétons de morceaux comme "Vazeline bizniz", "Propaganda Pie, "Nobody's Laughing here", "Silence",… prennent toute leur ampleur avec le son monstrueux que le groupe nous gratifie à chaque fois sur scène!

Retour rapide sur scène pour un rappel après un Pamplemousse! Pamplemousse! crié par toute la salle:) Dernier morceau avec le terrible "Razor Flowers" avec Christer au chant (comme sur "Infedility Ghost"), toujours aussi excellent dans ce rôle là! N'oublions pas qu'avant de prendre la basse dans FK il était chanteur dans un autre groupe! Bref un show une fois de plus excellentissime qui prouve que l'on peut jouer d'un instrument comme un dieu sans se prendre au sérieux!

Après cette date, le groupe retourne en Suède avant que Matthias ne s'envole à nouveau en compagnie du bassiste Jonas Hellborg pour une tournée en…Inde! Pour les fans n'hésiter pas à suivre le blog du groupe où celui-ci à l'habitude de donner plein de détails croustillants sur ses dates de tournée (www.freakkitchen.com/blog/)! Stay Freaks, stay French! (Fully)

SET LIST FREAK KITCHEN :

SPEAK WHEN SPOKEN TO
THE RIGHTS TO YOU
PORNO DADDY
APPETIZER
SILENCE
LOOK BORED
BREATHE
PROPAGANDA PIE
INFEDILITY GHOST
HOTEL CALIFORNIA!!! (ACCOUSTIQUE)
WALLS OF STUPIDITY (ACCOUSTIQUE)
MY NEW AIRCUT (ACCOUSTIQUE)
VASELINE BIZNIZ
HATEFULL LITTLE PEOPLE
SEE YOU IN PITTSBURGH
BLIND
NOBODY'S LAUGHING HERE
-----------
RAZOR FLOWERS

 

 

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TRASH ACADEMY 5 >> KOROBSKURA + I WISH + SUPERBEATNIK + NICKY LARSEN
19/11/05 - Lignan sur Orb (34) - Centre Culturel org. : Little Green Men

L'affiche de cette 5° édition se veut bien plus ouverte que celle proposée d'habitude, entendez par là, que l'on sort enfin du routinié défilé d'hardcoreux. Non pas que l'on n'apprécie pas ces styles mais le Metal regroupant tant de genre, nous sommes heureux de constater que cette nouvelle affiche propose une si grande diversité. Premier groupe à ouvrir cette Trash Academy, (tout jeune, formé depuis avril 2005), Nicky Larsen officie dans un néo metal très rock. Malgré leur manque d'expérience scénique, leurs compos donnent de l'énergie à un jeune public près à se défouler. L'atmosphére se réchauffe très vite, et les morceaux défilent dans la bonne humeur. A noter la reprise de Police " So Lonely " qui fit bouger les plus récalcitrant. Une petite pause et Superbeatnik prend place sur scéne, le son punk-rock du combo fait plaisir à attendre et le public venu pour faire la fête ne s'y trompe pas et pogote durant tout le set. Pour faire " redescendre " le rythme cardiaque, rien de mieux que l'arrivée d' I Wish. Le public plus calme mais aussi plus diversié au niveau de l'age a acceuilli I Wish avec une ouverture d'esprit qui fait toujours plaisir. Les mélodies sont les maitres mots du groupe oeuvrant entre pop dark et new wave, I Wish asséne une bonne dose de guitare saturée et de rythme industriel, même si ce mélange peut surprendre, I Wish maitrise son style. Le temps de laisser le prochain groupe installer son matos, j'en profite pour souligner la bonne qualité de l'organisation (http://www.littlegreenmen.fr) qui non seulement se bouge bien pour soutenir les jeunes groupes mais qui a le mérite de perdurer. Petite précision sur la salle, proche de Béziers (34), qui se prête parfaitement aux concert Metal.. A bon entendeur….. Le mélange ne serait pas parfait sans un bon groupe de Death Metal, la déferlante Korobskura monte sur scéne. Le public a complétement changé, les cheveux sont plus long et les tee-shirts noirs plus nombreux. Les titres de leur démo encore tout frais dans la tête, nous avons pu apprécier pleinement leur set, même si leur expérience scénique était moins flagrante que pour I Wish, (" moi aussi je peux passer un message perso ?? " - ceux qui y étaient comprendront ceci…). De nouvelles compos sont apparues durant le set, ce qui augure certainement une nouvelle production à paraître pour Korobskura (c'est le moment de faire sa lettre au Père Noël). Le set terminé, quelques irréductibles ayant envie de continuer cette agréable soirée, se retrouvérent " poussé " dehors et trouvèrent refuge dans le village d'à côté pour une after Thrash (Lili Rules !!! ) (Thrash Eliott )

 

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MYSTRIA
19/11/05 - Béziers (34) - Le Minotaure org. : Minotaure

C'est au théâtre du Minotaure (Béziers 34), nom rappelant la Mythologie, que s'est tenu le samedi 19 novembre le concert du groupe Heavy Thrash MYSTRIA au concept onirique, mettant en scène une déesse. Cet ancien théâtre à l'italienne convenait aisément à la récompense du tremplin qu'ils avaient gagné quelques mois plus tôt.
La salle plongée dans l'ombre, une intro majestueuse annonce un concert épique. Les musiciens , Stephan (guitare rythmique), Christophe (guitare solo) et David (batterie) posent leur regards guerriers sur une foule déjà déchaînée qui scande le nom du groupe. Les premiers riffs sont lancés, la batterie fait trembler le sol c'est une nouvelle compo puissante à la technique parfaite qui s'enchaîne avec l'intro, rejoint par Sylvestre (basse) et Guillaume (chant). Le show commence… C'est THE CURSE qui ouvre la bataille qui va se dérouler devant nos yeux pendant deux heures.
Après une prise de contact chaleureuse avec le public, Guillaume annonce WAR OF RELIGION titre bien connu des fans qui a l'unisson font les chœurs dans la salle. Ce fut une chanson joué avec tant de passion que Sylvestre en cassa une corde… Mais rien ne déstabilise les guerriers de la déesse qui dés le retour de leur bassiste entame la chanson qui porte le nom de leur prochain album THE DARK CRUSADE. Sombre fut la croisade si bien interprétée par Guillaume qui croît en charisme à chaque concert, dont la voix se mêle si bien aux harmonique de Stephan , c'est une compo technique et magistralement interprétée. L'univers de MYSTRIA fait preuve d'une imagination sans fin et le concept vous mène au fil de l'histoire sur un autre monde nommé Udrésia , LAST KING suit à la sombre croisade de ses riffs de métal.. Nul ne peut reprendre son souffle dans la salle , on s'égosille sur l'énergique reprise BREAKING THE LAW ( Judas Priest) et malgré le froid, certain se dénude tant la chaleur monte dans la salle avec THE PACT et WICKEDNESS.
Surprise le calme revient les lumières du Minotaure deviennent bleu sombre , un râle de démon résonne suivit d'un rire cynique qui vous glace le sang et NIGHTMARE vous plonge dans l'univers lugubre de MYSTRIA.
Une complicité se crée entre le groupe et le public et toute la salle participe à la reprise de THE BRUCE (Grave Digger), s'en suit la mélodie de la sorcière Vecna, le bras droit de la déesse, et nous ensorcelle de son histoire chanté par Guillaume, THE WITCH par ses riffs saccadés nous mène aux portes de la magie, et de la trahison avec TREASON . Un émouvant hommage fut rendu au premier chanteur de MYSTRIA : SEBASTIEN RABOTIN avec WORLD OF THE OUTSIDE qui à certes beaucoup évolué depuis sa disparition mais qui je pense doit beaucoup lui plaire de là où il se trouve.. Sylvestre se retrouve seul sur scène et rend lui aussi son hommage à CLIFF BURTON (premier bassiste de Metallica) avec son solo de basse. Hommage suivit par tout le groupe avec la reprise de FOR WHOM THE BELLS TOLLS . La foule déchaînée, la température atteint celle de l'enfer et soudain une voix d'outre tombe annonce AGE WARRIOR . VENGEANCE OF STEEL continue de nous plonger dans l'histoire passionnante et épique du concept et le concert se termine comme il a commencé c'est à dire par une nouvelle chanson DEMON EYES qui nous conte qu'il ne vaut mieux pas croiser les yeux des guerriers de MYSTRIA s'il on ne veut pas en perdre son âme. Mais pour le public il est déjà trop tard… La foule scande à nouveau le nom du groupe afin de les faire revenir sur scène.
Après quelques minutes, il n'y a que David qui revient, il s'installe derrière sa batterie, solennellement prend une grande inspiration alors que CARMINA BURANA ( de Carl Orff) résonne dans le théâtre. Jamais un solo de batterie ne fut aussi puissant et beau à la fois sur une musique classique, le comble vient avec le morceau suivant , l'hymne de tout les métalleux " BROTHERS OF METAL " (de Manowar) , la version de MYSTRIA est à mon avis plus puissante encore ! Le public est en extase MYSTRIA réussi un coup de maître et peux se vanter d'avoir fait trembler le mythique Minotaure avec la reprise de SMOKE ON THE WATER (version de Metallium) pour en fin nous achever sur le dernier morceau VISIONS OF YOU . Le show se termine nous laissant dans l'attente d'un futur concert et le destin nous gâte car le prochain c'est le lundi 28 novembre au Rockstore à Montpellier. La guerre de la déesse ne fait que commencer… Venez nombreux supporter le groupe à cette prochaine bataille. May MYSTRIA be with you... -
(Leyanne) -



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HYPOCRISY + EXODUS + KEEP OF KALLESSIN
03/12/05 - Lyon - Le Transbordeur - org. : Hammer Of Gones

Histoire de se chauffer pour le X-Mass festival qui débute le lendemain à Paris (avec à l'affiche HYPOCRISY, EXODUS, NAGLFAR, WINTERSUN), les deux têtes d'affiche de la soirée en ont profité pour tourner sur une vingtaine de dates à travers quatorze pays! Et grâce à la dynamique asso lyonnaise Hammer of Gones (http://hammer.of.gones.free.fr) une date a pu être bouclée au Transbo de Villeurbanne. Merci à eux! On approchait les 400 métalleux(ses) en ce samedi soir, ce qui constitue une affluence loin d'être exceptionnelle mais correcte qui permet de bien remplir le Transbo dans sa configuration "club".

En ouverture de se "tour de chauffe", on retrouve les blackeux norvégiens de KEEP OF KALLESSIN (www.keepofkallessin.com) en lieu et place de leurs compatriotes de KHOLD initialement prévu. Le line up actuel du groupe comprend Attila (MAYHEM) au poste de frontman ainsi que le gratteux qui officie également au sein de SATYRICON (le même qui avait eu de petits pbs avec la justice canadienne il y a qq temps suite à une histoire de viol…). Bref on fait face à des blackeux, des vrais qui se peinturent le visage et décore leur gratte de scotch noir pour y fixer des chaînettes à l'aide d'épingles à nourrice :-) Mais passons outre ces clichés, car le set du groupe a était convaincant en évitant d'en faire trop dans le grand guignolesque… Malgré l'espace restreint de la scène, le groupe s'en sortira très bien et disposera de trente minutes pour faire découvrir un black conventionnelle. Car avec déjà deux albums et un ep à son actif, le groupe ne bénéficie pas d'une renommé bien importante par chez nous, d'où l'aubaine que représente cette première partie! Armada, le prochain album est prévu pour fin Mars 2006.

Gros morceau de la soirée, EXODUS avec un nouveau line-up puisque le groupe a du faire face aux départs cumulés du frontman Steve Souza (viré du groupe), du gratteux Rick Hunolt (pbs de drogue) et du batteur Tom Hangling (atteint d'une maladie mentale). Dur dur! Mais la prestation de ce soir avec le nouveau line-up a était plus que rassurante! Car si en ce qui concerne la nouvelle place de batteur occupée par l'ex-SLAYER & TESTAMENT Paul Bostaph il n'y avait pas trop de souci à se faire (le groupe y gagnant même au change), le remplacement du frontman et de Rick Hunolt présent depuis une paire d'années était loin d'être évidente! Concernant ce dernier, Lee Haltus son remplaçant a bien tenu son rôle aux côtés de Gary Holt. Mais la principale surprise vient du charisme du nouveau chanteur! Avec une tête de sdf assoiffé de villageoise (à voir!), il a pu en une heure montrer l'étendu de sa fougue avec un charisme évident pour tenir le poste de frontman, headbangant régulièrement et s'adressant à la fosse pour qu'elle se lance dans un circle pit, en vain. Son chant rentre dedans et son attitude vulgaire combine parfaitement avec le thrash des californiens. Pas vraiment le genre de gendre idéal mais il faut bien avouer qu'il se révèle être un atout majeur de plus pour les thrasheurs californiens. Reste à voir son endurance à enfiler les dates, car on ne le sent pas du genre à s'économiser! La set list est essentiellement basée sur les deux derniers albums en date... Je sens déjà poindre les critiques sur ce choix, avec le passage à la trappe de nombreux classique comme Toxic Waltz, mais comment en vouloir au groupe? Surtout que l'exécution sans faille et l'énergie déployée par le nouveau frontman à sans aucun doute botté pas mal de cul! [ voir les photos ]

SET LIST EXODUS :

BONDED BY BLOOD
RAZE
DEATHAMPHETAMINE
BLACKLIST
A LESSON IN VIOLENCE
I AM ABOMINATION
SCAR SPANGLED BANNER
FABULOUS DISASTER
44 MAGNUM OPUS
SHOVEL HEADED KILL MACHINE
WAR IS MY SHEPPARD

Même chamboulement de line-up du côté d'HYPOCRISY, mais dans une moindre mesure. On retrouve désormais Horgh l'ex-IMMORTAL derrière les fûts et l'intégration définitive au sein du groupe d'Andreas guitariste de session jusque là. Un line-up qui a là aussi de l'allure et se révèle très efficace sur scène. Tête d'affiche de la soirée justifiée s'il on s'en réfère à l'accueil du public! Les multiples activités musicales de Peter Tägtgren (Pain en tête) ont un impact indéniable sur la popularité de son groupe phare (et sur son ego au vu de son attitude lors des balances d'avant concert!). Le set sera bien rentre dedans avec son paquet de classique (mais sans Pleasure of Molestation, snif) dont le moment fort sera incontestablement le premier rappel avec un "eraser" qui passe toujours aussi bien sur scène! D'ailleurs j'ai un grand souvenir de ce titre dans une tente archi-bondée du Graspop 2004! Bref HYPOCRISY est une valeur sûr sur scène, malgré le fait que beaucoup en on fait une indigestion à force de les voir et revoir!

SET LIST HYPOCRISY :

WAR PATH
CARVED UP
SCRUTINIZED
UNTIL THE END
ADJUSTING THE SUN
FIRE IN THE SKY
A THOUSAND LIES
TURN THE PAGE
APOCALYPSE
LET THE KNIFE…
FRACTURED MILLENIUM
INFERIOR DEVOTIES
CHAM 47
--
ERASER
FINAL CHAPTER


Aucun regret de s'être déplacé pour cette date qui a permis d'apprécier le nouveau line-up d'EXODUS : dévastateur! Cela fait vraiment plaisir de voir un tel monument du thrash revenir en force après une période de transition pas forcément facile à gérer. Les conditions excellentes du point de vue proximité et du son sont également une bonne chose pour apprécier pleinement les sets des deux têtes d'affiche de la soirée! Ce qui sera différent cet été lorsque l'on reverra à de multiples reprises ces deux combos, puisqu'ils devraient encore écumer les différents scènes des festivals européens! (Fully)

ps: thanks to Cindy & Hammer of Gones


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FESTIVAL DE NOEL 2005 avec THE OLD DEAD TREE + FURIA + HIMINBJORG + DYLATH LEEN + ATARAXIE
17/12/05 - Limoges - Salle John Lennon - org. : Excecution Management

Et de 14! Déjà une année de passée depuis la dernière édition de ce fest (report 2004 en ligne sur leprozy) organisé par Exécution Management (www.executionmgt.fr.st). Festival qui en est donc à sa quatorzième édition! Je vais me répéter mais la date est vraiment une excellente idée, à une période qui annonce un temps mort au niveau concerts. Quoique cette année on aura pas trop de répit puisque l'on retrouvera dans cette même salle rien moins qu'OBITUARY et SAMAEL le 14 Janvier 2006! Une date à ne pas louper (infos : executionmgt@free.fr) pour faire évacuer toutes les toxines accumulées pendant les fêtes! Concernant la programmation de ce fest de Noël 2005, on a une affiche franco-française de folie qui montre la richesse de la scène actuelle dans des styles très divers, du doom death d'ATARAXIE au black pagan d'HIMINBJORG en passant par le thrash melo death de FURIA et de DYLATH LEEN, avec pour clôturer cette soirée alléchante THE OLD DEAD TREE!

Profitant de la présence de tout ce beau monde, votre serviteur en a profité pour réaliser une série d'interview toutes plus sympas les unes que les autres! Pour tous les groupes, leur avis a était demandé au sujet de GOJIRA, qui est en train de commencer à percer à l'étranger... à retrouver bientôt en ligne sur leprozy!

La veille rapide passage avec mes hébergeurs du week-end pour la soirée hommage à MOTORHEAD. Une scène ouverte était offerte aux groupes souhaitant y aller de leurs reprises de la bande à Lemmy. Bien sympa d'autant que les deux derniers groupes que j'ai pu voir ont vraiment bien assuré. Une bonne mise en bouche avec des classiques intemporels tels que Bomber, Metropolis, Ace of Spades, Overkill,…Puis enchaînement direct avec le vrai Lemmy, mais en dvd cette fois!

Le samedi, c'est avec un petit quart d'heure de retard sur l'horaire initial qu'ATARAXIE investit les lieux sur un instrumental qui donne le ton! Le doom death ne laisse par indifférent, et sur scène c'est toujours une expérience à vivre. La puissance et l'intensité musicale dégagée durant le set ne peut que mettre d'accord avec toutes les bonnes choses que l'on pouvait entendre ici et là sur ce groupe originaire de Rouen. Leur premier et excellent album "Slow Transcending Agony" est joué dans sa quasi-intégralité. Durée oblige, on a eu droit a peu de titres mais ceux -ci délivrent une ambiance pesante et lourde qui associaient aux passages death donne un set qui prend aux tripes. Final grandiose sur le très bon Another Day of Despondency, titre qui clôture également l'album. [ lire l' interview ]

Set list ATARAXIE :

STEP INTO THE GLOOM
L'ATARAXIE
SLOW TRANSCENDING AGONY
ANOTHER DAY OF DESPONDENCY


Suit les nordistes de DYLATH LEEN, combo que j'attendais de voir live depuis un bon moment! Insecure m'avait beaucoup plus, avec un sens du riff et de la mélodie renversant pour un premier album! Mais malheureusement le set a était entaché de problèmes techniques avec une gratte absente sur le début puis un intermède bricolage qui a coupé le show en deux… La claviériste du groupe a également du être remplacer au pied levé quelques jours avant le show. Pas l'idéal mais sur des moments forts comme avec "The Awakening " le groupe a bien assuré, et le public répondu présent! Tout dans l'interprétation n'a pas était parfait mais l'on ne peut être que confiant sur le devenir de ce groupe! On a aussi eu droit à un bon aperçu du second album (*) actuellement en fin de préparation et qui devrait sorti en Avril prochain…

Set list DYLATH LEEN :

BUY ME A SMILE*
THE FEAST
ET NOX FACTA EST
THE AWAKENING
CONTAIN*
MASS BLINDNESS
8*
OFFERTORY
OUT

Autre groupe de la soirée très attendu, HIMINBJORG! Leur apparition live sont assez rares mais quand on à l'occasion comme ce soir d'assister à un de leur set dans d'aussi bonnes conditions c'est un vrai bonheur. Et le public ne s'y est pas trompé, leur réservant l'accueil le plus énergique de la soirée! Il faut dire qu'en a peine une heure ils nous ont littéralement assommés de puissance et de classe avec un set rouleau compresseur! Le groupe opère désormais à nouveau sous la forme d'un trio, ce qui donne des musiciens statiques concentrés sur leur instrument mais cela convient finalement bien au style pratiqué. Zahaah, avec les retours en demi-cercle autour de lui, dispose de deux micros pour alterner chant black et chant clair. Vu la densité du set, la set list sera partagée entre les titres les plus rapide d'Europa, Golden Ages et In the Raven's Shadow. Donc pas de passages du plus atmosphérique et excellentissime Haunted Shores, pour la peine je me suis bien rattrapé les jours suivants en faisant tourner cette petite merveille en boucle! Comme s'il on n'en avait pas eu assez, bouquet final avec une reprise d'IMPALED NAZARENE "The Horny and the Horned", titre qui ouvre le dernier album live des blackeux finlandais.

Set list HIMINBJORG :

INTRO LAÎNDALAAH
THE OPENING
LIKE A SHADOW
INTRO THIRD ORI
THE INVERTED DIMENSION
IN THE FOREST OF THE DEMONS FROM WITHIN
RISING
INTRO EUROPA
AND TO FIGHT FOREVER
THE HORNY AND THE HORNED (Cover IMPALED NAZARENE)

Appréciant d'habitude beaucoup FURIA sur scène, là je dois avouer qu'il m'a fallu tout leur set pour me remettre de la baffe précédente… Mais leur jeune fan base qui s'était déplacée pour l'occasion leur fera un excellent accueil! Le groupe propose un show de qualité avec un réel effort sur le visuel et la dynamique. Ça bouge de partout, surtout en fin de set sur "Mémoires d'outre tombe" car entre les musicos, Damien et Frank Arnaud se donnant la réplique et les slammeurs squattant la scène, on a un peu le tournis :-) Jouant la veille à Lyon avec GOJIRA et ZUUL FX, le groupe est apparu bien affûté, avec désormais en lieu et place de Seb qui a quitté le groupe un nouveau gratteux au look hors norme qui en impose! La setlist a était vampirisé par des titres du dernier album, toujours difficile à appréhender quand on ne les connaît pas encore tous. Mais ce ne saurait tarder puisque après un retard dû au changement de label d'Adipocère à Season Of Mist, Kheros est prévu pour fin janvier 2006. Une fausse note à mon goût qui ne concerne pas le set mais les intermèdes entre les concerts ou l'on a eu droit au passage de leur maxi dans la sono…vraiment limite dans l'esprit pour les autres groupes de la soirée et même dangereux pour le groupe lui même s'il se plante sur scène... Mais peut être que le groupe et son management n'y sont pour rien…M'enfin ça faisait vraiment bizarre! On a aussi eu droit à une "reprise" bien délire de Michael Jackson (si si) qui vaut vraiment le coup de voir!

Set list FURIA :

REVELATION
KHEROS
KHEROS
ORATOIRE DE LA FOLIE
KHEROS
INTERLUDE PIANO
UNE QUETE SANS LENDEMAIN
KHEROS
ANTRE DE LA FOLIE
KHEROS
COVER MICHAEL JACKSON
KHEROS
MEMOIRE D'OUTRE TOMBE

Après cela, je me disais que j'allais avoir bien grand mal à apprécier à sa juste valeur le concert de THE OLD DEAD TREE…qui avec le retard accumulé va débuter alors qu'il aurait dû toucher à sa fin. Quelques personnes pressées n'ont pas pris le temps de rester, bien mal leur en a pris…car cela fut vraiment terrible! Si l' on compare à leur dernière prestation ici même il y a deux ans, le groupe a beaucoup progressé dans son approche scénique qui était déjà très bonne. Mais là on a affaire à un groupe hyper pro, une setlist aux petits oignons parfaitement rythmée, une interprétation rodée et une bonne communication avec le public…le tout se savourant de la meilleure des façons avec la proximité qui est de mise ce soir. Un grand moment!

Set list TODT :

EVEN IF
IT CAN'T BE
SOMEWHERE
UNRELENTING
EVERYDAY
1,2,3,4,5,6,7,8,9
IT'S THE SAME
SO BE IT
HOW COULD YOU
MY FRIEND
WE CRY
OUT OF BREATH
WHAT ELSE

Bref, encore une bien belle réussite que ce fest de Noël dont la programmation est d'années en années des plus judicieuse avec des groupes de qualité dans des styles très divers. Et le fait que ce soir on est à faire à uniquement des groupes français est quelque chose dont on peut être fier, la scène metal nationale méritant décidemment beaucoup plus d'attention que ce qui est le cas actuellement! L'année qui vient de s'écouler a permis d'apprécier des concerts de grande qualité (avec dans mon trio de tête ANTHRAX au Fury Fest, KREATOR/DARK TRANQUILLITY à Bergara et ALICE COOPER à Barcelone), souhaitons 2006 au moins aussi bonne! (Fully) Thanks to Bruno, Steph & toute l'équipe d'Execution Management


 

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